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Tuesday, 1 July 2008

Fourniret and Olivier: preliminary hearings on murders of Joanna Parrish and Marie-Angèle Domece

Preliminary hearings are taking place in Liège to establish if Michel Fourniret and Monique Olivier should stand trail for two more murders, those of Joanna Parrish and Marie-Angèle Domece.

























30 juin 2008


Monique Olivier nie être impliquée dans le meurtre et la disparition de deux jeunes femmes.


Monique Olivier a nié devant les juges d'instruction de Charleville-Mézières (Ardennes) être impliquée dans le meurtre et la disparition de deux jeunes femmes en 1988 et 1990 dans l'Yonne, a-t-on appris auprès des avocats des familles de Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece. Réfutant ses aveux de 2005, où elle indiquait avoir participé à leur enlèvement avec son mari, l'épouse de Michel Fourniret devrait être confrontée dans les prochaines semaines aux policiers qui, selon elle, l'auraient violentée et poussée à ces déclarations.

Monique Olivier denies being involved in the murder and disappearance of two young women.

We have learned from the lawyers for the families of Joanna Parrish and Marie-Angèle Domece that Monique Olivier, before the Charleville-Mézières (Ardennes) magistrates, denied being involved in the murder and disappearance of two young women in 1988 and 1990 in Yonne. Refuting her confessions of 2005, in which she indicated having participated in their abduction with her husband, Michel Fourniret's wife will be challenged in the coming weeks by police officers who, according to her, had sexually assaulted her and pushed her into those statements
.

"Elle dit maintenant qu'il ne s'est rien passé au sujet de Joanna Parrish", affirme Me Didier Seban, l'avocat des parents de cette Britannique de 20 ans, retrouvée violée et étranglée le 17 mai 1990 à Monéteau (Yonne). Pourtant le 14 février 2005, Monique Olivier, condamnée récemment à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 28 ans pour sa complicité dans cinq meurtres, avait avoué aux policiers belges et français comment elle avait enlevé avec son mari une jeune femme pouvant correspondre au signalement de Joanna. Elle avait aussi accusé son mari du kidnapping et du meurtre de Marie-Angèle Domece, disparue le 8 juillet 1988 alors qu'elle se rendait à pied la gare d'Auxerre.

"She now says that nothing took place on the subject of Joanna Parrish," states Me Didier Seban, lawyer for the parents of the 20 year-old British girl, found raped and strangled on May 17th 1990 in Monéteau (Yonne). However, on February 14th 2005, Monique Olivier, recently sentenced to life imprisonment with a minimum term of 28 years for complicity in five murders, had confessed to the Belgian and French police how she had abducted, with her husband, a young woman corresponding to Joanna Parrish's description. She had also accused her husband of the kidnapping and murder Marie-Angèle Domece, who disappeared on July 8th 1988, while she was on her way on foot to the station at Auxerre.

"Elle assure qu'elle a dit n'importe quoi sous la pression des enquêteurs", a ajouté Me Pierre Gonzalez de Gaspard, l'avocat de la famille Domece. En revanche, elle insinue que son mari aurait repéré cette jeune fille à Saint-Cyr-les-Colons, un village proche d'Auxerre où le couple a habité à la sortie de prison de l'Ardennais. Mais elle ne sait pas ce qu'il est ensuite advenu d'elle. "Il est clair que Monique Olivier a très mal vécu son procès et n'en veut pas un nouveau", explique Me Seban qui reconnait être "déçu" par cette audition de trois heures qui s'est déroulée au tribunal de grande instance de Charleville-Mézières. Michel Fourniret devrait être lui interrogé le 3 juillet au sujet de ces deux affaires. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pout sept meurtres avoués, l'ancien ouvrier a toujours nié être impliqué dans ces deux autres affaires criminelles.

A l'issue de ces auditions, les deux juges d'instruction pourraient rapidement mettre un terme à cette information judiciaire et décider du renvoi éventuel des deux mis en examen devant une nouvelle cour d'assises.

"She says that she said nothing at all under pressure from the investigators," added Me Pierre Gonzalez de Gaspard, lawyer for the Domece family. On the other hand, she implies that her husband had picked out this young girl in Saint-Cyr-les-Colons, a town close to Auxerre where the couple lived when the Ardennes man came out of prison. But she does not know what subsequently became of her. "It is clear that Monique Olivier lived through her trial very badly and does not want another," explains Me Seban, who admitted being, "disappointed," by the three hour hearing which took place at the Charleville-Mézières High Court. Michel Fourniret should be questioned on July 3rd about these two cases. Sentenced to life in prison without parole for seven confessed murders, the former workman has always denied being involved in these two other criminal cases.

Following these hearings, the two magistrates could quickly bring this criminal investigation to an end and decide to possibly send the two under investigation before a new assizes court.


http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

30/06/08

Thursday, 22 May 2008

Enfants Kidnappés 21/05/08: Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families about her active role.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

21/05/08

21 mai 2008

Monique Olivier accablée par les avocats des familles pour son rôle actif.

Des avocats des familles de victimes ont martelé mercredi devant la cour d'assises des Ardennes que Monique Olivier avait joué un rôle actif au côté de son mari, Michel Fourniret, dans les meurtres de cinq jeunes filles ou adolescentes commis entre 1989 et 2001. Au second jour des plaidoiries des parties civiles, les avocats ont une nouvelle fois accablé l'épouse du tueur en série présumé, jugé pour sept meurtres aggravés, en soulignant son rôle de "détonateur" dans l'équipée criminelle qu'elle a formée pendant dix-sept ans avec Michel Fourniret. Emboîtant le pas à Me Paul Lombard, qui avait dépeint mardi un "couple fusionnel où il y a une machine à tuer et une femme qui met en marche la machine", Me Didier Seban a dénoncé la culpabilité de Monique Olivier dans la "loterie sanglante" mise en oeuvre par le couple. "Ils se sont assistés, ils se sont aidés pour tuer Jeanne-Marie Desramault, pour la faire taire (...) Elle est l'auteur de ce meurtre autant que Fourniret", a déclaré l'avocat de la famille de l'étudiante, tuée en 1989.

Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families for her active role.

On Wednesday, before the Ardennes court of assizes, the lawyers for the victims' families, hammered home that Monique Olivier had played an active role with her husband, Michel Fourniret, in the murders of five young girls and teenagers, committed between 1989 and 2001. On the second day of the oral arguments for the civil parties, the lawyers once again overwhelmed the wife of the alleged serial killer, on trial for seven aggravated murders, stressing her role as, "detonator," in the criminal team which she formed for seventeen years with Michel Fourniret.
Following closely behind Me Paul Lombard, who on Tuesday had portrayed an, "intensely close couple where there is a killing machine and a woman who sets the machine in motion," Me Didier Seban denounced Monique Olivier's guilt in the, "bloody lottery," set up by the couple. "They assisted each other, they helped each other to kill Jeanne-Marie Desramault, to silence her (....) She is the perpetrator of this murder just as much as Fourniret," declared the lawyer for the family of the student, who was killed in 1989.


Accusée de complicité dans trois des homicides commis par son mari - ce qu'elle a reconnu pendant le procès -, Monique Olivier a fermement contesté avoir été co-auteur de ce meurtre. "Vous êtes deux tueurs en série qui n'en font qu'un", insiste l'avocat. Pour lui, l'ancienne garde-malade, qui accepte d'épouser Fourniret en juillet 1989, alors que le couple a déjà commis quatre meurtres, n'est pas "celle qu'elle veut bien dire". Pendant les débats, Monique Olivier n'avait cessé de répéter qu'elle avait agi sous la contrainte d'un mari qui la terrorisait. "Il lui suffisait d'un mot" pour dénoncer Michel Fourniret et s'en débarrasser, renchérit Me Sabine Barz, l'avocate de la famille de Natacha Danais, tuée en 1990.

Accused of complicity in three murders committed by her husband - which she has admitted during the trial - , Monique Olivier firmly contested having been co-perpetrator of this murder. "You are two serial killers who are one," insisted the lawyer. For him, the former nurse, who agreed to marry Fourniret in July 1989, when the couple had already committed four murders, is not, "the person she says she is." During the debates, Monique Olivier did not stop repeating that she had been under the control of her husband who terrified her. "It would have taken her just one word," to denounce Michel Fourniret and to be rid of him, continued Me Sabine Barz, lawyer for the family of Natacha Danais, who was killed in 1990.

Devant les neuf jurés, Me Hervé Dupuis, l'avocat des parents de Céline Saison, assassinée en 2000, avoue à son tour son impuissance à comprendre : "Comment une mère a pu élever, regarder son enfant grandir au quotidien avec des yeux d'assassin!", s'insurge-t-il dans une allusion à Sélim, le fils du couple Fourniret né en 1988. Fermant le ban des plaidoiries, Me Gérard Chemla, l'avocat des parents de Fabienne Leroy tuée en 1988 et de Mananya Thumpong assassinée en 2001, revient sur le rôle de cette "femme qui ne parle pas parce que tout ce qu'elle dit peut être mortel pour elle". "Qui était le chef? Michel Fourniret vous avez cru que c'était vous et qu'elle était votre troupe. Je pense que c'est le contraire", assène l'avocat. "Michel Fourniret n'est plus une énigme pour nous. Il est un grand pervers qui a reçu l'autorisation de tuer", ajoute-t-il.

Before the nine jurors, Me Hervé Dupois, lawyer for the parents of Céline Saison, who was killed in 2000, confesses in his turn his inability to understand: "How a mother could bring up and watch her son grow daily, with the eyes of a killer!", he protests strongly, alluding to Sélim, the Fourniret couple's son, born in 1988. Bringing the proceedings of the oral arguments to a close, Me Gérard Chemla, lawyer for the parents of Fabienne Leroy, who was killed in 1988 and of Mananya Thumpong, who was killed in 2001, reviewed the role of that, "woman who does not speak because everything she says could be fatal for her." "Who was the chief? Michel Fourniret you believed it was you and that she was your troop. I think it is the opposite," the lawyer hurls. "Michel Fourniret is no longer a mystery for us. He is a great evil who was given permission to kill," he adds.

Dans son box, Monique Olivier, comme la veille, reste sans réaction, la tête et les yeux baissés. A ses côtés, Michel Fourniret, figé sur son siège, garde le plus souvent les yeux fermés. Il reste impassible lorsque Me Barz évoque le possible viol post-mortem commis sur Natacha Danais, "cette domination ultime, cette déshumanisation". Au cours de leur plaidoirie, deux avocats ont également demandé que la justice et la police progressent dans l'identification des tueurs en série. "Le système n'a pas été à la hauteur. Il sait arrêter des voleurs (...) mais sait-il gérer le couple qui tue au hasard ?", s'est interrogé Me Chemla. "Il faut que le procès Fourniret serve de leçon. Il faut que l'on apprenne à travailler autrement", a demandé Me Seban. Les audiences reprennent jeudi à 13H00 avec le réquisitoire.

In her box, Monique Olivier, as on the previous day, shows no reaction, head and eyes lowered. Beside her, Michel Fourniret, motionless in his seat, mostly keeps his eyes closed. He remains impassive while Me Barz mentions the possible post-mortem rape committed on Natacha Danais, "that ultimate domination, that dehumanisation." In the course of their oral arguments, two lawyers also asked that the court and the police make progress in identifying serial killers. "The system has not been the best. It knows how to catch thieves (...) but does it know how to control the couple who kill at random?" Me Chemla asked himself. "Fourniret's trial must serve as a lesson. We must learn to work in other ways," Me Seban demanded. The hearing resumes on Thursday at 13.00 with the indictment.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html


Monday, 19 May 2008

Fourniret: the court concludes the consideration of the personality of the accused.

(Photo: Me Didier Seban, lawyer for the Desramault family)

Fourniret trial: On Monday the Ardennes court of assizes will conclude the consideration of the personality of the accused. Michel Fourniret, once again, retreats into silence.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

La cour achève l'examen de personnalité des accusés.

Michel Fourniret, replongé dans son mutisme, n'aura tenu que quatre jours sa promesse de s'expliquer sur les faits, un temps qu'il a utilisé pour ergoter sur des détails au lieu d'éclairer la cour d'assises des Ardennes sur les sept meurtres dont il est accusé. La cour doit entendre ce lundi les derniers experts pour achever l'examen de personnalité des accusés. Mardi et mercredi seront consacrés au plaidoiries des parties civiles, avant le réquisitoire jeudi. Dans un nouveau coup d'éclat, le tueur en série présumé est revenu vendredi sur son engagement de participer aux débats, qu'il avait pris le 7 mai devant deux de ses enfants témoignant à la barre. L'accusé s'est ainsi replongé dans son silence, comme lors des sept premières semaines de procès où il refusait de s'exprimer faute de huis clos.

The court concludes its consideration of the personality of the accused. Michel Fourniret, retreating into silence, only maintained for four days his promise to explain himself on the facts, time which he used for quibbling about the details instead of clarifying them for the Ardennes court of Assizes on the seven murders for which he is accused. This Monday, the court should hear the final experts to conclude the consideration of the personality of the accused. Tuesday and Wednesday will be devoted to oral arguments of the civil parties before the indictment on Thursday. In another surprising move on Friday, the alleged serial killer went back on his commitment to participate in the debates, which he had given on May 7th before two of his children giving evidence at the bar. The accused, thus, retreated into his silence, just like the first seven weeks of the trial when he refused to speak without, "huis clos."

Avant sa rétractation, la cour a pu entendre l'entendre s'expliquer sur trois meurtres: ceux d'Isabelle Laville dans l'Yonne en 1987, de Fabienne Leroy dans la Marne 1988 et de Jeanne-Marie Desramault tuée en 1989 dans les Ardennes. S'il a reconnu être dans "un état second" lors de l'étranglement d'Isabelle et avoir jeté son dévolu sur Fabienne de manière "non préméditée", Michel Fourniret a le plus souvent entraîné la cour dans des digressions. Il a longuement pinaillé sur des détails, racontant par le menu les itinéraires empruntés ou encore la marque et la couleur des voitures utilisées pour commettre ses forfaits. "Mettez le turbo!", s'est exclamé Gilles Latapie, le président de la cour d'assises alors que l'accusé se perdait dans un long monologue.

Before his retraction, the court was able to hear him speak about three murders: those of Isabelle Laville in Yonne in 1987, Fabienne Leroy in Marne in 1988 and Jeanne-Marie Desramault in 1989 in the Ardennes. If he admitted being in, "another state," while he was strangling Isabelle and having gone for Fabienne in a manner which was, "not premeditated," Michel Fourniret had more often swept the court along with his digressions. he nit-picked at length on the details, recounting minutely the routes taken and even the make and colour of the cars used to commit his offences. "Get a move on!", exclaimed the president of the court of assizes, Gilles Latapie, when the accused was losing himself in a long monologue.

"Il déplace l'objet (de la question), c'est ça la perversion par excellence", a souligné le psychologue Jean-Luc Ployé, un des nombreux experts venus expliquer les mécanismes de "toute-puissance" de Fourniret qualifié de "pervers narcissique", le "summum" dans la hiérarchie criminelle. "Il veut absolument dominer l'autre, ses épouses, ses victimes, la justice. On a bien vu qu'il voulait conduire les choses", a déclaré le Dr Bernard Dufossez, qui a souligné avec d'autres psychiatres l'état "incurable" de l'accusé "complètement emmuré dans sa problématique" de domination. " En face de lui, il n'y a plus les victimes, il y a les familles (...) On existe encore et la punition continue", a estimé de son côté Jean-Pierre Saison, le père d'une victime, qui a déserté l'audience plus d'une heure vendredi avec les autres familles pour protester "symboliquement" contre l'attitude de l'accusé.

"He is changing the emphasis (of the question), that is perversion par excellence," said Jean-Luc Ployé, one of the many experts who came to explain the mechanisms of Fourniret's, "omnipotence," qualified by, "perverted narcissism," the ultimate in the criiminal hierarchy. "He wants to dominate others totally, his wives, his victims, the police. It is well seen that he wanted to lead things," stated Dr Bernard Dufossez, who stressed with other psychiatrists the, "incurable," state of the accused, "completely walled in in his issues," of domination. "There are no more victims facing him. There are families (.....) They are still here and their suffering continues," for his side was said by Jean-Pierre Saison, father of a victim, who had left the hearing for an hour on Friday with the other families to, "symbolically," protest against the attitude of the accused.

Contrairement aux espoirs exprimés par les avocats après la promesse de Fourniret de s'expliquer, les quatre jours d'audience n'ont pas plus permis d'éclairer le degré de complicité de son épouse et de révéler la dynamique criminelle du couple. "Les deux accusés restent sur deux routes parallèles pour surtout de ne pas se croiser" a estimé Me Didier Seban, l'avocat de la famille Desramault. Si Michel Fourniret s'est emporté mercredi contre les "mensonges flagrants" de son épouse et l'a accusée de s'être un jour étonnée de la "facilité" avec laquelle on pouvait "embarquer" une jeune fille, il l'a fermement disculpé du meurtre de Jeanne-Marie Desramault, le seul pour lequel elle est co-accusée. "Le pacte n'est pas complètement levé. Du pacte criminel on est passé au pacte de non-agression", a commenté Me Seban. "Pendant 16 ans, il y a forcément des choses qui l'ont satisfaite, qui lui ont permis d'alimenter ses fantasmes", a estimé le Dr Ployé tandis qu'un autre expert a jugé Monique Olivier "curable", l'accusée n'ayant pas, selon lui, une "perversité active propre". Lundi, la cour entendra les derniers experts pour achever l'examen de personnalité des accusés. Mardi et mercredi seront consacrés au plaidoiries des parties civiles, avant le réquisitoire jeudi.

Contrary to the hopes expressed by the lawyers after Fourniret's promise to explain, the four days of the hearing were no more able to clarify the degree of complicity of his wife and to reveal the criminal dynamic of the couple. "The two accused remain on two parallel routes above all in order not to pass each other," said Me Didier Seban, lawyer for the Desramault family. If Michel Fourniret got carried away on Wednesday against the, "flagrant lies," of his wife and accused her of being one day astonished at the, "ease," with which they could, "pick up," a young girl, he firmly exonerated her of the murder of Jeanne-Marie Desramault, the only one for which she is co-accused. "The pact was not completely lifted. From a criminal pact, they moved on to a pact of non-aggression," commented Me Seban. "For 16 years, there were necessarily things that satisfied him, which allowed him to feed his fantasies," said Dr Ployé, while another expert judged Monique Olivier, "curable," the accused not having, according to him, "her own active perversion." On Monday the court will hear the last experts to conclude the consideration of the personality of the accused. Tuesday and Wednesday will be dedicated to the oral arguments of the civil parties, before the indictment on Thursday.

Thursday, 17 April 2008

Fourniret trial: parents of Joanna Parrish are present in court.

Roger Parrish and Pauline Sewell, parents of Joanna Parrish.

16 avril 2008


Les parents de Joanna Parrish présents au tribunal.*

Les parents de Joanna Parrish, une Britannique de 20 ans, enlevée, violée et tuée en 1990 près d'Auxerre (Yonne), assistent depuis mercredi au procès devant les assises des Ardennes de Michel Fourniret, qui devrait être jugé ultérieurement pour l'assassinat de cette jeune femme.

The parents of Joanna Parrish are present in court.

The parents of Joanna Parrish, A British woman, aged 20, abducted, raped and killed in 1990 near Auxerre (Yonne), have attended the trial at the Ardennes Assizes since Wednesday, of Michel Fourniret, who is expected to be tried later for the murder of that young woman.


Michel Fourniret, qui comparait pour sept meurtres aggravés est également soupçonné de deux autres crimes, perpétrés près d'Auxerre, pour lesquels il a été mis en examen le 11 mars : ceux de Joanna Parrish et de Marie-Angèle Domèce, une handicapée de 19 ans disparue le 8 juillet 1988 et dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Michel Fourniret, who is appearing for seven aggravated murders, is also suspected of two other crimes, perpetrated near Auxerre, for which he was placed under investigation on March 11th; those of Joanna Parrish and of Marie-Angèle Domèce, a disabled girl, aged 19, who disappeared on July 8th 1988, and whose body has never been found.

Lorsque Michel Fourniret et (son épouse et complice présumée) Monique Olivier sont interrogés, il apparaît qu'ils confondent certaines affaires. Il y a des circonstances communes entre l'affaire de Joanna et celles de Natacha Danais et de Fabienne Leroy. C'est pour cela que nous sommes ici", a expliqué Roger Parrish, 75 ans, le père de Joanna, en présence de la mère de la jeune fille, Pauline Sewell, 63 ans. Joanna Parrish, une Britannique originaire de Leeds, assistante d'anglais dans un lycée d'Auxerre, avait été retrouvée morte, violée et étranglée, le 17 mai 1990 près de la ville.

While Michel Fourniret and (his wife and alleged accomplice) Monique Olivier were interrogated, it appears that they confuse certain cases. There are circumstances common to the cases of Joanna and those of Natacha Danais and Fabienne Leroy. "That is why we are here," explained Roger Parrish, Joanna's 75 year-old father, with the young woman's mother, Pauline Sewell, aged 63, also present. Joanna Parrish, a British woman, originally from Leeds, an English assistant at an Auxerre secondary school, had been found dead, raped and strangled, on May 17th 1990 near the town.

Depuis mercredi, la cour d'assises des Ardennes qui juge le couple Fourniret examine l'enlèvement et le meurtre de Natacha Danais, une adolescente de 13 ans enlevée le 21 novembre 1990 à Rezé (Loire-Atlantique). Son corps avait été retrouvé trois jours plus tard sur une plage de Vendée.

Since Wednesday, the Ardennes Assizes, which is trying the Fourniret couple, has been examining the abduction and murder of Natacha Danais, a teenager aged 13, abducted on 21st November 1990 at Rezé (Loire-Atlantique). Her body had been found three days later on a beach in Vendée.

A plusieurs reprises, l'accusé a dérogé à la règle qu'il s'était fixé au début du procès: observer un silence total.*

A plusieurs reprises, devant la cour d'assises des Ardennes, l'accusé Michel Fourniret a eu des mots avec Me Didier Seban, qui représente la famille de Jeanne-Marie Desramault, tuée en 1989. L'avocat défend également les parents de deux filles disparues étrangères à ce procès.
Il flaire la patte de Fourniret derrière l'enlèvement de la petite Estelle Mouzin à Guermantes (Seine-et-Marne), non loin de l'ancienne habitation de l'accusé, et le meurtre ancien de la Britannique Joanna Parrish dans l'Yonne, autre terre de prédilection du couple. Monique Olivier attribue d'ailleurs ce dernier crime à son mari et a été mise en examen, tout comme Michel Fourniret, voilà deux mois pour l'homicide de Joanna Parrish.

On several occasions, the accused has departed from the rule he made for himself at the start of the trial: to maintain a total silence.

On several occasions, before the Ardennes Court of Assizes, the accused Michel Fourniret has had words with Me Didier Seban, who is representing the family of Jeanne-Marie Desramault, killed in 1989. The lawyer is also representing the parents of two missing girls, outside of this trial.
He senses the hand of Fourniret behind the abduction of the little girl Estelle Mouzin at Guermantes (Seine-et-Marne) not far from the former home of the accused, and the murder of the British woman Joanna Parish in Yonne, another area favoured by the couple. Elsewhere, Monique Olivier attributes this latter crime to her husband and was placed under investigation, as well as Michel Fourniret, two months ago for the murder of Joanna Parrish.


Les insinuations de Didier Seban, teigneux et frontal, énervent au plus haut point Michel Fourniret qui a déjà piqué une colère contre lui lors d'une audience. «J'écris», avait-il tonné alors que Me Seban l'interpellait. Il refusait de se lever et de lui répondre : «Car je vous ai entendu proférer des âneries sur Estelle Mouzin», hurlait-il. Hors de lui, il lançait au Président qui tentait de le calmer : «JE NE CRIE PAS, JE GUEULE.»

Didier Seban's insinuations, nasty and head-on, were immensely annoying to Michel Fourniret, who had already gone ballistic with him during a hearing. "I am writing," he had thundered when Me Seban called on him. He refused to stand and to respond: "Because I heard you putting forward rubbish about Estelle Mouzin", he hurled. He also launched at the President, who was trying to calm him down: "I am not crying, I am shouting."

«Comment pouvez-vous vous tromper sur ce point, Michel Fourniret?»

Cet après-midi, Didier Seban a de nouveau insinué que Michel Fourniret doit confondre les scènes de crimes, et attribuer des détails à d'autres cas non élucidés. Ainsi, l'a-t-il alpagué sur les vêtements de Natacha Danais qu'il a transportée sur une plage de Vendée le 21 novembre 1990, morte étranglée et de deux coups de poinçon au coeur.

How could you get yourself mixed up on this point, Michel Fourniret?

This afternoon, Didier Seban again insinuated that Michel Fourniret must be confusing the crime scens, and attributing details to other outstanding cases. Thus, he was caught out about the clothing of Natacha Danais, killed by strangulation and two stab wounds to the heart, whom he had carried onto the beach at Vendée on November 21st 1990.


Dérogation

Me Seban, qui a posé une question sur Natacha Danais, lui fait remarquer son étrange association d'idées alors qu'il évoquait Natacha Danais: «C'est vous qui faites le rapport avec Joanna Parrish.» Fourniret: «La traduction était tellement évidente.» Me Seban poursuit: «Natacha a été retrouvée habillée alors que vous dites qu'elle était nue. Alors...?»

Exemption

Me Seban, who had asked a question about Natacha Danais, made him notice his strange association of ideas while he was talking about Natacha Danais: "It is you who is making the link with Joanna Parrish." Fourniret: "The interpretation is so obvious," continues Me Seban: "Natacha was found clothed while you say that she was naked. So...?


Fourniret annonce : «Je vais faire une dérogation à ma position de principe. Combien d'années se sont écoulées entre les faits (1990) et la relation des faits (2004)? De nombreuses années. Ma mémoire, je crois, est relativement bonne, détaillée, précise. J'ai emmagasiné pas mal de films dans ma mémoire. Mais ont été constatées des superpositions, des erreurs et des contradictions. Eh bien non monsieur Seban, je ne suis pas un surhomme, et ma mémoire n'est pas infaillible. Je pourrais essayer d'analyser, mais d'autres seront plus capables de le faire. Ce ne seraient que spéculations de ma part. Je m'abstiendrai, donc. Ce sont des erreurs de mémoire. Point. Contrairement à ce que vous pouvez penser Me Seban, vous n'êtes pas un ennemi.»

Me Seban: «Vous n'êtes pas non plus un ennemi, mais un accusé. Quand vous repassez le film, monsieur Fourniret, Natacha est -elle nue ou pas?» L'accusé rompt le ban: «J'ai terminé mon intervention.»

Fourniret announces: "I am going to make an exception to my position of principle. How many years have elapsed between these events (1990) and the telling of the events (2004) ? Many years. My memory, I think, is comparatively good, detailed, precise. Films are not stored badly in my memory. But there are overlays, errors and contradictions. And so, no Monsieur Seban, I am not superman, and my memory is not infallible. I could try to analyse it, but others will be more able to do that. These are only speculations on my part. I will abstain now. These are errors of memory. Point. Contrary to what you may think, Me Seban, you are not an enemy."

Me Seban: "You are not an enemy either, but an accused. When you replay the film. Monsieur Fourniret, Natacha is - she is naked or not?" The accused brings it to a close: "I have finished my contribution."

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html


Friday, 11 April 2008

Fourniret Trial: Monique Olivier would like her husband to speak


10 avril 2008

"Monique Olivier "aimerait bien" que son mari parle* "Monique Olivier, épouse et complice présumée de Michel Fourniret, jugé devant la cour d'assises des Ardennes pour sept homicides aggravés, a déclaré jeudi qu'elle "aimerait bien" que son mari parle pour que les faits soient plus "clairs". "J'aimerais bien qu'il parle. Ca serait plus clair. Pour les familles, ça serait plus humain", a répondu Monique Olivier à Me Didier Seban, un avocat des parties civiles, qui l'interrogeait sur le mutisme de son mari depuis le début du procès. "Il raconte mieux que moi. Il a plus de mémoire que moi. J'aimerais bien qu'il prenne la parole", a-t-elle ajouté au deuxième jour d'audience consacré à l'examen des faits concernant le meurtre de Jeanne-Marie Desramault, une étudiante de 21 ans, disparue à Charleville-Mézières en 1989."

Monique Olivier, "would like very much," for her husband to speak. Monique Olivier, wife and alleged accomplice of Michel Fourniret, who is on trial before the Ardennes Court of Assizes for seven murders, declared on Thursday that she, "would like very much," for her husband to speak so that the facts were, "clearer." "I would like very much for him to speak. Things would be clearer. For the families, that would be more human," Monique Olivier replied to Me Didier Seban, a lawyer for the civil parties, who was questioning her about her husband's mutism since the start of the trial. "He tells it better than I do. He has a better memory than me. I would like very much for him to take the floor," she added on the second of hearings dedicated to examining the facts concerning the murder of Jeanne-Marie Desramault, a student, aged 21, who disappeared in Charleville-Mézièresin 1989.

"Son corps avait été retrouvé en juillet 2004 lors de fouilles au château du Sautou à Donchery (Ardennes), l'ancienne propriété du couple. Dès l'ouverture du procès le 27 mars, Michel Fourniret avait brandi un écriteau: "Sans huis clos, bouche cousue".

Her body had been found in July 2004, during searches at the Chateau du Sautou in Donchery (Ardenns), a former property of the couple. Since the start of the trial on March 27th, Michel Fourniret had brandished a written sign: "Without the proceedings being held in camera, lips sewn."

"En trois semaines de procès et en dehors de quelques laconiques "je reconnais les faits", il a néanmoins rompu sa résolution de participation passive au procès à trois reprises. Lundi, il avait pris spontanément la parole pour défendre Monique Olivier mise en difficulté sur son implication dans le meurtre de Fabienne Leroy, une étudiante de 20 ans tuée par balle dans la Marne en 1988. Le même jour, il avait perdu son sang-froid lors de deux vifs échanges avec Me Seban qui avait souligné deux erreurs du principal accusé, qui avait répondu en confondant deux victimes. Depuis, il a systématiquement opposé un silence haineux aux questions de l'avocat. "Monique Olivier commence à se lâcher. Pas sur les faits, mais sur Michel Fourniret (...) L'attitude de son mari peut contribuer à faire lâcher Monique Olivier", a estimé Me Seban à la suspension d'audience de la mi-journée. (AFP)"

In three weeks of the trial and apart from a few laconic, "I acknowledge the facts," he has, nonetheless, broken his resolution of passive participation in the trial on three occasions. On Monday, he spontaneously took the floor to defend Monique Olivier, who was placed in difficulty by her implication in the murder of Fabienne Leroy, a 20 year-old student who was shot in Marne in 1988. On the same day, he had lost his cool during the two lively exchanges with Me Seban, who had stressed two errors for the principal accused, who had responded, confusing two victims. Since then he has systematically opposed the lawyer's questions with a hateful silence. "Monique Olivier started to let herself go. Not about the facts, but about Michel Fourniret (....) Her husband's attitude could contribute to allowing Monique Olivier to open up," Me Seban suggested, at the end of the half-day hearing. (AFP)

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html