Friday, 18 April 2008
Fourniret trial: Natacha Danais, aged 13 years.
A peine sortis du tribunal que le couple maudit enlève Natacha!*
Pour évoquer son amie d'enfance Natacha Danais, Sabrina a choisi des paroles du chanteur Jean-Jacques Goldmann. Le président de la cour d'assises les lit pour le témoin : « C'était une petite fille sans histoire et très sage/Sa vie c'était douceur, rêves et nuages blancs/Mais d'autres gens en avaient décidé autrement. » Ces autres gens, ce sont Michel Fourniret et Monique Olivier, impliqués dans le meurtre de cette fille de 13 ans retrouvée sur une plage de Vendée le 24 novembre 1990.
Hardly out of court, the evil couple abducts Natacha.
In memory of her childhood friend Natacha Danais, Sabrina chose the words of the singer Jean-Jacques Goldman. The president of the Court of Assizes read them for the witness: "She was a little girl without a history and very wise/Her life was gentle, dreams and white clouds/But other people decided otherwise about her." These other people, they are Michel Fourniret and Monique Olivier, implicated in the murder of that 13 year-old girl, found on a Vendée beach on November 24th 1990.
Natacha Danais est la cinquième victime mineure du couple. Une succession de petits riens l'ont cruellement fait tomber entre les mains du tueur ardennais et de sa complice. Le 21 novembre 1990, cette frêle collégienne au caractère entier part en famille au Leclerc de Rezé (Loire-Atlantique). Sa mère a oublié son porte-monnaie. Elle prie Natacha de retourner chercher de l'argent à la maison toute proche. « Natacha m'a demandé de venir avec elle, j'ai dit non », relate en pleurs la jeune soeur de la victime, hantée par son refus.
Natacha Danais is the fifth under-age victim of the couple. A succession of little things made her cruelly fall into the hands of the Ardennes killer and his accomplice. On November 21st 1990, this frail, intense-natured schoolgirl, sets out with her family for Leclerc de Rezé (Loire-Atlantique). Her mother has forgotten her purse. She asks Natacha to go back and find some money at the house, which is quite close. "Natacha asked me to go with her, I said no," the victim's younger sister relates, in tears, haunted by her refusal.
La collégienne rechigne mais se met en route. A bord de sa camionette C15 sur le parking du centre commercial, Michel Fourniret aperçoit ce « beau petit sujet ». Lui et sa femme rentrent de Nantes où ils ont été condamnés pour avoir brûlé des tableaux chez l'ex-compagnon de Monique Olivier. « Fourniret sortait du palais de justice, je ne comprends pas », dénonce à la barre la soeur aînée de Natacha. Pour elle aussi, les regrets sont éternels. Ce jour-là, elle pense bien avoir vu monter sa petite soeur à l'arrière d'un C15 blanc, scénario inconcevable tant Natacha est méfiante. Mais Fourniret a le don terrifiant de se montrer persuasif. Il demande à la collégienne l'adresse d'un médecin et elle grimpe dans la fourgonnette, signant son arrêt de mort.
The schoolgirl is reluctant but sets off. In his C15 van in the parking area of the commercial centre, Michel Fourniret notices this, "beautiful little person." He and his wife are returning from Nantes, where they have been convicted of burning pictures at the home of Monique Olivier's ex-partner. "Fourniret walked out of the courthouse, I don't understand." Natacha's older sister stated at the bar. For her too, the regrest are ever-lasting. That day, she remembers seeing her little sister climb into the back of a white C15, an inconceivable scenario, Natacha was so distrustful. But Fourniret has a terrifying gift of persuasion. He asks the schoolgirl for the address of a doctor and she climbs into the van, signing her death warrant.
Elle s'est défendue de manière énergique
Hier, Monique Olivier a raconté l'enlèvement, affirmant être restée « passive ». S'il a reconnu les faits, Michel Founiret est resté muet. Un policier belge relate à sa place la tentative de viol et le meurtre : « Elle s'est défendue de manière énergique. J'ai enfoncé doucement le poinçon dans la poitrine de Natacha. Elle m'a dit Qu'est ce que vous m'avez fait, je saigne ? Je l'ai étranglée de mes deux mains, les pouces en vis-à-vis sous le menton. » La victime est lavée pour effacer toute trace et abandonnée dans les dunes. Sa mort restera une énigme pendant quatorze ans.
She defended herself vigorously.
Yesterday, Monique Olivier related the abduction, stating that she remained, "Passive." If he accepted the facts, Fourniret remained silent. A Belgian policeman, in his turn, relates the attempted rape and murder: "She defended herself vigorously. I gently thrust the screwdriver into Natacha's chest. She said to me What have you done to me, I am bleeding? I strangled her with my two hands, thumbs touching under her chin." The victim was washed to remove all evidence and left in the dunes. Her death remained a mystery for fourteen years.
« J'avais l'impression que la justice et la police ne faisaient rien. Un vrai calvaire », déclarera la mère de Natacha. Traumatisée, elle n'a pas eu la force de témoigner hier. « J'aurais dû le dénoncer, mais j'avais peur de lui, une peur permanente », tente de se justifier Monique Olivier. « Il suffisait d'un mot pour arrêter la série criminelle. On aurait pu sauver Natacha », insiste M e Didier Seban, partie civile. Mais l'accusée s'est tue de longues années, se protégeant de ses propres crimes. Il a fallu attendre ses aveux de juin 2004 pour connaître la vérité sur le martyre de Natacha. De la petite victime, son frère a écrit : « Son coeur commençait tout juste à battre pour un garçon de son âge, et c'est l'horreur qui l'attendait. » La même horreur attendra d'autres jeunes filles encore.
"I had the impression that the judiciary and the police were doing nothing," declared Natacha's mother. Traumatised, she did not have the strength to make a witness statement yesterday. "I should have denounced him, but I was afraid of him, a permanent fear." Monique Olivier attempts to justify herself. "It would only have taken one word to stop the serial criminal. Natacha could have been saved," insists Me Didier Seban. But the accused kept silent for many years, protecting herself and her own crimes. It took until her confessions in June 2004 to learn the truth about Natacha's torture. Of the little victim, her brother wrote: "Her heart had only just started beating for a boy of her age, and this is the horror which was waiting for her." The same horror was waiting for still more young girls.
Natacha, 13 ans, prise au piège sur un parking *
Dans ce dossier, le dernier dans lequel l'épouse du tueur en série présumé est impliquée, Michel Fourniret est accusé d'avoir enlevé l'adolescente puis de l'avoir étranglée, après avoir tenté de la violer. Son corps avait été retrouvé sur une plage de Vendée trois jours après sa disparition. Comme pour les autres meurtres, Michel Fourniret s'est contenté en début d'audience de reconnaître laconiquement les faits. De son côté, Monique Olivier a raconté comment son mari lui avait dit "avoir repéré quelqu'un" alors qu'ils se trouvaient sur le parking d'un supermarché à Rezé (Loire-Atlantique) où le couple s'était arrêté alors qu'ils rentraient dans les Ardennes. La veille, ils avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Nantes pour avoir brûlé des tableaux d'André Michaux, le premier mari de Monique Olivier.
Natacha, aged 13, caught in a trap in a car park.
In this case, the last in which the wife of the alleged serial killer is implicated, Michel Fourniret is accused of having abducted the teenager then strangling her, after having attempted to rape her. Her body had been found on a Vendée beach three days after her disappearance. As with all the other murders, Michel Fourniret contented himself at the start of the hearing with laconically admitting the facts. For her part, Monique Olivier related how her husband had told her about, "having marked someone out," while they were in a supermarket car park in Rezé (Loire-Atlantique) where the couple had stopped while returning to the Ardennes. The previous day, they had been convicted by the criminal court at Nantes for having burned pictures belonging to André Michaux, Monique Olivier's first husband.
Accostée au prétexte d'une recherche d'itinéraire, Natacha était montée à l'arrière du véhicule du couple. Elle retournait alors à pied chez elle pour aller chercher le porte-monnaie oublié par sa mère. Entendue comme témoin, Christine Havez, une soeur de la victime, a confirmé qu'il lui "avait semblé voir la silhouette de sa soeur monter à l'arrière d'un véhicule C15". Selon l'accusation, le couple aurait roulé un certain temps avant de s'arrêter dans un endroit isolé. Alors que son épouse s'éloignait, Michel Fourniret aurait violé la jeune fille, dont le corps avait été ensuite déposé sur une plage en Vendée.
Approached on the pretext of looking for directions, natacha climbed into the back of the couple's vehicle. She was on her way on foot to her house to go and look for her mother's fogotten purse. Heard as a witness, Christine Havez, a sister of the victim, cofirmed that to her, "it seemed that she had seen the figure of her sister getting into the back of a C15 vehicle." According to the indictment, the couple would have driven for a while before stopping in an isolated place. While his wife took herself off, Michel Fourniret would have raped the young girl, whose body had been disposed of on a Vendée beach.
Un des enquêteurs belges qui a recueilli les aveux du couple en 2004, a rappelé comment l'accusé avait dit avoir été obligé d'étrangler la victime qui se débattait après lui avoir perforé deux fois la poitrine avec "un poinçon cruciforme" rangé dans sa boîte à outils. En début d'audience, Marie-Josèphe Sculo, la mère de Natacha, secouée de sanglots, n'a pas réussi prendre la parole. Davina, une autre soeur de la victime, a fondu en larmes en racontant avoir refusé ce jour-là de l'accompagner chercher le porte-monnaie. "Depuis des années, elle vit avec ce poids sur les épaules de ne pas être allée avec elle. Ca aurait tout changé. Comme pour ma soeur qui l'a vue monter dans le véhicule, elle porte ce poids depuis 18 ans", a déclaré hors audience Christophe Grelier, le frère de Natacha.
One of the Belgian investigators, who took the couple's confessions in 2004, recalled how the accused had said he had been obliged to strangle the victim who was struggling after he had stabbed her chest twice with, "a screwdriver," kept in his toolbox. At the start of the hearing, Marie-Josèphe Sculo, Natacha's mother, shaken with sobs, did not manage to speak. Davina, another of the victim's sisters, dissolved in tears in relating having refused that day to accompany her to look for the purse. "Since then, she lives with this weight on her shoulders of not having gone with her. That would have changed everything. As for my sister who saw her getting into the vehicle, she carries this weight for 18 years," Christophe Grelier, Natacha's brother, stated outside the court.
Révélations insoutenables *
Une jurée pleure. Des proches de Natacha Danais, pris de nausée, se faufilent hors de la cour d'assises. L'une des spécificités du procès des époux Fourniret, c'est qu'on espère chaque jour avoir touché le fond. Or, le lendemain, la relation des faits entraîne le prétoire plus bas encore, comme si le box était une gueuse de fonte emportant l'assistance au-delà des abysses.
Unbearable revelations.
A juror cries. Relatives of Natacha Danais, overcome by nausea, weave their way out of the court. A distinction of the Fourniret couple's trial is the hope every day of having touched the bottom. However, the next day, the telling of the facts takes the courtroom even lower, as if the box were a cauldron bringing a presence from beyond the abyss.
«Pour la première fois, le médecin-légiste a émis l'hypothèse d'un viol post-mortem», explique Me Sabine Barz, avocate de la famille. Michel Fourniret aurait ainsi violé le cadavre de l'adolescente de 13 ans dans les dunes de Brem-sur-Mer (Vendée), où son corps avait été retrouvé. Il l'avait préalablement étranglée, puis avait perforé sa poitrine à deux reprises avec un poinçon cruciforme, comme nous le précisions plus haut.
"For the first time, the coroner raised the idea of a post-mortem rape," explained Me Sabine Bartz, lawyer for the family. Michel Fouritet would thus have raped the body of the teenagers, aged 13, in the dunes at Brem-sur-Mer (Vendée) where her body had been found. He had previously strangled her and stabbed her in the chest twice with a screwdriver, as we told you before.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
To be continued.
The transcript is very long and is quite sickening. My heart goes out to the families who are sitting through this trial, hearing of the truly horrendous things that happened to their loved ones at the hands of the evil couple, Michel Fourniret and his wife, Monique Olivier. I have absolutely no sympathy for Monique Olivier and give no credence to her snivelling, cowardly excuses for herself.
While Michel Fourniret was defiling the dead body of a little girl, where was she? If women who have been violently abused by men, beaten to within an inch of their lives, can leave, she could have left. If she had been afraid, the police would have arrested her husband immediately on her statement and she would then have been safe. So, no. I do not believe a word of it. She stayed with Michel Fourniret through those long years of killings, rapes and tortures, and only confessed when it looked like the police were onto them.
I hope she gets the same sentence as Fourniret, a whole life sentence. If she gets out of prison, she will have to be protected for the rest of her life. She helped a vile piece of human sewage to take the lives of so many young women, in a truly unthinkable way, and in doing so she has virtually taken the lives of the families of those victims. She does not deserve to have any kind of life in a civilised society. She must never, ever be free.
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