Sunday, 18 May 2008

Enfants Kidnappés: Fourniret can neither be cured nor rehabilitated.


In the witness box on Thursday, presenting an expert psychiatric opinion on Michel Fourniret, Bernard Dufossez stated that Michel Fourniret was neither curable nor able to be rehabilitated in the current state of our knowledge. Michel Fourniret has confessed to seven aggravated murders and Thursday 15th May saw the opening of the twenty-sixth day of the trial.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html


Monique Olivier "dépendante" face au "braconnier" Fourniret.* Le tueur en série présumé Michel Fourniret s'est présenté en braconnier chassant de manière aléatoire et a renforcé ses accusations contre son épouse et co-accusée Monique Olivier, dont le profil psychologique, dressé jeudi, a révélé une personnalité dépendante. "J'étais à l'image du braconnier qui s'en va en ne sachant pas s'il va ramener à un faisan, un garenne ou rien du tout", a déclaré l'accusé à la 26e audience de son procès pour sept meurtres devant la cour d'assises des Ardennes. Profitant de son voeu de sortir du silence, la cour a souhaité revenir sur l'examen des sept crimes. Le tueur en série a nié avoir préparé ses agressions et s'est vivement défendu avoir ciblé en particulier Marie-Asuncion et Sandra Noirot, deux victimes qui avaient réussi à lui échapper. Isabelle Laville, 17 ans, première victime du couple en 1987, a été ciblée de "manière fortuite" selon Michel Fourniret, à la faveur "de courses dans un supermarché".

Monique Olivier "dependent" faced with Fourniret the "poacher." The alleged serial killer Michel Fourniret presented himself as a poacher, hunting in a chancy way and reinforced his accusations against his wife and co-accused Monique Olivier, whose psychological profile, presented on Thursday, revealed a dependent personality.

"I was the image of a poacher, going out not knowing whether he was going to bring back a pheasant, a warren or nothing at all," stated the accused on the 26th day of his trial for seven murders before the Ardennes court of assizes. Making the most of his vow to come out of his silence, the court wished to go back to the examination of the seven crimes. The serial killer denied having planned his assaults and keenly defended having targeted in particular Marie-Asuncion and Sandra Noirot, two victims who had succeeded in escaping from him. Isabelle Laville, aged 17, the couple's first victim in 1987, was targeted in a, "fortuitous manner," according to Michel Fourniret, like, "shopping in a supermarket."

Enlevée à la sortie de son lycée près d'Auxerre, elle avait été droguée, violée et tuée puis son corps avait été jeté dans un puits. Dans cette affaire, Michel Fourniret a reconnu une forme de préméditation, étant à la recherche d'une jeune fille à déflorer. Il a assuré avoir laissé les "détails" à charge de Monique Olivier, notamment le choix du médicament destiné à endormir Isabelle Laville. "Isabelle a été l'instrument du destin placé sur la route de ma préméditation", a-t-il dit, précisant que Monique Olivier était présente au moment de la tentative de viol. "Dès qu'il s'est agi d'en savoir plus sur la virginité de cette jeune fille, j'ai procédé de manière digitale et Monique Olivier était présente", a-t-il déclaré.

Abducted as she left her school near Auxerre, she had been drugged, raped and killed, then her body was thrown into a well. In this case, Michel Fourniret admitted a kind of premeditation, having been hunting for a young girl to deflower. He assured that he had left the, "details," to Monique Olivier, notably the choice of medication to put Isabelle Laville to sleep. "Isabelle was the instrument of fate placed on the path of my premeditation," he said, making clear that Monique Olivier was present at the time of the attempted rape. "As soon as it was about finding out more about the virginity of that young girl, I proceeded with my fingers and Monique Olivier was present," he declared.

Monique Olivier au crible* Les époux ont étalé leurs divergences sur le degré d'implication de Monique Olivier dans le viol et le meurtre de Fabienne Leroy en 1988, Michel Fourniret soutenant que sa conjointe avait assisté aux faits. "Je n'ai pas assisté au viol !", s'est défendue Monique Olivier. Michel Fourniret s'est montré agacé par son épouse. "Monique Olivier écoute son imagination, elle ment et le sait très bien", a-t-il répondu. "J'ai envie qu'elle respire un bon coup et qu'elle se dise : merde, j'ai envie d'être franche et de me sentir légère", a-t-il poursuivi. Mercredi, il l'avait traitée de "connasse" à l'audience. La personnalité de Monique Olivier a été passée au crible dans l'après-midi, avec le passage à la barre de trois psychiatres et psychologues l'ayant examinée. Décrite par l'un des experts comme une personne "dépendante" de Michel Fourniret, "quelqu'un qui n'a pas cherché à s'imposer", avec une tendance à la "victimisation", Monique Olivier a été néanmoins jugée "capable de contrôler ses actes".

Monique Olivier examined closely. The spouses have set out their differences over the degree to which Monique Olivier is implicated in the rape and murder of Fabienne Leroy in 1988, Michel Fourniret arguing that his wife had helped with the deeds. "I did not help with the rape!", Monique Olivier said in her own defence. Michel Fourniret showed his annoyance with his wife. "Monique Olivier listens to her imagination. She is lying and she knows it very well," he responded. "I want her to take a deep breath and say to herself: shit, I want to be free and to feel light," he continued. On Wednesday, he had called her, "stupid bitch," at the hearing. Monique Olivier's personality was examined closely in the afternoon, when three psychiatrists and psychologists who had examined her, came to the bar. Described by one of the experts as someone who was, "dependent," on Michel Fourniret, "someone who did not seek to impose herself," with a tendency to, "victimisation," Monique Olivier was nevertheless judged to be, "capable of controlling her actions."

Elle a fourni l'illustration de sa passivité lors d'un face-à-face avec Me Lombard, avocat des parties civiles, qui, l'enjoignant d'en "finir avec les trous de mémoire et les plaisanteries", lui a demandé ce qu'elle avait fait pour sauver la jeune Elisabeth Brichet, 12 ans, assassinée par son époux avec sa complicité. "Rien, je n'aurais rien pu faire", a-t-elle dit, mains tremblantes posées sur le micro et voix chevrotante. "Vous avez fait reculer les limites de la veulerie !", a alors tonné Me Lombard. Les experts ont aussi souligné son insensibilité envers les victimes - aucune trace de dépression n'a été relevée - et sa capacité à supporter les crimes de son époux sans éprouver de "stress post-traumatique" ni "regret spontané", dénotant une certaine force de caractère.

She provided an illustration of her passivity when, face to face with Me Lombard, lawyer for the civil parties, who, enjoining her to, "have done with the memory lapses and jokes," asked her what she had done to save the young Elisabeth Brichet, aged 12, who was killed by her husband with her complicity. "Nothing. I could have done nothing," she said, trembling hands placed on the microphone, voice quavering. "You have pushed the limits of spinelessness," Me Lombard then thundered. The experts also stressed her insensitivity towards the victims - no trace of depression was revealed - and her capacity to support her husband's crimes without experiencing, "post-traumatic stress," nor, "spontaneous regret," denoting some strength of character.

"J'ai un coeur et si le docteur vivait avec moi pendant un certain temps il verrait qu'il se trompe", a rétorqué Monique Olivier à un médecin-psychiatre, précisant qu'elle pleurait dans sa cellule, car elle ne voulait pas le faire "devant les victimes". "Et si j'avais une personnalité forte, j'aurais fait comme toutes les femmes de Michel Fourniret, je l'aurais quitté", a-t-elle ajouté. Vendredi, d'autres psychologues et psychiatres viendront témoigner et les débats porteront vraisemblablement sur un point controversé : le quotient intellectuel de Monique Olivier, estimé par les experts belges à 95 - c'est-à-dire dans la moyenne - et par un expert français à 131 - hautement supérieur.

"I have a heart and if the doctor were to live with me for any length of time, he would see that he is mistaken," retorted Monique Olivier to a psychiatrist, making clear that she cried in her cell, because she did not want to do it, "in front of the victims." "And if I had a strong personality, I would have done the same as all Michel Fourniret's women, I would have left him," she added. On Friday, other psychologists and psychiatrists will give evidence and the debates will be likely to cover a point of controversy: Monique Olivier's IQ, estimated by the Belgian experts as 95 - that means average - and by a French expert as 131 - highly superior.

Fourniret n'est pas réadaptable, selon un expert.* Michel Fourniret "n'est ni curable ni réadaptable dans l'état actuel de nos connaissances", a déclaré jeudi à la barre de la cour d'assises des Ardennes un expert psychiatre qui a examiné l'accusé pendant l'enquête. "Entendre Michel Fourniret expliquer ses crimes, c'est assez insupportable même quand on est un professionnel", a déclaré Bernard Dufossez, assurant que Michel Fourniret ne possédait pas la "simple humanité ordinaire". Le décrivant comme un homme manquant "totalement d'humilité, "vaniteux", l'expert a assuré que Michel Fourniret aimait "intellectualiser pour masquer ses pulsions sadiques et perverses" avant d'ajouter que l'accusé "était content d'être l'objet d'une étude". A une question de la défense, l'expert a assuré ne pas savoir comment l'on devenait Michel Fourniret. "Monique Olivier a supporté l'insupportable. Pour cela, il faut avoir une structure perverse", a-t-il dit de l'épouse de l'accusé qui comparait à ses cotés. Le couple est jugé pour une série de sept meurtres et plusieurs tentatives d'enlèvement.

Fourniret cannot be rehabilitated, according to an expert. Michel Fourniret, "is neither curable nor can he be rehabilitated in the current state of our knowledge," a psychiatrist who had examined the accused during the investigation, stated at the bar on Thursday. "To hear Michel Fourniret explain his crimes, is quite unbearable even when you are a professional," Bernard Dufossez stated, assuring that Michel Fourniret did not possess, "simple everyday humanity." Describing him as a man lacking, "totally in humility," "vain," the expert assured that Michel Fourniret liked, "to intellectualise to mask his sadistic and perverted compulsions," before adding that the accused, "was happy to be the subject of a study." To a question from the defence, the expert assured that he did not know how someone became Michel Fourniret. "Monique Oliver supported the insupportable. For that, it was necessary to have a perverted make-up," he said of the wife of the accused who appears with him. The couple are being tried for a series of seven murders and several attempted abductions.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

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