Friday, 25 April 2008

Enfants Kidnappés 24/04/08: Monique Olivier cracks and cries.


http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

24 avril 2008

Fourniret reconnaît le viol d'une victime qu'il avait nié la veille*

Michel Fourniret est revenu sur ses déclarations de la veille en reconnaissant devant la cour d'assises des Ardennes, qui le juge pour sept meurtres aggravés, le viol de Céline Saison, une lycéenne de 18 ans, enlevée en 2000 et qu'il a avoué avoir tuée.
"Si je considère la question sous l'angle juridique, à ce moment-là je m'interdis toute nuance, et je dis oui, je reconnais cette inculpation" pour viol, a finalement déclaré l'accusé au président Gilles Latapie, qui s'était employé pendant plus de trente minutes à essayer de le faire parler.

Fourniret admits the rape of a victim, which he had denied the day before.

Before the Ardennes court of assizes, where he is on trial for seven aggravated murders, Michel Fourniret went back on his statements of the day before in admitting the rape of Céline Saison, a schoolgirl aged 18, abducted in 2000, whom he confessed to having killed.
"If I consider the question from a legal perspective, at this moment I forbid myself any subtlety, and I say yes, I admit that guilt," for rape, the accused finally stated to the president Gilles Latapie, who had been involved for more than thirty minutes in trying to make him talk.


Mercredi, au début de l'examen du dossier, l'accusé, 66 ans, avait reconnu l'enlèvement et l'assassinat de la lycéenne disparue le 16 mai 2000 à Charleville-Mézières, mais il avait contesté l'avoir violée. Lors de ses aveux en 2004 en Belgique, rapporté mercredi à la barre par un enquêteur de la police judiciaire de Reims, Michel Fourniret avait admis avoir "pénétré" sa victime, mais ne pas l'avoir "déflorée".

At the start of the examination of the case on Wednesday, the 66 year-old accused had admitted the abduction and murder of the schoolgirl, who disappeared on May 16th 2000 in Charleville-Mézières, but he had contested having raped her. During his confessions in 2004 in Belgium, reported on Wednesday at the bar by an investigator from the PJ of Reims, Michel Fourniret had admitted having, "penetrated," his victim, but not having, "deflowered," her.

Monique Olivier a craqué*

L'épouse du tueur en série présumé Michel Fourniret, qui comparaît à ses côtés pour complicité devant la cour d'assises des Ardennes, a fondu en larmes jeudi après-midi, près d'un mois après l'ouverture du procès. Alors que la cour écoutait le témoignage d'un médecin légiste belge qui avait procédé à l'autopsie du corps de Céline Saison, une lycéenne de 18 ans tuée en 2000 en Belgique, celle que son mari a longtemps appelée sa "mésange" a été secouée de sanglots pendant quelques minutes.

Monique Olivier cracked.

The wife of the alleged serial killer, Michel Fourniret, who appeared alongside him for complicity, before the Ardennes Court of Assizes, dissolved in tears on Thursday afternoon, nearly a month after the opening of the trial. While the court was listening to the witness statement of a Belgian coroner, who had carried out the autopsy on the body of Céline Saison, an 18 year-old schoolgirl, killed in 2000 in Belgium, the one whose husband had often called his, "chickadee," was shaken with sobs for a few minutes.


Le soir du meurtre de Céline, Fourniret lui avait raconté les faits*

Face au mutisme dans lequel s'est plongé son mari depuis le début du procès "faute de huis clos", les avocats de la partie civile ont vivement interpellé Monique Olivier sur son absence de réaction. "Elle participe autant que faire se peut. [...] Avec nous, elle craque. Il y a des jours, il faut que cela sorte", a expliqué Me Jean-Paul Delgenes, un de ses trois avocats commis d'office. Après avoir séché ses larmes, la complice de Fourniret a refusé de répondre à une question de l'avocat de la famille Saison, Me Hervé Dupuis. "Posez la question à Michel Fourniret", s'est-elle contentée de lâcher, des tremblements dans la voix. Pourtant, Monique Olivier connaît les faits. Le soir du meurtre de Céline Saison, Fourniret lui avait détaillé son crime et montré le visage de sa victime sur des photos retrouvées dans le sac de la lycéenne.

On the evening of Céline's murder, Fourniret had related the facts to her.

Faced with the mutism into which her husband had plunged himself since the start of the trial, "in the absence of huis clos," the lawyers for the civil parties questioned Monique Olivier strongly about her lack of reaction. "She participates as much as she can. (.....) With us, she cracks. There is time, this must come out," explained Me Jean-Paul Delanges, one of her three court-appointed lawyers. After drying her tears, Fourniret's accomplice refused to respond to a question from the Saison family's lawyer, Me Hervé Dupuis. "Put the question to Michel Fourniret," she contented herself with saying, her voice trembling. However, Monique Olivier knows the facts. On the evening of the murder of Céline Saison, Fourniret had detailed his crime and shown the face of his victim in the photos found in the schoolgirl's bag.


Couple diabolique*

"Une automate", c'est le mot qu'utilise Monique Olivier pour se qualifier. "Avec Michel Fourniret, on ne peut pas s'opposer", avait-elle admis le 2 avril dernier, au cinquième jour d'audience, après avoir exprimé des regrets pour sa participation à certains crimes reprochés à son mari sans pouvoir expliquer sa passivité. Cette mère de trois enfants a scellé son destin avec Fourniret en répondant à une petite annonce publiée le 12 septembre 1986 : "Prisonnier aimerait correspondre avec personne de tout âge pour oublier la solitude".

L'Ogre des Ardennes cherchait à l'époque l'âme soeur depuis sa cellule de Fleury-Mérogis où il purgeait une peine pour plusieurs agressions sexuelles. Obsédé par la virginité, Fourniret était à l'époque devenu furieux lorsqu'il avait appris que sa bien-aimée avait déjà connu d'autres hommes avant lui. Au fil de leurs correspondances épistolaires, elle lui avait promis de l'aider à trouver des filles vierges. Le couple diabolique était formé.

Le procès reprend lundi à 13H00 avec l'examen de la tentative d'enlèvement de Sandra Noirot, alors âgée de 14 ans, à Gédinne (Belgique) en 2000.

Diabolical couple.

"An automaton," is the word used by Monique Olivier to describe him. "With Michel Fourniret you couldn't disagree," she admitted on April 2nd, the fifth day of the hearing, after having expressed her regrets for having participated in certain crimes with which her husband is charged, without being able to explain her passivity. This mother of three children sealed her fate with Fourniret in answering a classified ad, published on September 12th 1986: "A prisoner would like to correspond with someone of any age to forget the loneliness.

At the time, the Ogre of the Ardennes was looking for a soul-sister from his cell in Fleury-Mérogis, where he was serving a sentence for several sexual assaults. Obsessed with virginity, Michel Fourniret had, at that time, become furious when he had learned that his beloved had already known other men before him. Throughout their correspondence, she had promised to help him to find virgin girls. The diabolical couple was born.


The trial resumes on Monday at 1pm, with the examination of the attempted abduction of Sandra Noirot, then aged 14, in Gédinne (Belgium) in 2000.


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