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Tuesday, 1 July 2008

Fourniret and Olivier: preliminary hearings on murders of Joanna Parrish and Marie-Angèle Domece

Preliminary hearings are taking place in Liège to establish if Michel Fourniret and Monique Olivier should stand trail for two more murders, those of Joanna Parrish and Marie-Angèle Domece.

























30 juin 2008


Monique Olivier nie être impliquée dans le meurtre et la disparition de deux jeunes femmes.


Monique Olivier a nié devant les juges d'instruction de Charleville-Mézières (Ardennes) être impliquée dans le meurtre et la disparition de deux jeunes femmes en 1988 et 1990 dans l'Yonne, a-t-on appris auprès des avocats des familles de Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece. Réfutant ses aveux de 2005, où elle indiquait avoir participé à leur enlèvement avec son mari, l'épouse de Michel Fourniret devrait être confrontée dans les prochaines semaines aux policiers qui, selon elle, l'auraient violentée et poussée à ces déclarations.

Monique Olivier denies being involved in the murder and disappearance of two young women.

We have learned from the lawyers for the families of Joanna Parrish and Marie-Angèle Domece that Monique Olivier, before the Charleville-Mézières (Ardennes) magistrates, denied being involved in the murder and disappearance of two young women in 1988 and 1990 in Yonne. Refuting her confessions of 2005, in which she indicated having participated in their abduction with her husband, Michel Fourniret's wife will be challenged in the coming weeks by police officers who, according to her, had sexually assaulted her and pushed her into those statements
.

"Elle dit maintenant qu'il ne s'est rien passé au sujet de Joanna Parrish", affirme Me Didier Seban, l'avocat des parents de cette Britannique de 20 ans, retrouvée violée et étranglée le 17 mai 1990 à Monéteau (Yonne). Pourtant le 14 février 2005, Monique Olivier, condamnée récemment à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 28 ans pour sa complicité dans cinq meurtres, avait avoué aux policiers belges et français comment elle avait enlevé avec son mari une jeune femme pouvant correspondre au signalement de Joanna. Elle avait aussi accusé son mari du kidnapping et du meurtre de Marie-Angèle Domece, disparue le 8 juillet 1988 alors qu'elle se rendait à pied la gare d'Auxerre.

"She now says that nothing took place on the subject of Joanna Parrish," states Me Didier Seban, lawyer for the parents of the 20 year-old British girl, found raped and strangled on May 17th 1990 in Monéteau (Yonne). However, on February 14th 2005, Monique Olivier, recently sentenced to life imprisonment with a minimum term of 28 years for complicity in five murders, had confessed to the Belgian and French police how she had abducted, with her husband, a young woman corresponding to Joanna Parrish's description. She had also accused her husband of the kidnapping and murder Marie-Angèle Domece, who disappeared on July 8th 1988, while she was on her way on foot to the station at Auxerre.

"Elle assure qu'elle a dit n'importe quoi sous la pression des enquêteurs", a ajouté Me Pierre Gonzalez de Gaspard, l'avocat de la famille Domece. En revanche, elle insinue que son mari aurait repéré cette jeune fille à Saint-Cyr-les-Colons, un village proche d'Auxerre où le couple a habité à la sortie de prison de l'Ardennais. Mais elle ne sait pas ce qu'il est ensuite advenu d'elle. "Il est clair que Monique Olivier a très mal vécu son procès et n'en veut pas un nouveau", explique Me Seban qui reconnait être "déçu" par cette audition de trois heures qui s'est déroulée au tribunal de grande instance de Charleville-Mézières. Michel Fourniret devrait être lui interrogé le 3 juillet au sujet de ces deux affaires. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pout sept meurtres avoués, l'ancien ouvrier a toujours nié être impliqué dans ces deux autres affaires criminelles.

A l'issue de ces auditions, les deux juges d'instruction pourraient rapidement mettre un terme à cette information judiciaire et décider du renvoi éventuel des deux mis en examen devant une nouvelle cour d'assises.

"She says that she said nothing at all under pressure from the investigators," added Me Pierre Gonzalez de Gaspard, lawyer for the Domece family. On the other hand, she implies that her husband had picked out this young girl in Saint-Cyr-les-Colons, a town close to Auxerre where the couple lived when the Ardennes man came out of prison. But she does not know what subsequently became of her. "It is clear that Monique Olivier lived through her trial very badly and does not want another," explains Me Seban, who admitted being, "disappointed," by the three hour hearing which took place at the Charleville-Mézières High Court. Michel Fourniret should be questioned on July 3rd about these two cases. Sentenced to life in prison without parole for seven confessed murders, the former workman has always denied being involved in these two other criminal cases.

Following these hearings, the two magistrates could quickly bring this criminal investigation to an end and decide to possibly send the two under investigation before a new assizes court.


http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

30/06/08

Thursday, 29 May 2008

Fourniret and Olivier given life sentences, but the law is not finished with them.


Fourniret and Olivier are facing further murder charges according to Enfants Kidnappés.

29 mai 2008


Condamnés à perpétuité, Fourniret et Olivier n'en n'ont pas fini avec la justice. Après un procès-fleuve de deux mois qui s'est soldé mercredi par une double condamnation à la prison à vie, se profilent déjà pour les époux Fourniret d'autres rendez-vous avec la justice, au moins dans deux dossiers de meurtres où ils sont mis en cause en France. Michel Fourniret a été condamné mercredi par la cour d'assises des Ardennes à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, la peine maximale du code pénal, et son épouse et complice Monique Olivier à la perpétuité assortie d'une période de 28 ans de sûreté.

Given life sentences, Fourniret and Olivier are not finished with the law. After a lengthy trial of two months, which resulted on Wednesday in a double life sentence, other appointments with the law are already looming for the Fourniret spouses, at least in two cases of murder in which they are under investigation in France. On Wednesday Michel Fourniret was sentenced by the Ardennes court of assizes to a whole life sentence, the maximum sentence under the penal code, and his wife and accomplice Monique Olivier to a life sentence with a minimum of 28 years.

Le couple devrait encore comparaître aux assises pour les meurtres de Joanna Parrish et Marie-Angèle Domèce, lui notamment pour assassinat, elle pour complicité. La condamnation de Michel Fourniret et de son épouse Monique Olivier ne met pas un terme à "notre quête de justice", ont indiqué mercredi les parents de la Britannique Joanna Parrish, pour le meurtre duquel Fourniret a été inculpé mais pas encore jugé. Joanna Parrish, une Britannique de 20 ans, avait été violée et tuée en 1990 près d'Auxerre, dans le centre de la France.

The couple will still have to appear at the assizes for the murders of Joanna Parrish and Marie-Angèle Domèce, him notably for murder, her for complicity. The sentencing of Michel Fourniret and his wife Monique Olivier does not put an end to, "our quest for justice," was indicated on Wednesday by the parents of the British woman Joanna Parrish, for the murder of whom Michel Fourniret has been accused but not yet tried. Joanna Parrish, a British woman aged 20, had been raped and killed in 1990 near Auxerre, in the middle of France.

Michel Fourniret a été inculpé en mars pour cet assassinat, ainsi que celui de Marie-Angèle Domèce, une handicapée de 19 ans disparue le 8 juillet 1988 et dont le corps n'a jamais été retrouvé. Ces deux affaires n'ont pas encore été jugées. Monique Olivier a accusé en février 2005 son mari d'avoir tué les deux jeunes femmes, ce que Michel Fourniret a toujours nié. Mais les parents de Joanna espèrent avoir la confirmation que l'homme condamné en France est bien l'assassin de leur fille.

Michel Fourniret was accused of that murder in March, as well as that of Marie-Angèle Domèce, a disabled woman aged 19, who disappeared on July 18th 1988 and whose body has never been found. These two cases have not yet been tried. In February 2005, Monique Olivier accused her husband of having killed the two young women, which Michel Fourniret has always denied. But Joanna's parents hope to have confirmation that the man sentenced in France is indeed their daughter's killer.

Une confrontation entre Michel Fourniret et Monique Olivier aura lieu "entre le 20 et le 30 juin" au tribunal de Charleville-Mézières, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Joanna Parrish, a annoncé mercredi l'avocat de la famille. Ce meurtre est l'un des onze imputés à Fourniret par son épouse, mais il ne compte pas parmi les sept qui viennent d'être jugés dans un procès de deux mois achevé mercredi à Charleville.

A confrontation between Michel Fourniret and Monique Olivier will take place, "between the 20th and the 30th of June," at the Charleville-Mézières court, in the context of the enquiry into the murder of Joanna Parrish, the family's lawyer announced on Wednesday. This murder is one of the eleven imputed to Fourniret by his wife, but it does not count among the seven which have just been judged in the two-month trial concluded Wednesday in Charleville.

Après deux mois de débats et 24 heures de délibérations, la cour a suivi les réquisitions de l'avocat général pour Fourniret, 66 ans, reconnu coupable de sept meurtres aggravés de jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, et de trois agressions d'autres jeunes filles ayant réussi à lui échapper. Il écope de la peine la plus lourde de l'arsenal juridique, déjà appliqué au moins trois fois depuis 2006 dans des affaires de meurtres ou tentatives de meurtre d'enfants accompagnés de viols.

After two months of debates and 24 hours of deliberation, the court has followed the requisitions of the Attorney General for Fourniret, aged 66, found guilty of seven aggravated murder of young women and teenagers between 1987 and 2001, and three assaults on other young girls who succeeded in escaping from him. He copped for the heaviest penalty in the legal arsenal, already applied at least three times since 2006 in cases of murder or attempted murder of children accompanied by rape.

Monique Olivier, 59 ans, qui était poursuivie comme coauteure d'un des sept meurtres, a été reconnue coupable de complicité dans ce crime, comme dans trois autres meurtres et le viol en réunion d'Isabelle Laville, tuée en 1987 dans l'Yonne. Elle échappe à la période de sûreté de 30 ans, mais ne pourra déposer de demande d'aménagement de peine ou de libération conditionnelle avant 28 ans. Son avocat Richard Delgenés, qui souhaitait qu'elle n'écope pas de la peine maximale applicable et qu'elle soit blanchie de l'accusation de meurtre de Jeanne-Marie Desramault en 1989, s'est réjoui d'avoir été "entendu sur ces deux points" par les trois magistrats et les neuf jurés. Il a précisé qu'il discuterait avec Monique Olivier jeudi ou vendredi d'un éventuel appel, hypothèse que Fourniret a d'ores et déjà écartée par la voix d'un avocat mardi. Les condamnés ont dix jours pour se décider.

Monique Olivier, aged 59, who was prosecuted as co-perpetrator in one of the seven murders, was found guilty of complicity in that crime, as in three other murders and being involved in the rape of Isabelle Laville, killed in 1987 in Yonne. She escaped a prison term of 30 years, but will not be able to apply for parole before 28 years. Her lawyer Richard Delgenés, who wanted her not to cop for the maximum applicable penalty and to be cleared of the charge of Jeanne-Marie Desramault's murder in 1989, was delighted at having been, "heard on these two points." by the three magistrates and the nine jurors. He stated that he would discuss a possible appeal with Monique Olivier on Thursday or Friday, an idea which Fourniret had already ruled out via his lawyer on Tuesday. The condemned have ten days to decide.

A l'énoncé du verdict, Fourniret, les cheveux et la barbe fraîchement coupés, est resté figé, les yeux fermés. Olivier, également debout dans le box, n'a eu aucune réaction non plus, demeurant les bras ballants. Face à eux, les proches des victimes, serrés sur les bancs des parties civiles, ont contenu leur émotion, certains s'échangeant des accolades, d'autres essuyant une larme. Me Gérard Chemla, un avocat emblématique des parties civiles, a salué "une décision saine" de la cour d'assises. "Cela montre que la justice reste mesurée mais aussi particulièrement sévère car les faits sont particulièrement abominables", a-t-il dit devant la presse. "C'est une décision intelligente", a renchéri le père d'une victime, la mère d'une autre avouant "respirer" enfin après avoir craint que Monique Olivier "ait beaucoup moins".

At the announcement of the verdict, Fourniret, his hair and his beard freshly cut, remained still, his eyes closed. Olivier, also standing in the box, showed no reaction either, arms dangling at her side. Facing them, the victims' relatives, lined up on the benches for the civil parties, contained their emotion, some exchanging congratulations, others wiping a tear. Me Gérard Chemla, a legendary lawyer for the civil parties, welcomed, "a sound decision," of the court of assizes. "That shows that justice remains measured but also particularly severe because the facts are particularly abominable." he said before the press. "It is an intelligent decision," added the father of one victim, the mother of another , confessing to finally, "breathing," after having feared that Monique Olivier, "had a lot less."

La perpétuité incompressible a pu s'appliquer à Fourniret en raison du viol et de l'assassinat de Mananya Thumpong, 13 ans, tuée dans les Ardennes en 2001, après le durcissement en 1994 des modalités d'obtention d'un aménagement de peine après trente ans d'incarcération. Les époux ont déjà effectué respectivement cinq et quatre ans de détention provisoire, lui depuis son arrestation en juin 2003 après un enlèvement manqué en Belgique, elle depuis l'année suivante quand elle est passée aux aveux devant les enquêteurs belges après quelque 120 interrogatoires. Pendant le procès ouvert le 27 mars, le couple n'a que très peu dévoilé sa dynamique criminelle entretenue pendant seize ans. Hormis lors de quatre audiences faites essentiellement de digressions, Fourniret est resté fidèle à son voeu de silence faute de procès à huis clos. Monique Olivier n'a cessé de minimiser son implication et prononcé des regrets du bout des lèvres.

Whole life without parole could be applied to Fourniret for reason of the rape and murder of Mananya Thumpong, aged 13, killed in the Ardennes in 2001, after the tightening of the rules for applying for parole after thirty years incarceration. The spouses have already served respectively five and four years on remand, him since his arrest in June 2003 after the failed abduction in Belgium, her since the following year when she made her confessions before the Belgian investigators after some 120 interrogations. During the trial, which opened on March 27th, the couple revealed only very little of their criminal dynamic, maintained for sixteen years. Except during four hearings done essentially in digressions, Fourniret remained true to his vow of silence without the trial being held in camera. Monique Olivier did not stop minimising her involvement and pronouncing her regret through pouted lips.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

29/05/08

Wednesday, 28 May 2008

As Fourniret goes to prison for the rest of his life, I honour Céline, Elisabeth, Estelle, Fabienne, Isabelle, Jeanne-Marie, Joanna, Mananya, Natacha

The Fourniret verdict is in:
Fourniret: 30 years before being considered for parole. (The most severe sentence allowed in French law.)
Olivier: 28 years before being considered for parole.

Sky News

BBC News

Today, as the Fourniret trial ends, I ask you to remember these nine beautiful young women, whose lives were tragically cut short. My thoughts and prayers are with the families of these young people. May they come to know some degree of closure and peace in their lives.




Saturday, 19 April 2008

Fourniret trial: Fabienne and Jeanne-Marie may also have been violated post-mortem


This is a continuation of the previous post concerning the case of Natacha Danais. I decided to post this Enfants Kidnappés article in two parts because it is very long and also because the details coming out at this trial are truly sickening. Writing up the trial reports has taken me to a place where I ponder the nature of evil. Does evil exist as a an energy or a force? For that matter, does goodness?

I do not believe that a person's soul can be evil. Yes, I do have a fundamental belief in the human soul and a belief that that soul is by its nature utterly pure. So, can I say that a person is evil or just that their actions or behaviour is evil? I think that what I come to is an idea that something is missing or distorted at the level of the person's emotional and mental processes. Genetic? I don't know and I am sure that most reputable scientists would hesitate to reach a conclusion on the subject. What I do think is that some people seem to become so poisoned at an emotional and mental level that what I would call the positive human emotions are absent or buried under so much toxicity that they hardly exist.

Michel Fourniret has brought evil into the courtroom in Charleville-Mézières. His odious presence there seems to be like a channel through which something awful flows through. If there is such a thing as, "pure evil," then there is something about Michel Fourniret, which has allowed him, as a person, to become a living conduit for it. At least, while he is in the hands of the judiciary, he is removed from perpetrating any further evil acts on young women and their families.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

Fabienne et Jeanne-Marie, elles aussi, pourraient avoir subi des outrages post-mortem.

Dans le cas de Natacha, deux éléments renforcent la suspicion. Primo, le médecin légiste a constaté en certains endroits intimes du petit corps (1,48m...), des traces suspectes. Le Pr Rodat émet deux hypothèses : l'utilisation de tampons hygiéniques, ou une pénétration « alors que la victime n'était plus vivante ». La mère de Natacha est interrogée par Me Sabine Barz, conseil de la famille. Elle est formelle : « Natacha n'avait eu ses règles que deux fois, et elle utilisait des serviettes. Je le sais parce que c'est moi qui les achetais ».
Secundo : lors de l'instruction, Michel Fourniret a déclaré qu'avant d'abandonner le cadavre sur une dune vendéenne, il a pris soin de le baigner dans l'océan pour éliminer les traces de souillure. Auparavant, il avait poignardé sa proie à trois reprises, avec un outil quelconque. Puis, comme la fillette se débattait encore, il l'avait étouffée en plaquant contre sa bouche et son nez l'une de ses « grosses paluches », comme dirait Me Didier Seban.

Fabienne and Jeanne-Marie, they too could have been violated post-mortem.

In the case of Natacha, two pieces of evidence reinforce suspicion. Firstly, the coroner found suspicious traces in certain intimate areas of the little body (1.48m) . Dr Rodat poses two hypotheses: the use of sanitary tampons, or a penetration, "while the victim was no longer living." Natacha's mother was questioned by Me Sabine Barz, lawyer for the family. She is definite. "Natacha had only had two periods, and she used towels. I know because it was I who bought them."
Secondly, during the indictment, Michel Fourniret stated that before he left the body on a Vendée dune, he took care to bathe it in the ocean to eliminate traces of soiling. Previously, he had stabbed his victim three times, with some tool or other. Then, when the little girl still struggled, he had suffocated her by placing one of his, "huge hands," over her mouth and her nose, as related by Me Didier Seban.


L'avocat général Nachbar : « Comme Jeanne-Marie, vous l'avez violée alors qu'elle était morte ? »
La famille pleure doucement. L'accusé refuse de répondre.
L'avocat général : « Vous la tuez une deuxième fois, Fourniret ! Vous entendez sa famille ? Vous êtes un monstre pédophile » !
L'accusé : « Je ne réagirai pas ».
La famille : « Heureusement! ».

Attorney General, Nachbar: "Like Jeanne-Marie, did you violate her when she was dead?"
The family cries softly. The accused refuses to respond.
Attorney General: "You are killing her a second time, Fourniret! Do you hear her family? You are a paedophile monster!"
The accused: "I will not respond."
The family: "Thankfully!"


C'est à cet instant que plusieurs personnes quittent la salle, écœurées. Michel Fourniret, pour autant, n'est pas un monstre. Il est bien pire que cela : un homme raté, qui fabrique à la chaîne des actes, des images, des mots, des silences, odieux. Une sorte de pellicule dont, au développement, on ne pourrait tirer qu'un négatif. Pourquoi la tentation de transformer certains criminels en créatures surnaturelles est-elle si forte qu'elle contamine même des magistrats ? La justice est-elle faite pour amplifier la voix de la meute qui gronde aux marches du palais ? L'audience se poursuit avec des questions adressées à Monique Olivier, laquelle, au bâtonnier Dupuis, affirme, pleine d'aplomb, qu'entre elle et son mari, « il n'y a jamais eu de pacte

It is at this moment that several people leave the room, sickened. Michel Fourniret, for so many, is not a monster. he is much worse than that: a wasted man, who manufactures a production line of odious acts, images, words and silences. A sort of film that can only be developed as a negative. Why is the temptation to transform certain criminals into supernatural creatures so strong that it affects even judges? Is justice made to amplify the voice of the mob that roars at the steps of the courthouse? The hearing continues with questions addressed to Monique Olivier, who, full of self-assurance, states to the president of the bar, that between her and her husband, "There was never a pact."

». Le jeune avocat général Xavier Lenoir, qui épaule, au ministère public, le dresseur de « monstre », place alors une intervention tranchante, remettant l'accusation à son juste niveau. A Mme Olivier, qui répète à l'envi qu'elle était terrorisée par M. Fourniret : « Le 24 juin 1991, vous lui écrivez, alors qu'il est incarcéré depuis la veille à Verdun, pour une autre agression : « J'espère que tu seras bientôt auprès de nous ». Le 25 juin, dans une nouvelle lettre : « Je donnerais cher pour te faire sortir de ta « résidence d'été » ». Et encore : « Tu es un petit taulard très attachant ». Monique Olivier, soudain bégayante, séparant ses bribes de phrases d'étranges aspirations, comme si elle sirotait un thé brûlant : « Il allait ressortir... La peur est là... »

The young attorney general, Xavier Lenoir, assistant at the public ministry, tamer of the, "monster," then makes a sharp intervention, taking the indictment back to its proper level. To Monique Olivier, who repeats angrily that she was terrified of M. Fourniret: "On June 24th 1991, you write to him, while he has been in prison since the previous day in Verdun for another assault. "I hope you will be with us soon." On June 25th in another letter: "I would give dearly to get you out of your, "summer residence." And again: "You are a very endearing little jailbird." Monique Olivier, suddenly stammering, separating snatches of phrases with odd inhalations, as though she is sipping burning tea: "He would be coming back out....The fear is there...."

J'avais peur de lui, en tout et pour tout !*

Monique Olivier, épouse et complice présumée de Michel Fourniret, a répété jeudi que la "peur" de son mari l'avait empêchée de le dénoncer entre 1987 et 2003, malgré un courrier de 1991, lu devant la cour d'assises des Ardennes, où elle lui témoigne son attachement.

I was totally afraid of him, in every way.

Monique Olivier, wife and alleged accomplice of Michel Fourniret, repeated on Thursday that, "fear," of her husband had prevented her from denouncing him between 1987 and 2003, in spite of a letter from 1991, read before the Ardennes Court of Assizes, in which she pledges her commitment to him.


"J'avais peur de lui, en tout et pour tout", a répété Monique Olivier aux avocats des parties civiles qui se sont relayés pour la questionner sur son absence de réaction lors du meurtre de Natacha Danais, le cinquième des sept jugés à Charleville-Mézières et que Michel Fourniret a reconnu. "Je n'étais pas capable de lui dire quoi que ce soit. Sachant ce qu'il était capable de faire, j'avais peur", a ajouté l'accusée jugée pour complicité dans plusieurs dossiers. Depuis mercredi, la cour examine le meurtre de Natacha, une adolescente de 13 ans, enlevée sur un parking de supermarché le 21 novembre 1990. Son corps avait été découvert trois jours après sa disparition sur une plage en Vendée.

"I was totally afraid of him in every way," Monique Olivier repeated to the lawyers for the civil parties, who took it in turns to question her about her absence of reaction to the murder of Natacha Danais, the fifth of the seven being tried at Charleville-Mézières and which Michel Fourniret has admitted. "I was not capable of telling him anything. Knowing what he was capable of doing, I was afraid." added the accused, on trial for complicity in several cases. Since Wednesday, the court has been examining the murder of Natacha, a 13 year-old teenager, abducted on a supermarket car park on November 21st 1990. her body had been discovered three days after her disappearance on a Vendée beach.

Dans un extrait de lettre, lue devant la cour par le substitut du procureur Xavier Lenoir, Monique Olivier témoignait pourtant de son attachement à son mari. "J'espère que tu seras libéré très vite (...) Tu sais que tu es un petit taulard très attachant. Et tu sais que je suis collante", écrivait-elle en juin 1991 à son mari alors qu'il était incarcéré pour des faits d'agression et violence. "La peur est quand même là. Cela n'empêche pas de vivre avec la peur", s'est-elle justifiée à nouveau à l'audience. Le meurtre de Natacha Danais est le dernier des dossiers examinés par la cour -sur les dix jugés- dans lequel est impliquée l'épouse du tueur en série présumé.

In an extract from the letter, read before the court by the prosecutor's deputy, Xavier Lenoir, Monique Olivier pledges, again, her commitment to her husband. "I hope that you will be freed very quickly (....) You know that you are a very endearing little jailbird. And you know that I am clingy," she wrote in June 1991 to her husband while he was in prison for acts of aggression and violence. "The fear is, all the same, there. Nevertheless, I live with the fear," she again justified herself to the court. The murder of Natacha Danais is the last of the cases being examined by the court - of the ten being tried - in which she is implicated, the wife of the alleged serial killer.

En début d'après-midi, Michel Fourniret regagne sa place avec une mine de papier mâché. Les traits creusés, plus gris que son pull, il peine visiblement à rester muet face au soupçon de viol post-mortem. Me Pierre Blocquaux qui, depuis le premier jour, assume son rôle difficile avec une dignité exemplaire, sollicite cinq minutes de suspension pour qu'il puisse, avec ses deux confrères, s'entretenir avec leur client. Lorsqu'ils reviennent, c'est au tour de Me Barz de s'isoler brièvement avec la famille Danais. Chacun comprend que l'accusé, à nouveau, réclame le huis clos. Réponse cinglante du camp des victimes : c'est non. L'Ardennais, qui avait reconnu n'avoir « pas de grandes révélations à faire », devient livide.

At the start of the afternoon, Michel Fourniret takes his place, looking like death warmed up. His features deeply lined, greyer than his sweater, he is visibly suffering in remaining silent faced with the suspicion of post-mortem rape. Me Pierre Blocquaux who, since the first day, has assumed his difficult role with an exemplary dignity, asks for a five minute adjournment, so that he may, with his two colleagues, confer with their client. When they return, it is the turn of Me Bartz to withdraw briefly with the Danais family. Everyone understands that the accused, once again, calls for the proceedings to be held in camera. The bitter response from the victims' camp: it is no. The Ardennes man, who had admitted not having, "any great revelations to make," becomes livid.

Le président Latapie embraye. Parfaitement dans son rôle, d'une grande justesse psychologique, il tente de raisonner l'entêté pathétique dont les réponses paraissent à présent de moins en moins sensées. Il ne parlera pas -pas aujourd'hui, en tout cas. Faut-il encore attendre, de cet homme qui tue des enfants, un sursaut de courage à l'heure du jugement ?
Devant la cour d'assises réunie à Charleville-Mézières, «l'ogre des Ardennes» n'a pas bronché face aux dires du légiste. «Il a juste passé un mot à son avocat, pour dire qu'il était prêt à en parler à huis clos», relate Me Sabine Barz. Demande refusée par les parties civiles, finalement «soulagées» d'en finir avec ce procès.

The president, Latapie, goes into action. Perfectly in his role, with great psychological soundness, he attempts to reason with the pathetic being whose responses seem at present to make less and less sense. He will not speak - not today in any case. Must he still await, from this man who kills children, a surge of courage at the hour of judgement? Before the court of assizes meeting in Charleville-Mézières, "the Ogre of the Ardennes," did not bother to speak to the Examiner. "All he did was pass a note to his lawyer, to say that he was ready to talk in camera." Me Sabine Bartz related. Request refused by the civil parties, finally, "relieved," to be finished with this trial.

L'après-midi, Michel Fourniret a fait une "dérogation" à sa résolution de mutisme en tentant de s'adresser directement aux parents de Joanna Parrish, une Britannique de 20 ans, tuée en mai 1990 près d'Auxerre. Le 11 mars il a été mis en examen pour ce meurtre qu'il a toujours nié. Roger Parrish et Pauline Sewell étaient présents à l'audience mercredi et jeudi pour l'examen du dossier Danais. L'accusé a invoqué un défaut de "mémoire" et nié une confusion entre les meurtres de Natacha et Joanna, pour expliquer une contradiction dans une déposition où il disait avoir entièrement dévêtu Natacha. Le corps de celle-ci a été retrouvé à moitié déshabillé, celui de Joanna l'était entièrement.

In the afternoon, Michel Fourniret made an, "exemption," to his resolution of silence by trying to directly address the parents of Joanna Parrish, a British woman aged 20, killed in May 1990 near Auxerre. On March 11th he was placed under investigation for this murder which he has always denied. Roger Parrish and Pauline Sewell were present at the hearing on Wednesday and thursday for the examination of the Danais case. The accused claimed a, "memory," failure and denied a confusion between the murders of Natacha and Joanna, to explain a contradiction in a statement where he said he had completely undressed Natacha. Her body had been found half-undressed, that of Joanna completely.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

Thursday, 17 April 2008

Fourniret trial: parents of Joanna Parrish are present in court.

Roger Parrish and Pauline Sewell, parents of Joanna Parrish.

16 avril 2008


Les parents de Joanna Parrish présents au tribunal.*

Les parents de Joanna Parrish, une Britannique de 20 ans, enlevée, violée et tuée en 1990 près d'Auxerre (Yonne), assistent depuis mercredi au procès devant les assises des Ardennes de Michel Fourniret, qui devrait être jugé ultérieurement pour l'assassinat de cette jeune femme.

The parents of Joanna Parrish are present in court.

The parents of Joanna Parrish, A British woman, aged 20, abducted, raped and killed in 1990 near Auxerre (Yonne), have attended the trial at the Ardennes Assizes since Wednesday, of Michel Fourniret, who is expected to be tried later for the murder of that young woman.


Michel Fourniret, qui comparait pour sept meurtres aggravés est également soupçonné de deux autres crimes, perpétrés près d'Auxerre, pour lesquels il a été mis en examen le 11 mars : ceux de Joanna Parrish et de Marie-Angèle Domèce, une handicapée de 19 ans disparue le 8 juillet 1988 et dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Michel Fourniret, who is appearing for seven aggravated murders, is also suspected of two other crimes, perpetrated near Auxerre, for which he was placed under investigation on March 11th; those of Joanna Parrish and of Marie-Angèle Domèce, a disabled girl, aged 19, who disappeared on July 8th 1988, and whose body has never been found.

Lorsque Michel Fourniret et (son épouse et complice présumée) Monique Olivier sont interrogés, il apparaît qu'ils confondent certaines affaires. Il y a des circonstances communes entre l'affaire de Joanna et celles de Natacha Danais et de Fabienne Leroy. C'est pour cela que nous sommes ici", a expliqué Roger Parrish, 75 ans, le père de Joanna, en présence de la mère de la jeune fille, Pauline Sewell, 63 ans. Joanna Parrish, une Britannique originaire de Leeds, assistante d'anglais dans un lycée d'Auxerre, avait été retrouvée morte, violée et étranglée, le 17 mai 1990 près de la ville.

While Michel Fourniret and (his wife and alleged accomplice) Monique Olivier were interrogated, it appears that they confuse certain cases. There are circumstances common to the cases of Joanna and those of Natacha Danais and Fabienne Leroy. "That is why we are here," explained Roger Parrish, Joanna's 75 year-old father, with the young woman's mother, Pauline Sewell, aged 63, also present. Joanna Parrish, a British woman, originally from Leeds, an English assistant at an Auxerre secondary school, had been found dead, raped and strangled, on May 17th 1990 near the town.

Depuis mercredi, la cour d'assises des Ardennes qui juge le couple Fourniret examine l'enlèvement et le meurtre de Natacha Danais, une adolescente de 13 ans enlevée le 21 novembre 1990 à Rezé (Loire-Atlantique). Son corps avait été retrouvé trois jours plus tard sur une plage de Vendée.

Since Wednesday, the Ardennes Assizes, which is trying the Fourniret couple, has been examining the abduction and murder of Natacha Danais, a teenager aged 13, abducted on 21st November 1990 at Rezé (Loire-Atlantique). Her body had been found three days later on a beach in Vendée.

A plusieurs reprises, l'accusé a dérogé à la règle qu'il s'était fixé au début du procès: observer un silence total.*

A plusieurs reprises, devant la cour d'assises des Ardennes, l'accusé Michel Fourniret a eu des mots avec Me Didier Seban, qui représente la famille de Jeanne-Marie Desramault, tuée en 1989. L'avocat défend également les parents de deux filles disparues étrangères à ce procès.
Il flaire la patte de Fourniret derrière l'enlèvement de la petite Estelle Mouzin à Guermantes (Seine-et-Marne), non loin de l'ancienne habitation de l'accusé, et le meurtre ancien de la Britannique Joanna Parrish dans l'Yonne, autre terre de prédilection du couple. Monique Olivier attribue d'ailleurs ce dernier crime à son mari et a été mise en examen, tout comme Michel Fourniret, voilà deux mois pour l'homicide de Joanna Parrish.

On several occasions, the accused has departed from the rule he made for himself at the start of the trial: to maintain a total silence.

On several occasions, before the Ardennes Court of Assizes, the accused Michel Fourniret has had words with Me Didier Seban, who is representing the family of Jeanne-Marie Desramault, killed in 1989. The lawyer is also representing the parents of two missing girls, outside of this trial.
He senses the hand of Fourniret behind the abduction of the little girl Estelle Mouzin at Guermantes (Seine-et-Marne) not far from the former home of the accused, and the murder of the British woman Joanna Parish in Yonne, another area favoured by the couple. Elsewhere, Monique Olivier attributes this latter crime to her husband and was placed under investigation, as well as Michel Fourniret, two months ago for the murder of Joanna Parrish.


Les insinuations de Didier Seban, teigneux et frontal, énervent au plus haut point Michel Fourniret qui a déjà piqué une colère contre lui lors d'une audience. «J'écris», avait-il tonné alors que Me Seban l'interpellait. Il refusait de se lever et de lui répondre : «Car je vous ai entendu proférer des âneries sur Estelle Mouzin», hurlait-il. Hors de lui, il lançait au Président qui tentait de le calmer : «JE NE CRIE PAS, JE GUEULE.»

Didier Seban's insinuations, nasty and head-on, were immensely annoying to Michel Fourniret, who had already gone ballistic with him during a hearing. "I am writing," he had thundered when Me Seban called on him. He refused to stand and to respond: "Because I heard you putting forward rubbish about Estelle Mouzin", he hurled. He also launched at the President, who was trying to calm him down: "I am not crying, I am shouting."

«Comment pouvez-vous vous tromper sur ce point, Michel Fourniret?»

Cet après-midi, Didier Seban a de nouveau insinué que Michel Fourniret doit confondre les scènes de crimes, et attribuer des détails à d'autres cas non élucidés. Ainsi, l'a-t-il alpagué sur les vêtements de Natacha Danais qu'il a transportée sur une plage de Vendée le 21 novembre 1990, morte étranglée et de deux coups de poinçon au coeur.

How could you get yourself mixed up on this point, Michel Fourniret?

This afternoon, Didier Seban again insinuated that Michel Fourniret must be confusing the crime scens, and attributing details to other outstanding cases. Thus, he was caught out about the clothing of Natacha Danais, killed by strangulation and two stab wounds to the heart, whom he had carried onto the beach at Vendée on November 21st 1990.


Dérogation

Me Seban, qui a posé une question sur Natacha Danais, lui fait remarquer son étrange association d'idées alors qu'il évoquait Natacha Danais: «C'est vous qui faites le rapport avec Joanna Parrish.» Fourniret: «La traduction était tellement évidente.» Me Seban poursuit: «Natacha a été retrouvée habillée alors que vous dites qu'elle était nue. Alors...?»

Exemption

Me Seban, who had asked a question about Natacha Danais, made him notice his strange association of ideas while he was talking about Natacha Danais: "It is you who is making the link with Joanna Parrish." Fourniret: "The interpretation is so obvious," continues Me Seban: "Natacha was found clothed while you say that she was naked. So...?


Fourniret annonce : «Je vais faire une dérogation à ma position de principe. Combien d'années se sont écoulées entre les faits (1990) et la relation des faits (2004)? De nombreuses années. Ma mémoire, je crois, est relativement bonne, détaillée, précise. J'ai emmagasiné pas mal de films dans ma mémoire. Mais ont été constatées des superpositions, des erreurs et des contradictions. Eh bien non monsieur Seban, je ne suis pas un surhomme, et ma mémoire n'est pas infaillible. Je pourrais essayer d'analyser, mais d'autres seront plus capables de le faire. Ce ne seraient que spéculations de ma part. Je m'abstiendrai, donc. Ce sont des erreurs de mémoire. Point. Contrairement à ce que vous pouvez penser Me Seban, vous n'êtes pas un ennemi.»

Me Seban: «Vous n'êtes pas non plus un ennemi, mais un accusé. Quand vous repassez le film, monsieur Fourniret, Natacha est -elle nue ou pas?» L'accusé rompt le ban: «J'ai terminé mon intervention.»

Fourniret announces: "I am going to make an exception to my position of principle. How many years have elapsed between these events (1990) and the telling of the events (2004) ? Many years. My memory, I think, is comparatively good, detailed, precise. Films are not stored badly in my memory. But there are overlays, errors and contradictions. And so, no Monsieur Seban, I am not superman, and my memory is not infallible. I could try to analyse it, but others will be more able to do that. These are only speculations on my part. I will abstain now. These are errors of memory. Point. Contrary to what you may think, Me Seban, you are not an enemy."

Me Seban: "You are not an enemy either, but an accused. When you replay the film. Monsieur Fourniret, Natacha is - she is naked or not?" The accused brings it to a close: "I have finished my contribution."

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html


Wednesday, 9 April 2008

Fourniret Trial: Fabienne Leroy - the ordeal for her family.

Jean-Pierre and Colette Leroy, parents of Fabienne.


On Monday April 7th, the family of Fabienne Leroy spoke in court about their daughter, her life and how she had crossed the path of the alleged serial killer, Michel Fourniret and his wife Monique Olivier. In a public place of justice, they faced the monster who had picked out their daughter and savagely taken her life, who now hides his evil behind his silence. Those parents deserve to know why that excuse for a human being killed their daughter, but he maintains his silence; a cowardly and totally self-centred act.

Transcription from Enfants Kidnappés:


"La brutalité du «pacte» des Fourniret glace les assises*

Des larmes ont coulé lundi lorsque les parents de Fabienne Leroy, assassinée en 1988, ont évoqué le souvenir de leur fille."

The brutality of the Fourniret's, "pact," freezes the Assizes.

Tears flowed on Monday when the parents of Fabienne Leroy, killed in 1988, evoked the memory of their daughter
.

Jean-Pierre Leroy : «M. Fourniret demande le huis clos. Mais à la reconstitution, alors qu'il n'y avait pas de public, il ne voulait pas parler, donnant pour excuse qu'il fallait remettre sa maison en état.»

Colette Leroy : «Fabienne est née le 23 avril 1968, sa sœur Valérie est arrivée dix minutes après. En Côte d'Ivoire, les jumeaux sont considérés comme porte-bonheur : il y avait un défilé incessant pour les voir, les caresser. Elles étaient petites, fragiles.»

Jean-Pierre Leroy: "M. Fourniret requests that the proceedings be held in camera. But at the discovery, when there was no public presence, he did not want to speak, giving the excuse that he had to put his house in order. "

Colette Leroy: "Fabienne was born on April 23rd 1968, her sister Valérie arrived ten minutes later. In Ivory Coast, twins are considered to be good luck: there was an endless queue to see them, to hold them. They were little and fragile."


Jean-Pierre Leroy : «Comme Fabienne était la plus robuste, je m'en occupais un peu plus. Nous avions 72 couches en coton à faire sécher : on prenait le fer à repasser pour aller plus vite… Lors de leur premier voyage en avion vers la France, elles ont voyagé tête-bêche dans un porte-bébé.»

Colette Leroy : «Elles parlaient entre elles un charabia que personne ne comprenait, et éclataient de rire. Elles ont marché le même jour. J'ai eu Fabienne dans ma classe. Je la revois, calme, un peu effacée, dans sa robe-uniforme à carreaux bleus et blancs.»

Jean-Pierre Leroy: "Because Fabienne was a little more robust, I spent a little more time with her. We had 72 cotton nappies to get dry: we had to make the iron fly very quickly....during their first airplane trip, they traveled head-to-toe in a carry-cot."

Colette Leroy: "Between themselves they spoke a gibberish that no one understood, and they would burst out laughing. They walked on the same day. I had Fabienne in my class. I see her again, calm a bit lost, in her blue and white checked uniform dress."


Jean-Pierre Leroy : «Nous som­mes rentrés en France en 1977. Fabienne a passé son bac à Laon, puis a entamé des études de biochimie. En fin de première année, elle a trouvé un stage à Châlons-en-Champagne. Nous n'avions pas prévu qu'elle croiserait ce couple maudit.»

Jean-Pierre Leroy: "We returned to France in 1977. Fabienne passed her Bac at Laon, then took up the study of biochemistry. At the end of the first year, she found an internship in Chalons-en-Champagne. We would not have anticipated that she would come across that cursed couple."

Je reconnais les faits!

Jean-Pierre Leroy : «Michel Fourniret a peut-être des qualités d'ouvrier, mais il n'a aucune qualité de cœur. Pour lui, le cœur est une cible qu'il faut atteindre, ou un organe qu'il faut arrêter.»

I acknowledge the facts!

Jean-Pierre Leroy: "Perhaps Michel Fourniret has the qualities of a worker, but he has no quality of the heart. For him, the heart is a target to be reached, or an organ which must be stopped."


Colette Leroy, à Monique Olivier : «Vous étiez enceinte de huit mois. Votre enfant bougeait en vous. Comment avez-vous pu agir ainsi ? J'ai honte pour vous. Vous n'êtes pas digne d'être mère.»

Jean-Pierre Leroy, les yeux levés vers un portrait de Fabienne : «Nous avons cette photo dans notre chambre. Nous la regardons, elle nous regarde. Je l'ai prise à Agadir. C'est moi qui avais mis, dans ses cheveux, une fleur de bougainvilliers.»

Colette Leroy, to Monique Olivier: "You were eight months pregnant. Your baby was moving within you. How could you have done this? I am ashamed for you. You are not worthy to be a mother."

Jean-Pierre Leroy, eyes raised towards a portrait of Fabienne: "We have this photo in our room. We look at her, she looks at us. I took it at Agadir. It was I who had placed a Bougainvillea flower in her hair."


Le 3 août 1988, la jeune fille est abordée, à la sortie d'un supermarché, par un couple en voiture. L'homme, vraisemblablement, lui demande de les guider jusqu'au cabinet d'un médecin pour soigner son épouse, enceinte et proche du terme. Elle est conduite dans une clairière, droguée sans doute, violée, tuée d'un coup de fusil à bout portant. La femme enceinte l'a tenue en joue, au moins pendant que l'homme la ligotait.

Pour la première fois, Michel Fourniret déclare : «Je reconnais les faits.» Dans un procès-verbal, il avait parlé du «gémissement inoubliable» de sa proie agonisante.

On August 3rd, 1988, on her way out of a supermarket, the young woman was approached by a couple in a car. The man, apparently, asked her to direct them to a doctor's surgery for the care of his wife, pregnant and close to term. She was driven to a clearing, no doubt drugged, raped, killed by a gunshot at close range. The pregnant woman held the gun to her cheek, at least while the man tied her up.

For the first time, Michel Fourniret declared: "I acknowledge the facts." For the record, he had spoken of the, "unforgettable whimpering," of his dying prey.


Enfants Kidnappés goes on to describe how Michel Fourniret broke his silence and spoke about Monique Olivier's involvement. He said that she had been physically present when Fabienne was killed, but, "morally absent." Monique Olivier said that he had lied when he said she had been there when Fabienne was shot.

On Tuesday, according to Enfants Kidnappés, during two lively exchanges with Me Didier Seban, lawyer for the civil parties, Fourniret had lost his cool and confused two cases, that of Fabienne and that of the British girl Joanna Parrish, who was found raped and strangled near Auxerre in 1990. Michel Fourniret was placed under investigation, on March 11th, 2008, for the murder of this young British woman.

Monday, 31 March 2008

Fourniret trial: the third day begins


http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

"Fourniret présent sans contrainte à son procès mais refuse de parler!!"

"Michel Fourniret s'est rendu sans contrainte lundi matin à l'audience de la cour d'assises des Ardennes à Charleville-Mézières où il est jugé depuis jeudi pour sept meurtres, après y avoir été amené de force vendredi alors qu'il voulait boycotter son procès. Michel Fourniret, qui aura 66 ans vendredi, est jugé pour sept meurtres de jeunes femmes ou adolescentes, précédés de viols ou tentatives, des crimes qu'il a reconnus, commis en France et en Belgique entre 1987 et 2001."

Fourniret appears at his trial without coercion, but refuses to speak.

On Monday morning, Michel Fourniret went, without coercion, to the hearing at the Ardennes Court of Assizes in Charleville-Mézières, where, since Thursday, he is being tried for seven murders, after having been brought by force on Friday when he wanted to boycott his trial. Michel Fourniret, who will be 66 on Friday, is being tried for seven murders of young women or teenagers, preceded by rape or attempted rape, crimes which he has admitted, committed in France and Belgium between 1987 and 2001.

"
Michel Fourniret a déclaré lundi au troisième jour du procès qu'il "confirmait (sa) position" de ne s'exprimer sur les faits reprochés qu'à condition d'un huis clos. "Ce week-end, la réflexion que j'ai menée m'a amené à confirmer ma position", a déclaré Michel Fourniret, qui était invité à s'exprimer sur le premier des dix dossiers pour lesquels il est jugé, celui de l'agression d'une adolescente belge de 13 ans en juin 2003 près de Namur (Belgique)."

On Monday, the third day of the trial, Michel Fourniret stated that he, "confirmed (his) position," only to speak on the allegations on condition that the proceedings were held in camera. "This weekend, the careful thinking which I went through, has led me to confirm my position," stated Michel Fourniret, who had been invited to speak on the first of ten cases for which he is being tried, that of the sexual assault of a 13 year-old Belgian teenager in June 2003 near Namur. (Belgium)

  • "Dans le cas d'un procès public, je ne parlerai que du bout des lèvres, il y a donc quantité d'informations que les familles seraient assurées de ne jamais avoir", a-t-il ajouté.
  • "Vous n'avez donc rien à dire sur ces faits du 26 juin 2003 ?", a de nouveau tenté le président de la cour, Gilles Latapie.
  • "Je brûle d'envie de les commenter mais je ne le peux pas", a rétorqué l'accusé qui comparaît au côté de sa femme Monique Olivier, poursuivie pour un des meurtres et pour complicité dans plusieurs autres."
  • "In the case of a public trial, I will only pay lip service. There is a wealth of information that the families can be assured of never having seen," he added.
  • "You have nothing to say, then, on the facts of 26th June 2003?" Gilles Latapie, president of the court, tried again.
  • "I am burning with a desire to comment, but I cannot do it," retorted the accused, who is appearing alongside his wife, who is being prosecuted for one of the murders and for complicity in several others.
"L'automobiliste qui a sauvé Marie, raconte..."

"Stéphanie Janton, l'automobiliste qui a pris en charge Marie enlevée le 26 juin 2003 à Ciney par Michel Fourniret, a retracé lundi matin devant la cour d'assises des Ardennes, cette journée qui a permis l'arrestation de Fourniret.
Marie, 13 ans, avait réussi à s'enfuir de la camionnette de Michel Fourniret où elle avait été entravée et s'est positionnée au milieu de la route. "A un carrefour, j'ai vu une jeune fille au milieu de la route qui faisait de grands signes", a dit Mme Janton qui, pensant à un accident, s'est arrêtée. "Elle m'a dit: 'Je viens d'être kidnappée à Ciney'", a-t-elle poursuivi, précisant que Marie était "apeurée, un peu perdue" et présentait des écorchures au poignet. L'automobiliste et Marie croiseront le véhicule de Fourniret qui avait fait demi-tour après la fuite de Marie. Le relevé du numéro de plaque permettra son interpellation."

The motorist who saved Marie, recounts....

Stéphanie Janton, the motorist who took charge of Marie, who was abducted in Ciney on June 26th 2003 by Michel Fourniret, retraced the journey, which led to Fourniret's arrest before the Ardennes Court of Assizes on Monday.
13 year-old Marie had managed to flee from Michel Fourniret's van where she had been tied up and placed herself in the middle of the road. "At a crossroads, I saw a young girl in the middle of the road, making huge signals," said Mme Janton who stopped, thinking there had been an accident. "She told me:'I have just been kidnapped in Ciney," she continued, noting that Marie was, "frightened, a little lost," and showed abrasions to the wrist. The motorist and Marie cross Fourniret's vehicle, which had done a U-turn after Marie's escape. Recording the registration number will allow his questioning.

"
Nouvelle victime: Une infirmière* !" Dans son document remis jeudi au président de la cour d'assises des Ardennes, Michel Fourniret avouait "une tentative d'homicide sur la personne d'un professionnel de la santé", évoquant ainsi l'enlèvement avorté d'une infirmière en 1994, sur le parking de l'hôpital de l'AZ-VUB à Jette, rapporte lundi le quotidien Le Soir. Michel Fourniret précise ne jamais avoir été entendu sur cette tentative d'homicide. Cette affaire mise à l'instruction à Dinant du chef de "tentative d'enlèvement", n'avait à ce jour, jamais débouché sur une inculpation, malgré des aveux de Monique Olivier. L'aveu écrit de Fourniret ravive ce dossier, commente Le Soir. "Le juge d'instruction Hanin sera avisé dès ce lundi des propos de M. Fourniret, dont nous n'avons pas encore reçu la signification officielle de la part des autorités judiciaires françaises", a précisé le premier substitut Philippe Morandini, en charge du dossier. "Il est évident que si M. Fourniret apporte des éléments nouveaux à un dossier jusqu'ici qualifié de tentative d'enlèvement, et non d'assassinat, il devra être interrogé sur ses affirmations et encourir, s'il échet, une inculpation dont il devra répondre devant les institutions belges", poursuit Philippe Morandini."

New victim: A nurse!

On Monday the daily newspaper, Le Soir, reports that in his document, handed to the president of the Ardennes Court of Assizes on Thursday, Michel Fourniret confessed to, "an attempted murder of a health professional," confessing also to the aborted abduction of a nurse in 1994, in the parking area of the AZ-VUB hospital in Jette.

Michel Fourniret notes never having heard of this attempted murder. This case, as told to the head of ,"attempted abduction," in Dinant, has not, to this day, resulted in an indictment, in spite of Monique Olivier's confession. Fourniret's written confession revives this case, comments Le Soir. "The investigating judge, Hanin, will be advised on Monday of M. Fourniret's words, of which we have not yet received official notification from the French legal authorities." said Philippe Morandini, acting head in charge of the case. "Obviously, if M. Fourniret brings new information to a case, so far qualified as an attempted abduction, and not murder, he would be questioned about his claims, and if relevant, would incur a charge which he would answer to before the Belgian authorities." continued Philippe Morandini.

"
Les lettres remises au juge."

"Si cela vous intéresse, vous pouvez télécharger les lettres que Fourniret à remis au Juge au premier jour de son procès en cliquant sur le lien ci-dessous:"

The letters handed to the judge.

If this interests you, you can download the letters which Fourniret handed to the judge on the first day of his trial by clicking on the link below.


Lettres de Fourniret - A télécharger ici

"Les victimes de Fourniret"

  • Isabelle Laville, 17 ans, disparue le 11 décembre 1987 à son retour de l'école à Auxerre. A l'époque Fourniret vient de s'installer avec Monique Olivier à Saint-Cyr-les-Colons (Yonne). Des restes du corps et des effets personnels sont retrouvés au fond d'un puits à Bussy-en-Othe (Yonne) en juillet 2006.
Isabelle Laville, aged 17, disappeared on December 11th 1987 on her way home from school. At that time, Fourniret had just moved in with Monique Olivier in Saint-Cyr-les-Colons (Yonne). The remains of her body and her personal effects were found at the bottom of a well in Bussy-en-Othe (Yonne) in July 2006.
  • Fabienne Leroy, 20 ans, disparue le 3 août 1988 dans la Marne. Son corps ensanglanté est découvert le lendemain à proximité du camp militaire de Mourmelon-le-Grand. Après le viol, elle a été tuée d'une balle tirée à bout portant en pleine poitrine.
Fabienne Leroy, aged 20, disappeared on August 3rd 1988 in La Marne. Her blood-covered body was discovered the next day near the Mourmelon-le-Grand military camp. After the rape, she had been killed by a bullet in the chest, fired at close range.
  • Jeanne-Marie Desramault, 21 ans, disparue le 18 mars 1989 à la gare de Charleville-Mézières. Son corps est retrouvé le 3 juillet 2004 au château du Sautou à Donchéry (Ardennes), ex-propriété des époux Fourniret. Monique Olivier est poursuivie comme coauteur du meurtre qui a été précédé d'une tentative de viol.
Jeanne-Marie Desramault, aged 21, disappeared on March 18th 1989 at the station in Charleville-Mézières. Her body was found on July 3rd 2004 at the Chateau du Satou in Donchéry (Ardennes), a former property of the Fourniret couple. Monique Olivier is charged with being co-perpetrator of the murder which was preceded by attempted rape.
  • Elisabeth Brichet, adolescente belge de 12 ans, enlevée le 20 décembre 1989 près de Namur. Son corps est retrouvé au château du Sautou le 3 juillet 2004, là encore sur les indications de Michel Fourniret après les dénonciations de son épouse.
Elisabeth Brichet, Belgian teenager aged 12, abducted on December 20th 1989 near Namur. Her body was found at the Chateau du Satou on July 3rd 2004, again on Michel Fourniret's instructions after the denounciations by his wife.
  • Natacha Danais, 13 ans, enlevée sur un parking d'hypermarché à Rezé (Loire-Atlantique) le 21 novembre 1990. Le corps est retrouvé trois jours plus tard sur une plage de Vendée.
Natacha Danais, aged 13, abducted from a hypermarket car park in Rezé (Loire-Atlantique) on November 21st 1990. Her body was found three days later on a Vendée beach.
  • Céline Saison, 18 ans, disparue le 16 mai 2000 après une épreuve de baccalauréat blanc à Charleville-Mézières. Son corps est retrouvé le 22 juillet 2000 dans un bois de Sugny en Belgique.
Céline Saison, aged 18, disappeared on May 16th 2000 after a baccalauréat exam in Charleville-Mézières. Her body was found on July 22nd 2000 in a Sugny wood in Belgium.
  • Mananya Thumpong, 13 ans, enlevée le 5 mai 2001 à sa sortie de la médiathèque de Sedan (Ardennes). Le corps est retrouvé le 1er mars 2002 à Nollevaux (Belgique). Comme pour l'assassinat de Céline Saison, aucune complicité n'est reprochée à Monique Olivier.
Mananya Thumpong, aged 13, abducted on May 5th 2001 as she came out of the library in Sedan (Ardennes). Her body was found on March 1st 2002 in Nollevaux (Belgium). Like the murder of Céline Saison, Monique Olivier is not charged with any complicity.

"
LES AUTRES DOSSIERS JUGES"

The other cases being tried.


  • Joëlle Parfondry, victime d'une tentative de viol et d'un vol avec arme dans son salon de toilettage pour chiens près de Namur le 19 janvier 1995.
Joëlle Parfondry, victim of attempted rape and armed robbery in her dog grooming salon near Namur on January 19th 1995.
  • Sandra, 14 ans, victime d'une tentative d'enlèvement à la gare de Gedinne (Belgique) le 12 février 2000.
Sandra, aged 14, victim of attempted abduction at the station in Gedinne (Belgium) on February 12th 2000.
  • Marie, 13 ans, enlevée le 26 juin 2003 à Ciney (Belgique). Après avoir été violentée, l'adolescente parvient à s'échapper, conduisant à l'arrestation de Fourniret."
Marie, aged 13, abducted on June 26th 2003 at Ciney (Belgium). After having been assaulted, the teenager managed to escape, leading to Fourniret's arrest.

LES ENQUETES ENCORE EN COURS

The Ongoing enquiries.

  • En Belgique, Michel Fourniret est inculpé pour le meurtre d'une jeune fille au pair disparue en 1992. Monique Olivier l'a accusé de ce meurtre qu'il nie.
In Belgium, Michel Fourniret is accused of the murder of a young au pair girl, who disappeared in 1992. Monique Olivier accuses him of this murder, which he denies.
  • En France, Michel Fourniret a avoué le meurtre en 1988 de Farida Hamiche, compagne d'un ancien codétenu, pour lui voler son or, issu du butin du célèbre "gang des postiches".
In France, Michel Fourniret has confessed to the 1988 murder of Farida Hamiche, partner of a former cell-mate, in order to rob her of the spoils of the famous , "gang des postiches."

  • A Charleville-Mézières il est mis en examen le 11 mars pour deux assassinats perpétrés près d'Auxerre : ceux de Marie-Angèle Domèce, une handicapée de 19 ans disparue le 8 juillet 1988 et dont le corps n'a jamais été retrouvé, et de Joanna Parrish, une assistante d'anglais de 20 ans retrouvée violée et étranglée le 17 mai 1990.Ces crimes, que Fourniret nie, sont les derniers de la liste dressée par Monique Olivier lorsqu'elle dénonce son mari en plusieurs étapes entre juin 2004 et juin 2005."
In Charleville-Mézières he was placed under investigation on March 11th for two murders carried out near Auxerre: that of Marie-Angèle Domèce, a young disabled woman, aged 19, who disappeared on July 8th 1988 and whose body has never been found, and of Joanna Parrish, an English assistant, aged 20, found raped and strangled on May 17th 1990. These crimes, which Fourniret denies, are the last of the list drawn up in several stages by Monique Olivier when she denounced her husband between June 2004 and June 2005.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

Enfants Kidnappés March 31st.