Saturday, 19 April 2008
Fourniret trial: Fabienne and Jeanne-Marie may also have been violated post-mortem
This is a continuation of the previous post concerning the case of Natacha Danais. I decided to post this Enfants Kidnappés article in two parts because it is very long and also because the details coming out at this trial are truly sickening. Writing up the trial reports has taken me to a place where I ponder the nature of evil. Does evil exist as a an energy or a force? For that matter, does goodness?
I do not believe that a person's soul can be evil. Yes, I do have a fundamental belief in the human soul and a belief that that soul is by its nature utterly pure. So, can I say that a person is evil or just that their actions or behaviour is evil? I think that what I come to is an idea that something is missing or distorted at the level of the person's emotional and mental processes. Genetic? I don't know and I am sure that most reputable scientists would hesitate to reach a conclusion on the subject. What I do think is that some people seem to become so poisoned at an emotional and mental level that what I would call the positive human emotions are absent or buried under so much toxicity that they hardly exist.
Michel Fourniret has brought evil into the courtroom in Charleville-Mézières. His odious presence there seems to be like a channel through which something awful flows through. If there is such a thing as, "pure evil," then there is something about Michel Fourniret, which has allowed him, as a person, to become a living conduit for it. At least, while he is in the hands of the judiciary, he is removed from perpetrating any further evil acts on young women and their families.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
Fabienne et Jeanne-Marie, elles aussi, pourraient avoir subi des outrages post-mortem.
Dans le cas de Natacha, deux éléments renforcent la suspicion. Primo, le médecin légiste a constaté en certains endroits intimes du petit corps (1,48m...), des traces suspectes. Le Pr Rodat émet deux hypothèses : l'utilisation de tampons hygiéniques, ou une pénétration « alors que la victime n'était plus vivante ». La mère de Natacha est interrogée par Me Sabine Barz, conseil de la famille. Elle est formelle : « Natacha n'avait eu ses règles que deux fois, et elle utilisait des serviettes. Je le sais parce que c'est moi qui les achetais ».
Secundo : lors de l'instruction, Michel Fourniret a déclaré qu'avant d'abandonner le cadavre sur une dune vendéenne, il a pris soin de le baigner dans l'océan pour éliminer les traces de souillure. Auparavant, il avait poignardé sa proie à trois reprises, avec un outil quelconque. Puis, comme la fillette se débattait encore, il l'avait étouffée en plaquant contre sa bouche et son nez l'une de ses « grosses paluches », comme dirait Me Didier Seban.
Fabienne and Jeanne-Marie, they too could have been violated post-mortem.
In the case of Natacha, two pieces of evidence reinforce suspicion. Firstly, the coroner found suspicious traces in certain intimate areas of the little body (1.48m) . Dr Rodat poses two hypotheses: the use of sanitary tampons, or a penetration, "while the victim was no longer living." Natacha's mother was questioned by Me Sabine Barz, lawyer for the family. She is definite. "Natacha had only had two periods, and she used towels. I know because it was I who bought them."
Secondly, during the indictment, Michel Fourniret stated that before he left the body on a Vendée dune, he took care to bathe it in the ocean to eliminate traces of soiling. Previously, he had stabbed his victim three times, with some tool or other. Then, when the little girl still struggled, he had suffocated her by placing one of his, "huge hands," over her mouth and her nose, as related by Me Didier Seban.
L'avocat général Nachbar : « Comme Jeanne-Marie, vous l'avez violée alors qu'elle était morte ? »
La famille pleure doucement. L'accusé refuse de répondre.
L'avocat général : « Vous la tuez une deuxième fois, Fourniret ! Vous entendez sa famille ? Vous êtes un monstre pédophile » !
L'accusé : « Je ne réagirai pas ».
La famille : « Heureusement! ».
Attorney General, Nachbar: "Like Jeanne-Marie, did you violate her when she was dead?"
The family cries softly. The accused refuses to respond.
Attorney General: "You are killing her a second time, Fourniret! Do you hear her family? You are a paedophile monster!"
The accused: "I will not respond."
The family: "Thankfully!"
C'est à cet instant que plusieurs personnes quittent la salle, écœurées. Michel Fourniret, pour autant, n'est pas un monstre. Il est bien pire que cela : un homme raté, qui fabrique à la chaîne des actes, des images, des mots, des silences, odieux. Une sorte de pellicule dont, au développement, on ne pourrait tirer qu'un négatif. Pourquoi la tentation de transformer certains criminels en créatures surnaturelles est-elle si forte qu'elle contamine même des magistrats ? La justice est-elle faite pour amplifier la voix de la meute qui gronde aux marches du palais ? L'audience se poursuit avec des questions adressées à Monique Olivier, laquelle, au bâtonnier Dupuis, affirme, pleine d'aplomb, qu'entre elle et son mari, « il n'y a jamais eu de pacte
It is at this moment that several people leave the room, sickened. Michel Fourniret, for so many, is not a monster. he is much worse than that: a wasted man, who manufactures a production line of odious acts, images, words and silences. A sort of film that can only be developed as a negative. Why is the temptation to transform certain criminals into supernatural creatures so strong that it affects even judges? Is justice made to amplify the voice of the mob that roars at the steps of the courthouse? The hearing continues with questions addressed to Monique Olivier, who, full of self-assurance, states to the president of the bar, that between her and her husband, "There was never a pact."
». Le jeune avocat général Xavier Lenoir, qui épaule, au ministère public, le dresseur de « monstre », place alors une intervention tranchante, remettant l'accusation à son juste niveau. A Mme Olivier, qui répète à l'envi qu'elle était terrorisée par M. Fourniret : « Le 24 juin 1991, vous lui écrivez, alors qu'il est incarcéré depuis la veille à Verdun, pour une autre agression : « J'espère que tu seras bientôt auprès de nous ». Le 25 juin, dans une nouvelle lettre : « Je donnerais cher pour te faire sortir de ta « résidence d'été » ». Et encore : « Tu es un petit taulard très attachant ». Monique Olivier, soudain bégayante, séparant ses bribes de phrases d'étranges aspirations, comme si elle sirotait un thé brûlant : « Il allait ressortir... La peur est là... »
The young attorney general, Xavier Lenoir, assistant at the public ministry, tamer of the, "monster," then makes a sharp intervention, taking the indictment back to its proper level. To Monique Olivier, who repeats angrily that she was terrified of M. Fourniret: "On June 24th 1991, you write to him, while he has been in prison since the previous day in Verdun for another assault. "I hope you will be with us soon." On June 25th in another letter: "I would give dearly to get you out of your, "summer residence." And again: "You are a very endearing little jailbird." Monique Olivier, suddenly stammering, separating snatches of phrases with odd inhalations, as though she is sipping burning tea: "He would be coming back out....The fear is there...."
J'avais peur de lui, en tout et pour tout !*
Monique Olivier, épouse et complice présumée de Michel Fourniret, a répété jeudi que la "peur" de son mari l'avait empêchée de le dénoncer entre 1987 et 2003, malgré un courrier de 1991, lu devant la cour d'assises des Ardennes, où elle lui témoigne son attachement.
I was totally afraid of him, in every way.
Monique Olivier, wife and alleged accomplice of Michel Fourniret, repeated on Thursday that, "fear," of her husband had prevented her from denouncing him between 1987 and 2003, in spite of a letter from 1991, read before the Ardennes Court of Assizes, in which she pledges her commitment to him.
"J'avais peur de lui, en tout et pour tout", a répété Monique Olivier aux avocats des parties civiles qui se sont relayés pour la questionner sur son absence de réaction lors du meurtre de Natacha Danais, le cinquième des sept jugés à Charleville-Mézières et que Michel Fourniret a reconnu. "Je n'étais pas capable de lui dire quoi que ce soit. Sachant ce qu'il était capable de faire, j'avais peur", a ajouté l'accusée jugée pour complicité dans plusieurs dossiers. Depuis mercredi, la cour examine le meurtre de Natacha, une adolescente de 13 ans, enlevée sur un parking de supermarché le 21 novembre 1990. Son corps avait été découvert trois jours après sa disparition sur une plage en Vendée.
"I was totally afraid of him in every way," Monique Olivier repeated to the lawyers for the civil parties, who took it in turns to question her about her absence of reaction to the murder of Natacha Danais, the fifth of the seven being tried at Charleville-Mézières and which Michel Fourniret has admitted. "I was not capable of telling him anything. Knowing what he was capable of doing, I was afraid." added the accused, on trial for complicity in several cases. Since Wednesday, the court has been examining the murder of Natacha, a 13 year-old teenager, abducted on a supermarket car park on November 21st 1990. her body had been discovered three days after her disappearance on a Vendée beach.
Dans un extrait de lettre, lue devant la cour par le substitut du procureur Xavier Lenoir, Monique Olivier témoignait pourtant de son attachement à son mari. "J'espère que tu seras libéré très vite (...) Tu sais que tu es un petit taulard très attachant. Et tu sais que je suis collante", écrivait-elle en juin 1991 à son mari alors qu'il était incarcéré pour des faits d'agression et violence. "La peur est quand même là. Cela n'empêche pas de vivre avec la peur", s'est-elle justifiée à nouveau à l'audience. Le meurtre de Natacha Danais est le dernier des dossiers examinés par la cour -sur les dix jugés- dans lequel est impliquée l'épouse du tueur en série présumé.
In an extract from the letter, read before the court by the prosecutor's deputy, Xavier Lenoir, Monique Olivier pledges, again, her commitment to her husband. "I hope that you will be freed very quickly (....) You know that you are a very endearing little jailbird. And you know that I am clingy," she wrote in June 1991 to her husband while he was in prison for acts of aggression and violence. "The fear is, all the same, there. Nevertheless, I live with the fear," she again justified herself to the court. The murder of Natacha Danais is the last of the cases being examined by the court - of the ten being tried - in which she is implicated, the wife of the alleged serial killer.
En début d'après-midi, Michel Fourniret regagne sa place avec une mine de papier mâché. Les traits creusés, plus gris que son pull, il peine visiblement à rester muet face au soupçon de viol post-mortem. Me Pierre Blocquaux qui, depuis le premier jour, assume son rôle difficile avec une dignité exemplaire, sollicite cinq minutes de suspension pour qu'il puisse, avec ses deux confrères, s'entretenir avec leur client. Lorsqu'ils reviennent, c'est au tour de Me Barz de s'isoler brièvement avec la famille Danais. Chacun comprend que l'accusé, à nouveau, réclame le huis clos. Réponse cinglante du camp des victimes : c'est non. L'Ardennais, qui avait reconnu n'avoir « pas de grandes révélations à faire », devient livide.
At the start of the afternoon, Michel Fourniret takes his place, looking like death warmed up. His features deeply lined, greyer than his sweater, he is visibly suffering in remaining silent faced with the suspicion of post-mortem rape. Me Pierre Blocquaux who, since the first day, has assumed his difficult role with an exemplary dignity, asks for a five minute adjournment, so that he may, with his two colleagues, confer with their client. When they return, it is the turn of Me Bartz to withdraw briefly with the Danais family. Everyone understands that the accused, once again, calls for the proceedings to be held in camera. The bitter response from the victims' camp: it is no. The Ardennes man, who had admitted not having, "any great revelations to make," becomes livid.
Le président Latapie embraye. Parfaitement dans son rôle, d'une grande justesse psychologique, il tente de raisonner l'entêté pathétique dont les réponses paraissent à présent de moins en moins sensées. Il ne parlera pas -pas aujourd'hui, en tout cas. Faut-il encore attendre, de cet homme qui tue des enfants, un sursaut de courage à l'heure du jugement ?
Devant la cour d'assises réunie à Charleville-Mézières, «l'ogre des Ardennes» n'a pas bronché face aux dires du légiste. «Il a juste passé un mot à son avocat, pour dire qu'il était prêt à en parler à huis clos», relate Me Sabine Barz. Demande refusée par les parties civiles, finalement «soulagées» d'en finir avec ce procès.
The president, Latapie, goes into action. Perfectly in his role, with great psychological soundness, he attempts to reason with the pathetic being whose responses seem at present to make less and less sense. He will not speak - not today in any case. Must he still await, from this man who kills children, a surge of courage at the hour of judgement? Before the court of assizes meeting in Charleville-Mézières, "the Ogre of the Ardennes," did not bother to speak to the Examiner. "All he did was pass a note to his lawyer, to say that he was ready to talk in camera." Me Sabine Bartz related. Request refused by the civil parties, finally, "relieved," to be finished with this trial.
L'après-midi, Michel Fourniret a fait une "dérogation" à sa résolution de mutisme en tentant de s'adresser directement aux parents de Joanna Parrish, une Britannique de 20 ans, tuée en mai 1990 près d'Auxerre. Le 11 mars il a été mis en examen pour ce meurtre qu'il a toujours nié. Roger Parrish et Pauline Sewell étaient présents à l'audience mercredi et jeudi pour l'examen du dossier Danais. L'accusé a invoqué un défaut de "mémoire" et nié une confusion entre les meurtres de Natacha et Joanna, pour expliquer une contradiction dans une déposition où il disait avoir entièrement dévêtu Natacha. Le corps de celle-ci a été retrouvé à moitié déshabillé, celui de Joanna l'était entièrement.
In the afternoon, Michel Fourniret made an, "exemption," to his resolution of silence by trying to directly address the parents of Joanna Parrish, a British woman aged 20, killed in May 1990 near Auxerre. On March 11th he was placed under investigation for this murder which he has always denied. Roger Parrish and Pauline Sewell were present at the hearing on Wednesday and thursday for the examination of the Danais case. The accused claimed a, "memory," failure and denied a confusion between the murders of Natacha and Joanna, to explain a contradiction in a statement where he said he had completely undressed Natacha. Her body had been found half-undressed, that of Joanna completely.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
Enfants Kidnappés: the McCanns' holiday apartment is to be re-let.
L'appartement sera à nouveau loué.
La propriétaire de l'appartement, d'où Madeleine a disparu au Portugal, veut le louer. Ruth McCann, la propriétaire de l'appartement 5a à Praia Da Luz, souhaite remettre en location la propriété de l'Ocean Club. Les revenus, bien légitime, de la location de l'appartement aux touristes, voulant séjourner à Praia Da Luz, s'élèvent à £ 19500 par an. L'appartement composé de deux pièces, est vide depuis le mois d'août. Le manque à gagner est indéniable. Toutefois, cette remise en location ne pourrait se faire avant le mois de juin. Selon certaines sources au Portugal, ce serait dû au fait que la PJ a encore besoin de l'appartement lors de la reconstitution prévue au mois de mai.
The apartment is to be re-let.
The owner of the apartment, from which Madeleine disappeared in Portugal, wishes to let it. Ruth McCann, the owner of apartment 5a in Praia da Luz, wants to put up the Ocean Club property for rent. The legitimate income from letting the apartment to tourists, holidaying in Praia da Luz, is raised to £19,500 a year. The apartment comprised of two rooms, has been empty since August. The loss of income is undeniable. However, the re-letting will not be able to be done before the month of June. According to certain sources in Portugal, this is due to the fact that the PJ still need the apartment during the reconstruction planned for the month of May.
Le journaliste maintient ses révélations.
Le journaliste espagnole, Nacho Abad, qui a divulgué à "Telecinco" des passages d'une audition de couple McCann, dit avoir des documents prouvant ses propos. "Si vous me demandez si j'ai des preuves de ce que j'avance, oui j'ai des preuves écrites. J'ai des documents". L'affirmation est de Nacho Adab, journaliste collaborateur du programme d'Anne Quintana sur Telecinco. Le journaliste s'est excusé de ne pas en dire plus et n'est pas surpris qu'on cherche à rejeter ces informations. "Ce que je peux dire, c'est que les McCann, eux-mêmes, ont confirmé tacitement cette version en parlant d'une fuite d'informations au sein de la PJ sans démentir l'information elle-même" avance le journaliste. La semaine dernière, Telecinco révélait un extrait d'un rapport de police faisant état des pleurs de Madeleine la veille de sa disparition et des propos de Kate suite aux réactions de Madeleine:
"Mère, pourquoi n'êtes vous pas venue, hier soir, alors que nous étions en train de pleurer ?" aurait dit Madeleine.
The journalist sticks to what he said.
The Spanish journalist, Nacho Abad, who divulged to, "Telecino," passages from the McCann couple's interview, said he had documents proving what he says. "if you ask me if I have proof of what I have put forward, yes I have written proof. I have documents." The assertion comes from Nacho Abad, a contributing journalist on Anne Quintana's programme for Telecino. The journalist apologised for not saying more about it and is not surprised that people are looking to refute the information. "What I can say, is that the McCanns themselves have tacitly confirmed this version by talking of a leak of information on the part of the PJ, without denying the information itself," the journalist says. Last week, Telecino revealed an extract from a police report, mentioning Madeleine's crying the day before her disappearance and Kate's subsequent suggestions about Madeleine's reactions.
"Mummy, why didn't you come, last night, when we were crying?" Madeleine is quoted as saying.
Dans le même rapport il serait écrit que: "Gerry et moi en avons parlé quelques minutes et nous avons décidé d'être plus vigilant auprès des enfants la nuit". La PJ continue de nier la moindre fuite en provenance de chez eux. Il est curieux de noter que c'est la première fois que le porte-parole des McCann accuse directement la PJ de fuite dans l'enquête. Pour toutes les autres fois, les accusations étaient plus diffuses. Quoi qu'il en soit, le Correio da Manha publie une information intéressante. Selon ce dernier, les documents dont question divulgués par le journaliste espagnole seraient des copies d'un rapport d'une agence de détectives engagé par les parents avant l'engagement de Metodo3. Notons que le journaliste espagnole avait promis plus de révélation dans l'émission de Telecinco du 15 avril dernier mais il n'en fût rien.
Quoted in the same report is: "Gerry and I discussed it for several minutes and we decided to be more watchful of the children at night." The PJ continues to deny that any leak came from them. It is curious to note that it is the first time that the McCanns' spokesperson directly accuses the PJ of leaks in the investigation. At all other times the accusations were more vague. Anyway, Correio da Manha publishes interesting information. According to the latter, the documents in question divulged by the Spanish journalist were copies of a report by a detective agency hired by the parents before they hired Metodo3. Note that the Spanish journalist had promised more revelations in the Telecino broadcast of April 15th, but there was nothing about it.
http://www.kidnapping.be/affairemaddie18a/index.html
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