Thursday, 22 May 2008

Enfants Kidnappés 21/05/08: Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families about her active role.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

21/05/08

21 mai 2008

Monique Olivier accablée par les avocats des familles pour son rôle actif.

Des avocats des familles de victimes ont martelé mercredi devant la cour d'assises des Ardennes que Monique Olivier avait joué un rôle actif au côté de son mari, Michel Fourniret, dans les meurtres de cinq jeunes filles ou adolescentes commis entre 1989 et 2001. Au second jour des plaidoiries des parties civiles, les avocats ont une nouvelle fois accablé l'épouse du tueur en série présumé, jugé pour sept meurtres aggravés, en soulignant son rôle de "détonateur" dans l'équipée criminelle qu'elle a formée pendant dix-sept ans avec Michel Fourniret. Emboîtant le pas à Me Paul Lombard, qui avait dépeint mardi un "couple fusionnel où il y a une machine à tuer et une femme qui met en marche la machine", Me Didier Seban a dénoncé la culpabilité de Monique Olivier dans la "loterie sanglante" mise en oeuvre par le couple. "Ils se sont assistés, ils se sont aidés pour tuer Jeanne-Marie Desramault, pour la faire taire (...) Elle est l'auteur de ce meurtre autant que Fourniret", a déclaré l'avocat de la famille de l'étudiante, tuée en 1989.

Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families for her active role.

On Wednesday, before the Ardennes court of assizes, the lawyers for the victims' families, hammered home that Monique Olivier had played an active role with her husband, Michel Fourniret, in the murders of five young girls and teenagers, committed between 1989 and 2001. On the second day of the oral arguments for the civil parties, the lawyers once again overwhelmed the wife of the alleged serial killer, on trial for seven aggravated murders, stressing her role as, "detonator," in the criminal team which she formed for seventeen years with Michel Fourniret.
Following closely behind Me Paul Lombard, who on Tuesday had portrayed an, "intensely close couple where there is a killing machine and a woman who sets the machine in motion," Me Didier Seban denounced Monique Olivier's guilt in the, "bloody lottery," set up by the couple. "They assisted each other, they helped each other to kill Jeanne-Marie Desramault, to silence her (....) She is the perpetrator of this murder just as much as Fourniret," declared the lawyer for the family of the student, who was killed in 1989.


Accusée de complicité dans trois des homicides commis par son mari - ce qu'elle a reconnu pendant le procès -, Monique Olivier a fermement contesté avoir été co-auteur de ce meurtre. "Vous êtes deux tueurs en série qui n'en font qu'un", insiste l'avocat. Pour lui, l'ancienne garde-malade, qui accepte d'épouser Fourniret en juillet 1989, alors que le couple a déjà commis quatre meurtres, n'est pas "celle qu'elle veut bien dire". Pendant les débats, Monique Olivier n'avait cessé de répéter qu'elle avait agi sous la contrainte d'un mari qui la terrorisait. "Il lui suffisait d'un mot" pour dénoncer Michel Fourniret et s'en débarrasser, renchérit Me Sabine Barz, l'avocate de la famille de Natacha Danais, tuée en 1990.

Accused of complicity in three murders committed by her husband - which she has admitted during the trial - , Monique Olivier firmly contested having been co-perpetrator of this murder. "You are two serial killers who are one," insisted the lawyer. For him, the former nurse, who agreed to marry Fourniret in July 1989, when the couple had already committed four murders, is not, "the person she says she is." During the debates, Monique Olivier did not stop repeating that she had been under the control of her husband who terrified her. "It would have taken her just one word," to denounce Michel Fourniret and to be rid of him, continued Me Sabine Barz, lawyer for the family of Natacha Danais, who was killed in 1990.

Devant les neuf jurés, Me Hervé Dupuis, l'avocat des parents de Céline Saison, assassinée en 2000, avoue à son tour son impuissance à comprendre : "Comment une mère a pu élever, regarder son enfant grandir au quotidien avec des yeux d'assassin!", s'insurge-t-il dans une allusion à Sélim, le fils du couple Fourniret né en 1988. Fermant le ban des plaidoiries, Me Gérard Chemla, l'avocat des parents de Fabienne Leroy tuée en 1988 et de Mananya Thumpong assassinée en 2001, revient sur le rôle de cette "femme qui ne parle pas parce que tout ce qu'elle dit peut être mortel pour elle". "Qui était le chef? Michel Fourniret vous avez cru que c'était vous et qu'elle était votre troupe. Je pense que c'est le contraire", assène l'avocat. "Michel Fourniret n'est plus une énigme pour nous. Il est un grand pervers qui a reçu l'autorisation de tuer", ajoute-t-il.

Before the nine jurors, Me Hervé Dupois, lawyer for the parents of Céline Saison, who was killed in 2000, confesses in his turn his inability to understand: "How a mother could bring up and watch her son grow daily, with the eyes of a killer!", he protests strongly, alluding to Sélim, the Fourniret couple's son, born in 1988. Bringing the proceedings of the oral arguments to a close, Me Gérard Chemla, lawyer for the parents of Fabienne Leroy, who was killed in 1988 and of Mananya Thumpong, who was killed in 2001, reviewed the role of that, "woman who does not speak because everything she says could be fatal for her." "Who was the chief? Michel Fourniret you believed it was you and that she was your troop. I think it is the opposite," the lawyer hurls. "Michel Fourniret is no longer a mystery for us. He is a great evil who was given permission to kill," he adds.

Dans son box, Monique Olivier, comme la veille, reste sans réaction, la tête et les yeux baissés. A ses côtés, Michel Fourniret, figé sur son siège, garde le plus souvent les yeux fermés. Il reste impassible lorsque Me Barz évoque le possible viol post-mortem commis sur Natacha Danais, "cette domination ultime, cette déshumanisation". Au cours de leur plaidoirie, deux avocats ont également demandé que la justice et la police progressent dans l'identification des tueurs en série. "Le système n'a pas été à la hauteur. Il sait arrêter des voleurs (...) mais sait-il gérer le couple qui tue au hasard ?", s'est interrogé Me Chemla. "Il faut que le procès Fourniret serve de leçon. Il faut que l'on apprenne à travailler autrement", a demandé Me Seban. Les audiences reprennent jeudi à 13H00 avec le réquisitoire.

In her box, Monique Olivier, as on the previous day, shows no reaction, head and eyes lowered. Beside her, Michel Fourniret, motionless in his seat, mostly keeps his eyes closed. He remains impassive while Me Barz mentions the possible post-mortem rape committed on Natacha Danais, "that ultimate domination, that dehumanisation." In the course of their oral arguments, two lawyers also asked that the court and the police make progress in identifying serial killers. "The system has not been the best. It knows how to catch thieves (...) but does it know how to control the couple who kill at random?" Me Chemla asked himself. "Fourniret's trial must serve as a lesson. We must learn to work in other ways," Me Seban demanded. The hearing resumes on Thursday at 13.00 with the indictment.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html