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Wednesday, 28 May 2008

As Fourniret goes to prison for the rest of his life, I honour Céline, Elisabeth, Estelle, Fabienne, Isabelle, Jeanne-Marie, Joanna, Mananya, Natacha

The Fourniret verdict is in:
Fourniret: 30 years before being considered for parole. (The most severe sentence allowed in French law.)
Olivier: 28 years before being considered for parole.

Sky News

BBC News

Today, as the Fourniret trial ends, I ask you to remember these nine beautiful young women, whose lives were tragically cut short. My thoughts and prayers are with the families of these young people. May they come to know some degree of closure and peace in their lives.




Enfants Kidnappés 27/05/08 - Fourniret wants to stay in the spotlight.

(The families of the victims.)


The Fourniret trial enters its final phase, with the summing up by the defence and the jury expected to retire to reach a verdict on Wednesday.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

Les familles des victimes*

Les familles des sept jeunes filles que Michel Fourniret a reconnu avoir tuées entre 1987 et 2001, ont formé un groupe uni et solidaire pendant les deux mois de procès devant les assises des Ardennes pour demander la vérité et surmonter les moments éprouvants du procès. "Pendant ces huit semaines terribles, vous avez fait preuve d'une force mentale exceptionnelle", a déclaré aux familles l'avocat général Francis Nachbar, en préambule de son réquisitoire, en leur souhaitant de trouver "l'apaisement" après ce "moment terrifiant".

The victims' families.

The families of the seven young girls whom Michel Fourniret admitted having killed between 1987 and 2001, formed a united and supportive group during the two months of the trial before the Ardennes Assizes to seek the truth and to cope with the difficult moments of the trial. "During these eight terrible weeks, you have shown exceptional mental strength," the Attorney General, Francis Nachbar, said to the families in the introduction to his arraignment, wishing for them to find, "calmness," after this, "terrifying time."


Soutenues par des psychologues et des responsables d'association d'aide aux victimes, elles ont toujours fait bloc pour supporter l'éprouvante lecture de l'acte d'accusation ou regarder Fourniret détailler froidement une mise à mort dans des aveux filmés en 2004 et diffusés à l'audience. Dès l'ouverture du procès le 27 mars, des membres des familles avaient expliqué devant des journalistes avoir passé symboliquement un "pacte de solidarité" en réponse au "pacte criminel" conclu par Michel Fourniret et son épouse Monique Olivier.

Supported by psychologists and representatives of the Victims' aid association, they have always formed a bloc to support the difficult reading of the indictment or to watch Fourniret coldly detailing a killing in his confessions, filmed in 2004 and screened at the hearing. From the opening of the trial on March 27th, the family members had explained to the journalists that they had symbolically agreed a, "pact of solidarity," in response to the, "criminal pact," signed by Michel Fourniret and his wife Monique Olivier.

Comme un rituel au début de l'examen de chaque dossier, les parents sont venus, à l'invitation du président de la cour Gilles Latapie, évoquer à la barre le souvenir des victimes. Inhabituelle lors d'un procès d'assises, cette démarche a donné lieu à des moments de forte émotion, marqués par d'intenses face-à-face avec les deux accusés. "Vous êtes une mère, mais vous n'êtes pas une maman!", a ainsi crié à l'adresse de Monique Olivier la mère d'Isabelle Laville, tuée en 1987.

Like a ritual, at the start of the consideration of each case, the parents came, at the invitation of the president of the court, Gilles Latapie, to bring to the witness box, memories of the victims. Unusual for an assizes trial, this approach resulted in moments of strong emotion, marked by intense face-to-face with the two accused. "You are a mother, but you are not a mum!" was shouted at Monique Olivier by the mother of Isabelle Laville, killed in 1987.

De son côté, le père de Céline Saison, assassinée en 2000, a imposé à l'accusé de le regarder dans les yeux, lui assénant: "J'ai tellement de haine que si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe". "Merci de vous être tu, merci de ne pas avoir ajouté, à la cruauté de vos actes, la cruauté de vos paroles", l'a aussi remercié ironiquement Brice Longhini, le beau-père de Mananya Thumpong, tuée en 2001, dans une allusion au "Sans huis clos, bouche cousue" formulé par Fourniret.

On his part, the father of Céline Saison, killed in 2000, forced the accused to look him in the eyes, hurling at him, "I have such hatred that if life permits, I will spit on your grave." "Thank you for being you, thank you for not having added to the cruelty of your actions the cruelty of your words," Brice Longhini, step-father of Mananya Thumpong, killed in 2001, also ironically thanked him, alluding to, "Without huis clos, mouth sealed," formulated by Fourniret.

Les parents d'Isabelle et de Fabienne, tuée en 1988, ont refusé de recevoir de l'accusé des explications écrites sur les derniers instants de leurs filles. La famille de Natacha Danais, retrouvée morte en 1990, a opposé une fin de non-recevoir aux deux heures de huis clos demandées par Fourniret, après la mise en évidence d'un possible viol post-mortem sur l'adolescente. C'est aussi "à l'unanimité" qu'elles ont décidé de déserter momentanément les bancs des parties civiles le 17 mai pour protester contre la volte-face de l'accusé, qui venait de revenir sur sa parole de s'exprimer sur les faits.

Au premier jour des plaidoiries des parties civiles, les membres des familles se sont tous présentés une rose blanche à la main en hommage aux jeunes filles disparues.

The parents of Isabelle and Fabienne, killed in 1988, refused to receive from the accused written explanations about their daughters' last moments. The family of Natacha Danais, found dead in 1990, rejected pleas by Fourniret for a two hour session in camera, after the disclosure of a possible post-mortem rape on the teenager. It was also, "unanimous," when they decided to momentarily leave the benches for the civil parties on May 17th to protest against the about-face of the accused, who had just gone back on his promise to explain the facts.

On the first day of the oral arguments for the civil parties, the family members all carried a white rose in honour of the missing young girls.


Fourniret veut garder la vedette jusqu'à la fin.*

Michel Fourniret a voulu garder la vedette jusqu'au dernier jour de son procès qui devait vraisemblablement se conclure mercredi par une condamnation à la prison à vie, dont son avocat a déjà indiqué qu'il ne ferait pas appel. Mardi, la cour d'assises des Ardennes, qui juge les époux Fourniret depuis le 27 mars pour une série de sept meurtres aggravés de jeunes filles, s'est retirée pour délibérer peu après 15H00, à la suite d'un nouveau coup d'éclat du principal accusé.

Fourniret wants to keep the spotlight right to the end.

Michel Fourniret has wanted to keep the spotlight until the last day of his trial, which will most likely conclude on Wednesday with a sentence of life imprisonment, on which his lawyer has already indicated, he will not appeal. On Tuesday, the Ardennes court of assizes, which has been trying the Fourniret couple since March 27th for a series of seven aggravated murders of young girls, retired to deliberate, a little after 3pm, following a new outburst by the principal accused.


Invité à s'exprimer en dernier, Michel Fourniret, 66 ans, s'est emparé d'un texte préparé à l'avance, rédigé pour partie en alexandrins, et dans une lecture d'une quinzaine de minutes a distribué ses bons et mauvais points aux acteurs du procès. Après avoir salué "plusieurs voix" sur les bancs des parties civiles, d'où parfois, selon lui, "a jailli l'étincelle", Michel Fourniret a enchaîné à l'adresse de l'avocat général Francis Nachbar: "il n'en fut pas de même, c'est sans surprise hélas, de la part d'un roquet". Il s'est en pris plusieurs fois au "petit Francis" - qui l'avait traité de "petit Fourniret" -, avant de réserver ses dernières piques à son épouse Monique Olivier, 59 ans, "une pauvre bonne femme incapable de nuire à quiconque individuellement"

Invited to speak last, Michel Fourniret, aged 66, grasped a pre-prepared text, composed partly in Alexandrine verse, and in a fifteen minute reading, he handed out his good and bad points to the actors in the trial. After having saluted, "several voices," on the civil parties' benches, from where, according to him, sometimes, "sparks flew," Michel Fourniret went on to address the Attorney General Francis Nachbar: "he has not been up to it, not surprising alas, for a yappy little dog." Several times he attacked, "little Francis" - who had treated him as, "little Fourniret" - before reserving his final cutting remarks for his wife Monique Olivier, aged 59, "a poor old woman, incapable of personally harming anyone."

Francis Nachbar avait requis jeudi les peines les plus lourdes du code pénal contre le couple, à savoir la réclusion criminelle à perpétuité assortie de mesures de sûreté différenciées pour l'un et l'autre en fonction de la date des crimes reprochés. Il les avait qualifiés de "fêlés" et de "criminels inhumains", des termes sur lesquels il a tenu à s'expliquer publiquement mardi après la clôture des débats, dans une démarche peu commune. "C'est le dossier qui est nauséabond (...), pas les mots utilisés", a-t-il justifié devant des dizaines de journalistes.

On Thursday Francis Nachbar had requested the penal code's heaviest sentences against the couple, namely life sentence with different minimum terms for each, as a ratio of the crimes committed. He had described them as, "bonkers," and as, "inhuman criminals," terms on which he committed himself to speak publicly on Tuesday after the closing debates, in an unusual approach, "It is the case that is nauseating (....), not the words used," he justifed himself before dozens of journalists.

La cour, qui devrait rendre son verdict mercredi après-midi, s'est exceptionnellement retirée pour délibérer, non au tribunal, mais dans une caserne de CRS à Charleville-Mézières, afin de répondre à un total de 75 questions. Dans la dernière plaidoirie, Me Pierre Blocquaux, avocat de Michel Fourniret, s'exprimant au nom d'une défense réduite au silence par l'accusé depuis le début du procès, a annoncé que son client ne ferait pas appel de la condamnation à venir et a pris le contre-pied de M. Nachbar en appelant à le juger comme un homme. Fourniret "appartient à notre humanité, hélas, quel que soit le caractère horrible des actes qu'il a pu commettre", a affirmé l'avocat, après avoir confié "l'épreuve" vécue lors de "ces deux mois épouvantables (...) au fond de l'horreur". Me Blocquaux a comparé la vie de l'accusé à "un champ de ruines" avec, outre les jeunes femmes ou adolescentes tuées, de multiples victimes "collatérales", telles une des filles de Fourniret qui s'est suicidée en 2006 "parce qu'elle ne supportait plus le poids de toutes ces affaires".

The court, which may deliver its verdict on Wednesday afternoon, unusually reitred to deliberate, not in the courthouse, but in the CRS barracks in Charleville-Mézières, in order to respond to a total of 75 questions. In the final oral arguments, Me Pierre Blocquaux, Michel Fourniret's lawyer, speaking on behalf of a defence reduced to silence by the accused since the start of the trial, announced that his client would not appeal the sentence to come and took the opposite stance to M. Nachbar in calling for him to be judged as a man. Fourniret, "belongs to the human race, alas, whatever the horrible character of the acts he may have committed," stated the lawyer, after having shared the, "test," lived through, "these two awful months (...) in the depths of the horror." Me Blocquaux compared the life of the accused to, "a field of ruins," with, as well as young girls and teenagers killed, many, "colateral," victims, such as one of Fourniret's daughters who committed suicide in 2006, "because she could no longer bear the weight of all these cases."

Il a de nouveau évoqué les "occasions manquées" d'arrêter un homme déjà condamné par le passé pour des agressions sexuelles, citant entre autres le classement sans suite par le parquet d'Auxerre de la plainte du père de la première victime, Isabelle Laville, tuée fin 1987 dans l'Yonne. Au total Fourniret doit répondre de sept meurtres de jeunes filles précédés de viol ou tentative, commis en France et en Belgique entre 1987 et 2001. Monique Olivier est accusée d'être co-auteure d'un des meurtres et complice de trois autres.

"Je regrette tout ce que j'ai fait. C'est tout", a simplement déclaré cette dernière mardi.

He (Fourniret's lawyer) again referred to the, "missed opportunities," to stop a man, already sentenced in the past for sexual assaults, citing amongst others the Auxerre prosecutor's classifying as non-action, the report from the father of the first victim, Isabelle Laville, killed at the end of 1987 in Yonne. In total Fourniret must answer for seven murders of young girls preceeded by rape or attempted rape, committed in France and Belgium between 1987 and 2001. Monique Olivier is accused of being co-perpetrator of one murder and complicity in three others.

"I regret everything that I have done. That is all," the latter stated simply on Tuesday.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

27/05/08


Thursday, 22 May 2008

Enfants Kidnappés 21/05/08: Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families about her active role.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

21/05/08

21 mai 2008

Monique Olivier accablée par les avocats des familles pour son rôle actif.

Des avocats des familles de victimes ont martelé mercredi devant la cour d'assises des Ardennes que Monique Olivier avait joué un rôle actif au côté de son mari, Michel Fourniret, dans les meurtres de cinq jeunes filles ou adolescentes commis entre 1989 et 2001. Au second jour des plaidoiries des parties civiles, les avocats ont une nouvelle fois accablé l'épouse du tueur en série présumé, jugé pour sept meurtres aggravés, en soulignant son rôle de "détonateur" dans l'équipée criminelle qu'elle a formée pendant dix-sept ans avec Michel Fourniret. Emboîtant le pas à Me Paul Lombard, qui avait dépeint mardi un "couple fusionnel où il y a une machine à tuer et une femme qui met en marche la machine", Me Didier Seban a dénoncé la culpabilité de Monique Olivier dans la "loterie sanglante" mise en oeuvre par le couple. "Ils se sont assistés, ils se sont aidés pour tuer Jeanne-Marie Desramault, pour la faire taire (...) Elle est l'auteur de ce meurtre autant que Fourniret", a déclaré l'avocat de la famille de l'étudiante, tuée en 1989.

Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families for her active role.

On Wednesday, before the Ardennes court of assizes, the lawyers for the victims' families, hammered home that Monique Olivier had played an active role with her husband, Michel Fourniret, in the murders of five young girls and teenagers, committed between 1989 and 2001. On the second day of the oral arguments for the civil parties, the lawyers once again overwhelmed the wife of the alleged serial killer, on trial for seven aggravated murders, stressing her role as, "detonator," in the criminal team which she formed for seventeen years with Michel Fourniret.
Following closely behind Me Paul Lombard, who on Tuesday had portrayed an, "intensely close couple where there is a killing machine and a woman who sets the machine in motion," Me Didier Seban denounced Monique Olivier's guilt in the, "bloody lottery," set up by the couple. "They assisted each other, they helped each other to kill Jeanne-Marie Desramault, to silence her (....) She is the perpetrator of this murder just as much as Fourniret," declared the lawyer for the family of the student, who was killed in 1989.


Accusée de complicité dans trois des homicides commis par son mari - ce qu'elle a reconnu pendant le procès -, Monique Olivier a fermement contesté avoir été co-auteur de ce meurtre. "Vous êtes deux tueurs en série qui n'en font qu'un", insiste l'avocat. Pour lui, l'ancienne garde-malade, qui accepte d'épouser Fourniret en juillet 1989, alors que le couple a déjà commis quatre meurtres, n'est pas "celle qu'elle veut bien dire". Pendant les débats, Monique Olivier n'avait cessé de répéter qu'elle avait agi sous la contrainte d'un mari qui la terrorisait. "Il lui suffisait d'un mot" pour dénoncer Michel Fourniret et s'en débarrasser, renchérit Me Sabine Barz, l'avocate de la famille de Natacha Danais, tuée en 1990.

Accused of complicity in three murders committed by her husband - which she has admitted during the trial - , Monique Olivier firmly contested having been co-perpetrator of this murder. "You are two serial killers who are one," insisted the lawyer. For him, the former nurse, who agreed to marry Fourniret in July 1989, when the couple had already committed four murders, is not, "the person she says she is." During the debates, Monique Olivier did not stop repeating that she had been under the control of her husband who terrified her. "It would have taken her just one word," to denounce Michel Fourniret and to be rid of him, continued Me Sabine Barz, lawyer for the family of Natacha Danais, who was killed in 1990.

Devant les neuf jurés, Me Hervé Dupuis, l'avocat des parents de Céline Saison, assassinée en 2000, avoue à son tour son impuissance à comprendre : "Comment une mère a pu élever, regarder son enfant grandir au quotidien avec des yeux d'assassin!", s'insurge-t-il dans une allusion à Sélim, le fils du couple Fourniret né en 1988. Fermant le ban des plaidoiries, Me Gérard Chemla, l'avocat des parents de Fabienne Leroy tuée en 1988 et de Mananya Thumpong assassinée en 2001, revient sur le rôle de cette "femme qui ne parle pas parce que tout ce qu'elle dit peut être mortel pour elle". "Qui était le chef? Michel Fourniret vous avez cru que c'était vous et qu'elle était votre troupe. Je pense que c'est le contraire", assène l'avocat. "Michel Fourniret n'est plus une énigme pour nous. Il est un grand pervers qui a reçu l'autorisation de tuer", ajoute-t-il.

Before the nine jurors, Me Hervé Dupois, lawyer for the parents of Céline Saison, who was killed in 2000, confesses in his turn his inability to understand: "How a mother could bring up and watch her son grow daily, with the eyes of a killer!", he protests strongly, alluding to Sélim, the Fourniret couple's son, born in 1988. Bringing the proceedings of the oral arguments to a close, Me Gérard Chemla, lawyer for the parents of Fabienne Leroy, who was killed in 1988 and of Mananya Thumpong, who was killed in 2001, reviewed the role of that, "woman who does not speak because everything she says could be fatal for her." "Who was the chief? Michel Fourniret you believed it was you and that she was your troop. I think it is the opposite," the lawyer hurls. "Michel Fourniret is no longer a mystery for us. He is a great evil who was given permission to kill," he adds.

Dans son box, Monique Olivier, comme la veille, reste sans réaction, la tête et les yeux baissés. A ses côtés, Michel Fourniret, figé sur son siège, garde le plus souvent les yeux fermés. Il reste impassible lorsque Me Barz évoque le possible viol post-mortem commis sur Natacha Danais, "cette domination ultime, cette déshumanisation". Au cours de leur plaidoirie, deux avocats ont également demandé que la justice et la police progressent dans l'identification des tueurs en série. "Le système n'a pas été à la hauteur. Il sait arrêter des voleurs (...) mais sait-il gérer le couple qui tue au hasard ?", s'est interrogé Me Chemla. "Il faut que le procès Fourniret serve de leçon. Il faut que l'on apprenne à travailler autrement", a demandé Me Seban. Les audiences reprennent jeudi à 13H00 avec le réquisitoire.

In her box, Monique Olivier, as on the previous day, shows no reaction, head and eyes lowered. Beside her, Michel Fourniret, motionless in his seat, mostly keeps his eyes closed. He remains impassive while Me Barz mentions the possible post-mortem rape committed on Natacha Danais, "that ultimate domination, that dehumanisation." In the course of their oral arguments, two lawyers also asked that the court and the police make progress in identifying serial killers. "The system has not been the best. It knows how to catch thieves (...) but does it know how to control the couple who kill at random?" Me Chemla asked himself. "Fourniret's trial must serve as a lesson. We must learn to work in other ways," Me Seban demanded. The hearing resumes on Thursday at 13.00 with the indictment.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html


Friday, 25 April 2008

Enfants Kidnappés 24/04/08: Monique Olivier cracks and cries.


http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

24 avril 2008

Fourniret reconnaît le viol d'une victime qu'il avait nié la veille*

Michel Fourniret est revenu sur ses déclarations de la veille en reconnaissant devant la cour d'assises des Ardennes, qui le juge pour sept meurtres aggravés, le viol de Céline Saison, une lycéenne de 18 ans, enlevée en 2000 et qu'il a avoué avoir tuée.
"Si je considère la question sous l'angle juridique, à ce moment-là je m'interdis toute nuance, et je dis oui, je reconnais cette inculpation" pour viol, a finalement déclaré l'accusé au président Gilles Latapie, qui s'était employé pendant plus de trente minutes à essayer de le faire parler.

Fourniret admits the rape of a victim, which he had denied the day before.

Before the Ardennes court of assizes, where he is on trial for seven aggravated murders, Michel Fourniret went back on his statements of the day before in admitting the rape of Céline Saison, a schoolgirl aged 18, abducted in 2000, whom he confessed to having killed.
"If I consider the question from a legal perspective, at this moment I forbid myself any subtlety, and I say yes, I admit that guilt," for rape, the accused finally stated to the president Gilles Latapie, who had been involved for more than thirty minutes in trying to make him talk.


Mercredi, au début de l'examen du dossier, l'accusé, 66 ans, avait reconnu l'enlèvement et l'assassinat de la lycéenne disparue le 16 mai 2000 à Charleville-Mézières, mais il avait contesté l'avoir violée. Lors de ses aveux en 2004 en Belgique, rapporté mercredi à la barre par un enquêteur de la police judiciaire de Reims, Michel Fourniret avait admis avoir "pénétré" sa victime, mais ne pas l'avoir "déflorée".

At the start of the examination of the case on Wednesday, the 66 year-old accused had admitted the abduction and murder of the schoolgirl, who disappeared on May 16th 2000 in Charleville-Mézières, but he had contested having raped her. During his confessions in 2004 in Belgium, reported on Wednesday at the bar by an investigator from the PJ of Reims, Michel Fourniret had admitted having, "penetrated," his victim, but not having, "deflowered," her.

Monique Olivier a craqué*

L'épouse du tueur en série présumé Michel Fourniret, qui comparaît à ses côtés pour complicité devant la cour d'assises des Ardennes, a fondu en larmes jeudi après-midi, près d'un mois après l'ouverture du procès. Alors que la cour écoutait le témoignage d'un médecin légiste belge qui avait procédé à l'autopsie du corps de Céline Saison, une lycéenne de 18 ans tuée en 2000 en Belgique, celle que son mari a longtemps appelée sa "mésange" a été secouée de sanglots pendant quelques minutes.

Monique Olivier cracked.

The wife of the alleged serial killer, Michel Fourniret, who appeared alongside him for complicity, before the Ardennes Court of Assizes, dissolved in tears on Thursday afternoon, nearly a month after the opening of the trial. While the court was listening to the witness statement of a Belgian coroner, who had carried out the autopsy on the body of Céline Saison, an 18 year-old schoolgirl, killed in 2000 in Belgium, the one whose husband had often called his, "chickadee," was shaken with sobs for a few minutes.


Le soir du meurtre de Céline, Fourniret lui avait raconté les faits*

Face au mutisme dans lequel s'est plongé son mari depuis le début du procès "faute de huis clos", les avocats de la partie civile ont vivement interpellé Monique Olivier sur son absence de réaction. "Elle participe autant que faire se peut. [...] Avec nous, elle craque. Il y a des jours, il faut que cela sorte", a expliqué Me Jean-Paul Delgenes, un de ses trois avocats commis d'office. Après avoir séché ses larmes, la complice de Fourniret a refusé de répondre à une question de l'avocat de la famille Saison, Me Hervé Dupuis. "Posez la question à Michel Fourniret", s'est-elle contentée de lâcher, des tremblements dans la voix. Pourtant, Monique Olivier connaît les faits. Le soir du meurtre de Céline Saison, Fourniret lui avait détaillé son crime et montré le visage de sa victime sur des photos retrouvées dans le sac de la lycéenne.

On the evening of Céline's murder, Fourniret had related the facts to her.

Faced with the mutism into which her husband had plunged himself since the start of the trial, "in the absence of huis clos," the lawyers for the civil parties questioned Monique Olivier strongly about her lack of reaction. "She participates as much as she can. (.....) With us, she cracks. There is time, this must come out," explained Me Jean-Paul Delanges, one of her three court-appointed lawyers. After drying her tears, Fourniret's accomplice refused to respond to a question from the Saison family's lawyer, Me Hervé Dupuis. "Put the question to Michel Fourniret," she contented herself with saying, her voice trembling. However, Monique Olivier knows the facts. On the evening of the murder of Céline Saison, Fourniret had detailed his crime and shown the face of his victim in the photos found in the schoolgirl's bag.


Couple diabolique*

"Une automate", c'est le mot qu'utilise Monique Olivier pour se qualifier. "Avec Michel Fourniret, on ne peut pas s'opposer", avait-elle admis le 2 avril dernier, au cinquième jour d'audience, après avoir exprimé des regrets pour sa participation à certains crimes reprochés à son mari sans pouvoir expliquer sa passivité. Cette mère de trois enfants a scellé son destin avec Fourniret en répondant à une petite annonce publiée le 12 septembre 1986 : "Prisonnier aimerait correspondre avec personne de tout âge pour oublier la solitude".

L'Ogre des Ardennes cherchait à l'époque l'âme soeur depuis sa cellule de Fleury-Mérogis où il purgeait une peine pour plusieurs agressions sexuelles. Obsédé par la virginité, Fourniret était à l'époque devenu furieux lorsqu'il avait appris que sa bien-aimée avait déjà connu d'autres hommes avant lui. Au fil de leurs correspondances épistolaires, elle lui avait promis de l'aider à trouver des filles vierges. Le couple diabolique était formé.

Le procès reprend lundi à 13H00 avec l'examen de la tentative d'enlèvement de Sandra Noirot, alors âgée de 14 ans, à Gédinne (Belgique) en 2000.

Diabolical couple.

"An automaton," is the word used by Monique Olivier to describe him. "With Michel Fourniret you couldn't disagree," she admitted on April 2nd, the fifth day of the hearing, after having expressed her regrets for having participated in certain crimes with which her husband is charged, without being able to explain her passivity. This mother of three children sealed her fate with Fourniret in answering a classified ad, published on September 12th 1986: "A prisoner would like to correspond with someone of any age to forget the loneliness.

At the time, the Ogre of the Ardennes was looking for a soul-sister from his cell in Fleury-Mérogis, where he was serving a sentence for several sexual assaults. Obsessed with virginity, Michel Fourniret had, at that time, become furious when he had learned that his beloved had already known other men before him. Throughout their correspondence, she had promised to help him to find virgin girls. The diabolical couple was born.


The trial resumes on Monday at 1pm, with the examination of the attempted abduction of Sandra Noirot, then aged 14, in Gédinne (Belgium) in 2000.


Enfants Kidnappés 23/04/08: Céline's father confronts Fourniret


Céline Saison's father confronted Michel Fourniret in the Court of Assizes in the Ardennes town of Charleville-Mézières, where Fourniret's trial is in its third week.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

Le père d'une victime impose à Michel Fourniret de le regarder dans les yeux*

La cour d'assises des Ardennes, qui examine depuis mercredi l'assassinat de Céline Saison, a assisté à un face-à-face intense entre le père de la victime et Michel Fourniret, qui a reconnu avoir tué la lycéenne de 18 ans en 2000, mais nie l'avoir violée. Comme lors de l'examen des précédents meurtres, le président de la cour, Gilles Latapie, a invité en début d'audience les parents de Céline, enlevée le 16 mai 2000 à Charleville-Mézières, à venir à la barre évoquer le souvenir de leur fille. Jean-Pierre Saison, accompagné par son épouse Maryline, s'est alors adressé au tueur en série présumé, jugé pour sept meurtres aggravés. "C'est la troisième fois qu'on se rencontre, deux fois vous avez fui, une fois en Belgique, une fois en France, lors des reconstitutions. Cette troisième fois est la bonne", lui a-t-il lancé, debout face au box des accusés. "Je veux simplement vous regarder, vous verrez peut-être à travers mes yeux le regard de Céline", a-t-il poursuivi avant de fixer en silence pendant quelques secondes Michel Fourniret. Ce dernier a fermé les yeux, avant de soutenir le regard de M. Saison. "J'ai tellement de haine que si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe", a ajouté le père.

A victim's father forces Michel Fourniret to look him in the eye.

The Ardennes court of assizes, which since Wednesday has been examining the murder of Céline Saison, saw an intense confrontation between the victim's father and Michel Fourniret, who admitted having killed the 18 year-old schoolgirl in 2000, but denied having raped her. As during the examination of the other murders, Gilles Latapie, president of the court, before the hearing, invited the parents of Céline, who was abducted in May 16th 2000, in Charleville-Mézières, to come to the bar to talk about their daughter. Jean-Pierre Saison, accompanied by his wife Maryline, then addressed the alleged serial killer, on trial for seven aggravated murders. "This is the third time we have met, twice you fled, once in Belgium, once in France during the reconstruction. This third time is right," he said, standing in front of the accused's box. "I simply want to look at you, you will perhaps see Céline's gaze through my eyes," he continued before staring in silence for a few seconds, at Michel Fourniret. The latter closed his eyes, before sustaining M. Saison's look. "I have so much hatred that if life allows me, I will spit on your grave," the father added.


Dans une salle annexe où près de 200 personnes -dont de nombreux habitants de Charleville- assistaient aux débats retransmis sur grand écran, le public a applaudi spontanément cette dernière remarque. Céline Saison, "timide et réservée" selon ses proches, avait disparu après avoir passé une épreuve de bac blanc à Charleville. Son corps avait été retrouvé le 22 juillet 2000 dans un bois en Belgique, près de la frontière. Devant la cour, Michel Fourniret a simplement reconnu l'enlèvement et l'assassinat de la lycéenne, mais il a contesté le viol. Lors de ses aveux en Belgique en 2004, il avait pourtant avoué l'avoir violée. "C'est la première fois qu'il conteste le viol de Céline Saison. C'est une fois de plus de la provocation", a estimé hors audience Me Hervé Dupuis, l'avocat de la famille.

In an annexe room, where nearly 200 people - many of them residents of Charleville-Mézières - were watching the debates transmitted to a large screen, the public spontaneously applauded this last remark. Céline Saison, "shy and reserved," according to her family, had disappeared after sitting a bac blanc exam in Charleville. Her body had been found on July 22nd 2000, in a wood in Belgium, near the border. Before the court, Michel Fourniret simply admitted the abduction and murder of the schoolgirl, but contested the rape. During his confessions in Belgium in 2004, however, he had confessed to having raped her. "This is the first time he has contested the rape of Céline Saison. It is one more time of provocation," Me Hervé Dupuis, lawyer for the family, suggested to the hearing.

A la barre, le commandant Daniel Bourgard de la police judiciaire (SRPJ) de Reims a rappelé les déclarations de l'accusé lors de ses aveux. Fourniret racontait avoir abordé la lycéenne au prétexte de la recherche d'une adresse. Il disait l'avoir obligée à se déshabiller sur un chemin isolé et à lui demander poliment de lui faire l'amour. Il expliquait l'avoir violée puis étranglée avec une ficelle, et concluait: "Son bras se lève une dernière fois, son visage boursouflé." En début d'audience, Jean-Pierre Saison s'est également adressé à Monique Olivier, 59 ans, épouse et complice présumée de Fourniret, qui n'est pas poursuivie dans cette affaire. "Quand on prend le cartable d'une jeune fille, dans lequel il y a des photos et qu'on prend un malin plaisir à regarder celle qui a été sacrifiée, pour moi vous êtes un peu coupable", a-t-il lancé à l'accusée.

At the bar, Daniel Bourgard, commander of the judicial police (SRPJ) of Reims, recalled the statements of the accused during his confessions. Fourniret recounted having approached the schoolgirl on the pretext of looking for an address. He said he had forced her to undress on an isolated road and asked her politely to make love to him. He explained having raped then strangled her with some string, and concluded: "She raised her arm a last time, her face swollen." Before the hearing, Jean-Pierre Saison also addressed Monique Olivier, aged 59, wife and alleged accomplice of Fourniret, who is not being charged in this case. "When you take a young girl's case, in which there are photos and you take a perverse pleasure in looking at that which has been sacrificed, for me you have some guilt," he said to the accused.

En 2004, elle avait déclaré que son mari lui avait montré sa victime sur des photographies trouvées dans le sac de la lycéenne. L'ancienne garde-malade a été à nouveau interpellée sur son absence de réaction. "Dans votre cas, y a-t-il une servitude volontaire?", lui a demandé une avocate des parties civiles, en reprenant le sujet de philosophie sur lequel avait planché la lycéenne avant son enlèvement. Monique Olivier n'a pas voulu répondre. Jeudi la cour poursuit l'examen du dossier Céline Saison.

In 2004, she had stated that her husband had shown her his victim in the photographs found in the schoolgirl's bag. The former nurse was again questioned about her lack of response. "In your case, was it a voluntary servitude?" a lwayer for the civil parties asked her, taking up the subject of philosophy, on which the schoolgirl had worked before her abduction. Monique Olivier did not want to respond. On Thursday the court continues the examination of the Céline Saison case.


Monday, 21 April 2008

Fourniret Trial: Céline and Joëlle (Enfants Kidnappés)

The third week of the Fourniret trial will be given over to the examination of the Céline Saison and Joëlle Parfondry cases. Joëlle is in court, reliving the trauma of a savage attack by Fourniret, which left her traumatised.

21 avril 2008

La 3ième semaine de procès sera consacrée à Joëlle et Céline.*

Elle va pouvoir souffler un peu, Monique Olivier. Plus de questions gênantes sur sa complicité, sur sa participation active ou passive aux faits criminels jugés par la cour d'assises des Ardennes. Les quatre derniers dossiers, qui seront examinés d'ici au 30 avril, ne concernent que Michel Fourniret, même si son épouse était dans le secret de ses expéditions. Chaque soir, en bon mari qui retrace sa journée, il détaillait ses menus travaux, ses pérégrinations et autres occupations, comme le viol et l'assassinat de la jeune Céline Saison ou l'agression sauvage de Joëlle Parfondry, une Belge gravement traumatisée qui sera entendue aujourd'hui .

The third week of the trial will be dedicated to Joëlle and Céline.

Monique Olivier can breath a little. No more embarrassing questions about her complicity, about her active or passive involvement in the criminal events being tried by the Ardennes Court of Assizes. The last four cases, which will be examined from now until April 30th, only concern Michel Fourniret, even if his wife was in on the secret of his expeditions. Each evening, like a good husband, who goes over his day, he would give details of his odd jobs, his travels and other occupations, such as the rape and murder of the young Céline Saison or the savage assault on Joëlle Parfondry, a seriously traumatised Belgian woman, who will be heard today.


Une mandarine dans la bouche*

Joëlle Parfondry est vivante parce qu'elle a eu la présence d'esprit de mentir : au violeur, elle a crié « je suis enceinte », simulé des douleurs au ventre. Fourniret en a perdu ses moyens. Pourtant, ce 19 janvier 1995, quand il arrive au salon de toilettage pour chiens à Jambes, en Belgique, il est déterminé à faire un sort à la propriétaire : « L'action était préméditée », avouera-t-il, d'où la cagoule sur le visage. Mains liées dans le dos, Joëlle est allongée nue et menacée d'un revolver et d'un couteau à cran d'arrêt. Il l'oblige à le supplier de lui « faire un petit plaisir » mais elle se débat, prétexte une grossesse. Très en colère, il lui met une mandarine dans la bouche pour la faire taire, l'empoigne par la nuque, lui frappe la tête contre le rebord de la douche. Fourniret vole chéquiers, argent et cartes de crédit, puis s'enfuit. Neuf ans après, Monique balance son mari. Joëlle apprend enfin le nom de son bourreau.

A mandarin in the mouth.

Joëlle Parfondry is alive because she had the presence of mind to lie: to the rapist, she shouted, "I am pregnant," and feigned stomach pains. Fourniret went to pieces. yet, on January 19th 1995, when he arrived at the dog grooming salon, in Belgium, he was determined to make short work of the owner: "The action was premeditated," he was to confess, through the hood over his face. Hands tied behind her back, Joëlle lay naked, threatened with a gun and a serrated knife. He forces her to provide him with, "giving a little pleasure," but she struggles, on the pretext of a pregnancy. Very angry, he places a mandarin in her mouth to silence her, grabs her by the neck, hits her head against the edge of the shower. Fourniret steals cheque books, money and credit cards, then he flees. Nine years later, Monique Olivier informs on her husband. Joëlle finally learns the name of her torturer.


Il était fier de lui*

Céline Saison, 18 ans, n'a pas eu la chance de déstabiliser Fourniret. Lorsque, le 16 mai 2000, elle quitte le lycée Chanzy de Charleville-Mézières après l'épreuve de philo au bac blanc, l'adolescente croise un automobiliste perdu. Pour l'aider à retrouver son chemin, la serviable Céline monte dans sa fourgonnette. « Sous la menace de l'aveugler avec de l'acide, expliquera le prévenu, je lui ai gentiment demandé de faire l'amour. » Le viol consommé, Céline est étranglée avec de la ficelle. Michel Fourniret rentre à la maison, vide le sac de la jeune Ardennaise, regarde avec Monique les photos du dernier voyage scolaire. Elle brûlera le tout le lendemain. Aux policiers en 2004, l'épouse benoîte dira que « M. Fourniret n'a pas manifesté de remords. Au contraire, il était fier de lui, comme d'habitude. »

He was proud of himself.

Céline Saison, aged 18, didn' have the chance to unsettle Fourniret. On May 16th 2000, when she is leaving the Chanzy de Charleville-Mézières school after a baccalauréat philosophy exam, the teenager comes across a motorist who is lost. To help him find his way, the helpful Céline climbs into his van. "Under the threat of blinding her with acid," the accused would explain, "I asked her kindly to make love." The rape achieved, Céline is strangled with string. Michel Fourniret goes home, empties the young Ardennes girl's bag, with Monique looks at the photos of the last school trip. She would burn everything the following day. To the police officers in 2004, the ingratiating wife was to say, "M. Fourniret showed no remorse. On the contrary, he was proud of himself, as usual."

********Transcript ends********

The families of Michel Fourniret's victims sit in the court and listen to the horrendous details. Joëlle Parfondry will relive the trauma of a violent rape. Yet, these people, whose lives were changed forever, are hearing that to Michel Fourniret and his wife, rape and murder were part of the everyday conversation of the evil pair. Fourniret returned home and related his day: a few odd jobs, a rape and murder. The violent murder of young girls and young women, was just another part of Michel Fourniret's day, to be related along with the odd jobs he did. The suffering of these young people and of their families must have meant absolutely nothing to him. I shall never have a way of understanding such evil lack of humanity.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

Enfants Kidnappés 21/04/08


Thursday, 27 March 2008

Isabelle, Fabienne, Jeanne-Marie, Elisabeth, Natacha, Céline, Mananya, Farida



As I was reading through the list of who had visited my blog today, where they were located and what search words they had used, I noticed that someone had been searching the name Céline Saison. When I read that I realised that these young girls and women, whose lives were taken violently by Michel Fourniret, were just lost in the articles I had posted, almost like incidentals in this courtroom drama that is Michel Fourniret.

So, here are their names and how old they were when they crossed the path of that monster Fourniret and were tragically lost to their families.

Elisabeth Brichet: 12 years old

Natacha Danais: 13 years old

Jeanne-Marie Desramault: 22 years old

Farida Hellegouarch

Isabelle Laville: 17 years old


Fabienne Leroy: 20 years old

Céline Saison: 18 years old

Mananya Thumpong: 12 years old


May this trial and its conclusion bring some peace to the families of these young women.