Saturday, 3 May 2008

Enfants Kidnappés - Josef Fritzl - whole nights in the cellar



Yesterday morning, on my way to work, I was listening to, "Thought For The Day." The presenter spoke about a Biblical reference to, "The mystery of evil," and of how some people can be so consumed by evil that they become, "a parody of a human being." While Michel Fourniret is on trial for seven abductions and murders of young women and girls, the news about Josef Fritzl and his evil treatment of his daughter and the seven children bursts into the world's media. Two very evil men, parodies of all that is human.

http://www.kidnapping.be/autriche/index.html

Des nuits entière dans la cave 01 mai 2008
La belle-soeur de Josef Fritzl a revélé aux enquêteurs qu'il descendait dans la cave tous les matins, souvent la nuit, pour «concevoir des plans de machines». Le choc passé, les langues se délient. Celle de l'accusé, tout d'abord : au cours de son interrogatoire, Josef Fritzl, le père autrichien qui a séquestré et violé sa fille pendant 24 ans dans sa cave sans fenêtre, où sont nés sept enfants de l'inceste, a reconnu qu'il avait menacé ses victimes de les empoisonner au gaz s'il devait lui arriver quelque chose.

Josef Fritzl's sister-in-law has revealed to the investigators that he went down to the cellar every morning, often at night to, "develop designs for machines." The shock happened, tongues were loosened. That of the accused, was first: in the course of his interrogation, Josef Fritzl, the Austrian father who imprisoned and raped his daughter for 24 years in a windowless cellar, where seven children were born of the incest, acknowledged that he had threatened to poison his victims with gas if anything should happen to him.

Six experts de la police effectuent aujourd'hui des «vérifications» dans l'abri anti-atomique souterrain de 60m2, pour savoir si un tel mécanisme existait réellement, ou si ces menaces n'avaient pour but que d'assurer son emprise sur ses victimes. La belle-soeur de Josef Fritzl a également révélé que cet homme passait souvent «la nuit entière» dans la cave de sa maison de Amstetten. «Il descendait tous les matins à sept heures dans la cave, soi-disant pour y concevoir des plans de machines qu'il vendait à des entreprises», ajoute dans le quotidien Österreich cette soeur cadette de l'épouse de Josef Fritzl, Rosemarie. «Rosi n'avait même pas le droit de lui apporter un café», continue-t-elle.

Today, six police experts carried out, "inspections," in the 60m2 underground nuclear fall-out shelter, to find out if such a device actually existed, or if his threats had no other purpose than to keep his hold over his victims. Josef Fritzl's sister-in-law also revealed that this man often spent, "the whole night," in the cellar of his house in Amstetten.
"Every morning he went down into the cellar at seven o'clock, telling us that he was going there to develop designs for machines which he was selling to businesses." the younger sister of Josef Fritzl's wife, Rosemarie, adds in the daily newspaper, Österreich. "Rosi did not even have the right to take him a coffee," she continues.

Condamné pour viol en 1960 La belle-sœur confirme dans cette interview la condamnation aujourd'hui rayée du casier judiciaire de Josef Fritzl à de la prison ferme pour viol à la fin des années 1960. «J'avais 16 ans quand il a été incarcéré et je trouvais ce délit répugnant, d'autant qu'il avait déjà quatre enfants avec ma sœur», a-t-elle témoigné. La police estime que Rosemarie, une femme décrite par sa soeur comme «dominée et constamment rabaissée en public» par un mari despotique, ignorait ses agissements dans la cave.

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Sentenced for rape in 1960. In this interview, the sister-in-law confirms Josef Fritzl's prison sentence for rape, at the end of the 1960s, now erased from police records. "I was 16 years old when he was imprisoned and I found this offence repugnant, especially as he already had four children with my sister," she said in her witness statement. The police think that Rosemarie, a woman described by her sister as, "dominated and constantly put down in public," by a despotic husband, was unaware of his activities in the cellar.

Mais ce point continue de susciter les interrogations de la presse autrichienne, le sérieux quotidien Kurier titrant «Que savait l'épouse?» Mercredi après-midi, la police effectuait des vérifications sur un meurtre inexpliqué en 1986 en Haute-Autriche près d'un restaurant de Josef Fritzl, a indiqué un responsable policier. «Il n'y a pas de lien direct mais le suspect était présent à ce moment là dans la région», a indiqué à l'AFP le directeur de la sécurité publique de Haute-Autriche Alois Lissl. La jeune fille de 17 ans avait été retrouvée morte victime d'abus sexuels sur les bords du lac Mondsee, non loin de la pension que possédait et habitait à ce moment là la famille Fritzl. La lourde porte en béton armé pose également des nombreuses questions aux enquêteurs. Commandée électroniquement, elle condamnait l'accès à l'abri antiatomique dans lequel Elisabeth a été détenue avec trois de ses sept enfants. «Nous avons demandé une expertise de cette porte imposante et sur le mécanisme de fermeture», a indiqué le chef de la police criminelle de Basse-Autriche, Franz Polzer.

But this point still raises questions for the Austrian press, the serious daily Kurier running a headline, "What did the wife know?" On Wednesday afternoon, the police carried out checks on an unexplained murder in 1986 in Haute-Autriche near a restaurant belonging to Josef Fritzl, a police officer stated. "There is no direct link, but the suspect was present at that time in the region." the Haute-Autriche director of public security stated to AFP. The young 17 year-old girl was found dead, the victim of sexual abuse, on the shores of the Mondsee lake, not far from the boarding house, which was owned by and lived in at that time by the Fritzl family. The heavy door of reinforced concrete also poses many questions for the investigators. Controlled electronically, it blocked access to the nuclear fall-out shelter in which Elisabeth was held with three of her seven children. "We have requested an expert opinion on this imposing door and on the closure mechanism." stated Franz Polzer, the chief officer of the Basse-Autriche criminal investigation police.

Il n'y avait pas de soupçons.

Le responsable des services sociaux, Heinz Lenze, a pris la défense de son équipe mardi en disant qu'elle avait procédé à toutes les vérifications qu'elle estimait nécessaires. «Il n'y avait pas de soupçon sur une éventuelle présence de la mère dans la cave de cette maison», a-t-il affirmé et donc pas de raison de procéder à une perquisition qui aurait peut-être permis de révéler l'affaire beaucoup plus tôt.
Depuis la première adoption en 1994 les assistantes sociales se sont rendues 21 fois chez les Fritzl pour constater que les enfants allaient bien.

There were no suspicions.

The head of social services, Heinz Lenze, came to the defence of his team on Tuesday, saying that they had proceeded with all the checks which they thought were necessary. "There were no suspicions about the actual presence of the mother in the cellar of that house," he stated and so, no reason to proceed to a search which perhaps would have allowed the case to be revealed much sooner.
Since the first adoption in 1994, the social workers have visited the Fritzls 21 times to make sure that the children were well.


La détention d'Elisabeth et de ses trois enfants aurait peut-être pu être écourtée, si l'équipe venue contrôler en 1999 la chaudière, située dans une pièce adjacente à l'abri souterrain où étaient séquestrées les victimes, avait pu imaginer ce qui se tramait derrière le mur.
«Ils n'avaient aucune chance de savoir ce qui se cachait derrière», a souligné un porte-parole des services municipaux, Hermann Gruber, interrogé par la télévision ORF.
Interrogé mardi sur les clichés publiés dans la presse montrant le supect en vacances en Thaïlande dans les années 1990, le chef de la police criminelle de Basse-Autriche, Franz Polzer, a indiqué que cette piste n'impliquait pas forcément une complicité d'une tierce personne pour nourrir les captifs en son absence. Le bunker comprenait un local où l'on pouvait stocker de la nourriture pour plusieurs semaines, selon lui.
Par ailleurs, la police a perquisitionné mardi cinq autres propriétés de Josef Fritzl, à la recherche d'autres abris identiques, mais sans succès.

The detention of Elisabeth and her three children would perhaps have been able to be cut short if the team which came in 1999 to fix the boiler, situated in a room adjacent to the shelter where the victims were held, could have imagined what was going on behind the wall.
"They had no opportunity to learn what was hidden behind it," stressed a spokesperson for the municipal services, Hermann Gruber, questioned by the television channel ORF.
Questioned on Tuesday about the snaps published in the press showing the suspect on holiday in Thailand in the 1990s, the chief of Criminal Police in Basse-Autriche, Franz Polzer, stated that this track did not necessarily implicate the complicity of a third party to feed the captives in his absence. The bunker had enough space for stocking food for several weeks, according to him.
Meanwhile, on Tuesday, the police searched five more of Josef Fritzl's properties, searching for identical shelters, but without success.

Stupeur et incompréhension

Mardi soir, des centaines d'habitants d'Amstetten, sous le choc, ont participé à une veillée aux chandelles pour donner un signe d'espoir après le drame. Un parterre de bougies a été formé sur la place principale de cette ville de 23.000 âmes, située à une centaine de km à l'ouest de Vienne.
La presse autrichienne, elle, continue de s'interroger. «Un aveu et 1.000 questions», titrait mardi le quotidien Kurier, estimant que la «double vie de Josef Fritzl cachait encore beaucoup de secrets».
Pour le quotidien Der Standard, «il est particulièrement choquant et révoltant de savoir que les voisins ne savaient rien, n'ont rien vu, tout en expliquant devant les caméras qu'ils avaient bien eu l'impression qu'il se passait quelque chose d'étrange».
Le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer a en revanche promis d'empêcher que l'image de son pays ne soit ternie par cette sordide histoire, deux ans après l'affaire Natascha Kampusch. «Il n'y a pas d'affaire d'Amstetten, il n'y a pas d'affaire de l'Autriche, il n'y a qu'un cas particulier», a-t-il souligné à la sortie du Conseil des ministres.

Fear and misunderstanding.

On Tuesday evening, hundreds of shocked Amstetten residents, held a candle lit vigil as a sign of hope after the drama. A border of candles was formed in the main square of the town of 23,000 inhabitants, situated a hundred kilometres from Vienna.
The austrian press continues to ask questions. "A confession and 1,ooo questions," was headlined on Tuesday by the daily Kurier, suggesting that the, "double life of Josef Fritzl was still hiding many secrets."
For the daily, Der Standard, "it is particularly shocking and revolting to know that the neighbours knew nothing, saw nothing, while explaining before the cameras that they had had the impression that something strange was going on."
The Austrian Chancellor, Alfred Gusenbauer, has however, promised to prvent the image of his country becoming tarnished by this sordid story, two years after the Natascha Kampusch case. "There is no Amstetten case, there is no Austrian case, there is only a particular case," he stressed on leaving the council of ministers.




Six mois d'enquête


Malgré les aveux de Josef Fritzl, Franz Polzer a estimé lundi que l'enquête pourrait durer encore «six mois».
Le temps d'examiner les pièces à conviction que les enquêteurs sortent par cartons entiers de la maison où l'homme a séquestré sa fille Elisabeth, 42 ans, pendant 24 ans, avec trois des sept enfants issus de la relation incestueuse qu'il lui a imposée.
Il faudra aussi attendre que les victimes, réunies à l'abri des médias dans un service psychiatrique d'une clinique d'Amstetten-Maurer, retrouvent un équilibre psychologique suffisant pour pouvoir supporter une audition.
Elisabeth, cinq de ses enfants et sa mère Rosemarie suivent chacun une thérapie individuelle même s'ils sont réunis dans une même unité de soins, car ils sont «tous traumatisés à des degrés divers», a souligné mercredi le responsable de la clinique, Berthold Kepplinger.

Six months of investigation.

In spite of Josef Fritzl's confessions, Franz Polzer estimated on Monday that the investigation could last more than, "six months." The time to examine the evidence which the investigators are bringing out in full boxes, from the house where the man imprisoned his daughter Elisabeth, aged 42, for 24 years, with three of the seven children born of the incestuous relationship, which he imposed on her.
It is also necessary to wait for the victims, sheltered together from the media in the psychiatric unit of a clinic in Amstetten-Maurer, to find sufficient psychological balance to be able to cope with a hearing.
Elisabeth, five of her children and her mother Rosemarie, are each on an individual course of therapy, even if they are together in the same care unit, because they are, "all traumatised to different degrees," the head of the clinic, Berthold Kepplinger, stressed on Wednesday.

Schizophrénie ou narcissisme

Le suspect a été pour sa propre protection isolé des autres détenus à la maison d'arrêt de Sankt-Pölten, où il a été incarcéré. «Nous lui assurons une protection très renforcée pour assurer le bon déroulement de la procédure judiciaire», a précisé le directeur de l'établissement. «Ces gens se situent tout en bas de la hiérarchie des détenus et sont particulièrement menacés», a-t-il souligné.
Resté muet lors de sa première audition par le juge d'instruction mardi, il devrait adopter la même attitude sur les conseils de son avocat Rudolf Mayer, spécialiste des cas médiatiques.
Avant toute chose son défenseur réclame une expertise psychiatrique. «Il faut déterminer si mon client est responsable de ses actes. Peut-être est-il schizophrène, il a tout de même eu une double vie», s'interroge-t-il dans le quotidien «Die Presse».

Schizophrenia or narcissism.

The suspect has been isolated from the other detainees for his won protection in the police holding cells where he has been locked up. "We guarantee him a very strong protection to guarantee the smooth course of the judicial process," stated the director of the establishment. "These people are at the bottom of the hierarchy of detainees and are particularly threatened," he stressed.
Remaining silent during his first hearing by the magistrate on Tuesday, he should adopt the same attitude on the advice of his lawyer, Rudolf Mayer, a specialist in high-profile media cases. First of all his defence lawyer calls for a psychiatric evaluation, "It is necessary to determine if my client is responsible for his actions. Perhaps he is schizophrenic, he had, anyway, a double life," he pondered in the daily, "Die Presse.
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