The Fourniret verdict is in:
Fourniret: 30 years before being considered for parole. (The most severe sentence allowed in French law.)
Olivier: 28 years before being considered for parole.
Sky News
BBC News
Today, as the Fourniret trial ends, I ask you to remember these nine beautiful young women, whose lives were tragically cut short. My thoughts and prayers are with the families of these young people. May they come to know some degree of closure and peace in their lives.
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Wednesday, 28 May 2008
Enfants Kidnappés 27/05/08 - Fourniret wants to stay in the spotlight.
The Fourniret trial enters its final phase, with the summing up by the defence and the jury expected to retire to reach a verdict on Wednesday.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
Les familles des victimes*
Les familles des sept jeunes filles que Michel Fourniret a reconnu avoir tuées entre 1987 et 2001, ont formé un groupe uni et solidaire pendant les deux mois de procès devant les assises des Ardennes pour demander la vérité et surmonter les moments éprouvants du procès. "Pendant ces huit semaines terribles, vous avez fait preuve d'une force mentale exceptionnelle", a déclaré aux familles l'avocat général Francis Nachbar, en préambule de son réquisitoire, en leur souhaitant de trouver "l'apaisement" après ce "moment terrifiant".
The victims' families.The families of the seven young girls whom Michel Fourniret admitted having killed between 1987 and 2001, formed a united and supportive group during the two months of the trial before the Ardennes Assizes to seek the truth and to cope with the difficult moments of the trial. "During these eight terrible weeks, you have shown exceptional mental strength," the Attorney General, Francis Nachbar, said to the families in the introduction to his arraignment, wishing for them to find, "calmness," after this, "terrifying time."
Soutenues par des psychologues et des responsables d'association d'aide aux victimes, elles ont toujours fait bloc pour supporter l'éprouvante lecture de l'acte d'accusation ou regarder Fourniret détailler froidement une mise à mort dans des aveux filmés en 2004 et diffusés à l'audience. Dès l'ouverture du procès le 27 mars, des membres des familles avaient expliqué devant des journalistes avoir passé symboliquement un "pacte de solidarité" en réponse au "pacte criminel" conclu par Michel Fourniret et son épouse Monique Olivier.
Supported by psychologists and representatives of the Victims' aid association, they have always formed a bloc to support the difficult reading of the indictment or to watch Fourniret coldly detailing a killing in his confessions, filmed in 2004 and screened at the hearing. From the opening of the trial on March 27th, the family members had explained to the journalists that they had symbolically agreed a, "pact of solidarity," in response to the, "criminal pact," signed by Michel Fourniret and his wife Monique Olivier.
Comme un rituel au début de l'examen de chaque dossier, les parents sont venus, à l'invitation du président de la cour Gilles Latapie, évoquer à la barre le souvenir des victimes. Inhabituelle lors d'un procès d'assises, cette démarche a donné lieu à des moments de forte émotion, marqués par d'intenses face-à-face avec les deux accusés. "Vous êtes une mère, mais vous n'êtes pas une maman!", a ainsi crié à l'adresse de Monique Olivier la mère d'Isabelle Laville, tuée en 1987.
Like a ritual, at the start of the consideration of each case, the parents came, at the invitation of the president of the court, Gilles Latapie, to bring to the witness box, memories of the victims. Unusual for an assizes trial, this approach resulted in moments of strong emotion, marked by intense face-to-face with the two accused. "You are a mother, but you are not a mum!" was shouted at Monique Olivier by the mother of Isabelle Laville, killed in 1987.
De son côté, le père de Céline Saison, assassinée en 2000, a imposé à l'accusé de le regarder dans les yeux, lui assénant: "J'ai tellement de haine que si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe". "Merci de vous être tu, merci de ne pas avoir ajouté, à la cruauté de vos actes, la cruauté de vos paroles", l'a aussi remercié ironiquement Brice Longhini, le beau-père de Mananya Thumpong, tuée en 2001, dans une allusion au "Sans huis clos, bouche cousue" formulé par Fourniret.
On his part, the father of Céline Saison, killed in 2000, forced the accused to look him in the eyes, hurling at him, "I have such hatred that if life permits, I will spit on your grave." "Thank you for being you, thank you for not having added to the cruelty of your actions the cruelty of your words," Brice Longhini, step-father of Mananya Thumpong, killed in 2001, also ironically thanked him, alluding to, "Without huis clos, mouth sealed," formulated by Fourniret.
Les parents d'Isabelle et de Fabienne, tuée en 1988, ont refusé de recevoir de l'accusé des explications écrites sur les derniers instants de leurs filles. La famille de Natacha Danais, retrouvée morte en 1990, a opposé une fin de non-recevoir aux deux heures de huis clos demandées par Fourniret, après la mise en évidence d'un possible viol post-mortem sur l'adolescente. C'est aussi "à l'unanimité" qu'elles ont décidé de déserter momentanément les bancs des parties civiles le 17 mai pour protester contre la volte-face de l'accusé, qui venait de revenir sur sa parole de s'exprimer sur les faits.
Au premier jour des plaidoiries des parties civiles, les membres des familles se sont tous présentés une rose blanche à la main en hommage aux jeunes filles disparues.
The parents of Isabelle and Fabienne, killed in 1988, refused to receive from the accused written explanations about their daughters' last moments. The family of Natacha Danais, found dead in 1990, rejected pleas by Fourniret for a two hour session in camera, after the disclosure of a possible post-mortem rape on the teenager. It was also, "unanimous," when they decided to momentarily leave the benches for the civil parties on May 17th to protest against the about-face of the accused, who had just gone back on his promise to explain the facts.
On the first day of the oral arguments for the civil parties, the family members all carried a white rose in honour of the missing young girls.
Fourniret veut garder la vedette jusqu'à la fin.*
Michel Fourniret a voulu garder la vedette jusqu'au dernier jour de son procès qui devait vraisemblablement se conclure mercredi par une condamnation à la prison à vie, dont son avocat a déjà indiqué qu'il ne ferait pas appel. Mardi, la cour d'assises des Ardennes, qui juge les époux Fourniret depuis le 27 mars pour une série de sept meurtres aggravés de jeunes filles, s'est retirée pour délibérer peu après 15H00, à la suite d'un nouveau coup d'éclat du principal accusé.
Fourniret wants to keep the spotlight right to the end.
Michel Fourniret has wanted to keep the spotlight until the last day of his trial, which will most likely conclude on Wednesday with a sentence of life imprisonment, on which his lawyer has already indicated, he will not appeal. On Tuesday, the Ardennes court of assizes, which has been trying the Fourniret couple since March 27th for a series of seven aggravated murders of young girls, retired to deliberate, a little after 3pm, following a new outburst by the principal accused.
Invité à s'exprimer en dernier, Michel Fourniret, 66 ans, s'est emparé d'un texte préparé à l'avance, rédigé pour partie en alexandrins, et dans une lecture d'une quinzaine de minutes a distribué ses bons et mauvais points aux acteurs du procès. Après avoir salué "plusieurs voix" sur les bancs des parties civiles, d'où parfois, selon lui, "a jailli l'étincelle", Michel Fourniret a enchaîné à l'adresse de l'avocat général Francis Nachbar: "il n'en fut pas de même, c'est sans surprise hélas, de la part d'un roquet". Il s'est en pris plusieurs fois au "petit Francis" - qui l'avait traité de "petit Fourniret" -, avant de réserver ses dernières piques à son épouse Monique Olivier, 59 ans, "une pauvre bonne femme incapable de nuire à quiconque individuellement"
Invited to speak last, Michel Fourniret, aged 66, grasped a pre-prepared text, composed partly in Alexandrine verse, and in a fifteen minute reading, he handed out his good and bad points to the actors in the trial. After having saluted, "several voices," on the civil parties' benches, from where, according to him, sometimes, "sparks flew," Michel Fourniret went on to address the Attorney General Francis Nachbar: "he has not been up to it, not surprising alas, for a yappy little dog." Several times he attacked, "little Francis" - who had treated him as, "little Fourniret" - before reserving his final cutting remarks for his wife Monique Olivier, aged 59, "a poor old woman, incapable of personally harming anyone."
Francis Nachbar avait requis jeudi les peines les plus lourdes du code pénal contre le couple, à savoir la réclusion criminelle à perpétuité assortie de mesures de sûreté différenciées pour l'un et l'autre en fonction de la date des crimes reprochés. Il les avait qualifiés de "fêlés" et de "criminels inhumains", des termes sur lesquels il a tenu à s'expliquer publiquement mardi après la clôture des débats, dans une démarche peu commune. "C'est le dossier qui est nauséabond (...), pas les mots utilisés", a-t-il justifié devant des dizaines de journalistes.
On Thursday Francis Nachbar had requested the penal code's heaviest sentences against the couple, namely life sentence with different minimum terms for each, as a ratio of the crimes committed. He had described them as, "bonkers," and as, "inhuman criminals," terms on which he committed himself to speak publicly on Tuesday after the closing debates, in an unusual approach, "It is the case that is nauseating (....), not the words used," he justifed himself before dozens of journalists.
La cour, qui devrait rendre son verdict mercredi après-midi, s'est exceptionnellement retirée pour délibérer, non au tribunal, mais dans une caserne de CRS à Charleville-Mézières, afin de répondre à un total de 75 questions. Dans la dernière plaidoirie, Me Pierre Blocquaux, avocat de Michel Fourniret, s'exprimant au nom d'une défense réduite au silence par l'accusé depuis le début du procès, a annoncé que son client ne ferait pas appel de la condamnation à venir et a pris le contre-pied de M. Nachbar en appelant à le juger comme un homme. Fourniret "appartient à notre humanité, hélas, quel que soit le caractère horrible des actes qu'il a pu commettre", a affirmé l'avocat, après avoir confié "l'épreuve" vécue lors de "ces deux mois épouvantables (...) au fond de l'horreur". Me Blocquaux a comparé la vie de l'accusé à "un champ de ruines" avec, outre les jeunes femmes ou adolescentes tuées, de multiples victimes "collatérales", telles une des filles de Fourniret qui s'est suicidée en 2006 "parce qu'elle ne supportait plus le poids de toutes ces affaires".
The court, which may deliver its verdict on Wednesday afternoon, unusually reitred to deliberate, not in the courthouse, but in the CRS barracks in Charleville-Mézières, in order to respond to a total of 75 questions. In the final oral arguments, Me Pierre Blocquaux, Michel Fourniret's lawyer, speaking on behalf of a defence reduced to silence by the accused since the start of the trial, announced that his client would not appeal the sentence to come and took the opposite stance to M. Nachbar in calling for him to be judged as a man. Fourniret, "belongs to the human race, alas, whatever the horrible character of the acts he may have committed," stated the lawyer, after having shared the, "test," lived through, "these two awful months (...) in the depths of the horror." Me Blocquaux compared the life of the accused to, "a field of ruins," with, as well as young girls and teenagers killed, many, "colateral," victims, such as one of Fourniret's daughters who committed suicide in 2006, "because she could no longer bear the weight of all these cases."
Il a de nouveau évoqué les "occasions manquées" d'arrêter un homme déjà condamné par le passé pour des agressions sexuelles, citant entre autres le classement sans suite par le parquet d'Auxerre de la plainte du père de la première victime, Isabelle Laville, tuée fin 1987 dans l'Yonne. Au total Fourniret doit répondre de sept meurtres de jeunes filles précédés de viol ou tentative, commis en France et en Belgique entre 1987 et 2001. Monique Olivier est accusée d'être co-auteure d'un des meurtres et complice de trois autres.
"Je regrette tout ce que j'ai fait. C'est tout", a simplement déclaré cette dernière mardi.
He (Fourniret's lawyer) again referred to the, "missed opportunities," to stop a man, already sentenced in the past for sexual assaults, citing amongst others the Auxerre prosecutor's classifying as non-action, the report from the father of the first victim, Isabelle Laville, killed at the end of 1987 in Yonne. In total Fourniret must answer for seven murders of young girls preceeded by rape or attempted rape, committed in France and Belgium between 1987 and 2001. Monique Olivier is accused of being co-perpetrator of one murder and complicity in three others.
"I regret everything that I have done. That is all," the latter stated simply on Tuesday.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
27/05/08
Thursday, 22 May 2008
Enfants Kidnappés 21/05/08: Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families about her active role.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
21/05/08
21 mai 2008
Monique Olivier accablée par les avocats des familles pour son rôle actif.
Des avocats des familles de victimes ont martelé mercredi devant la cour d'assises des Ardennes que Monique Olivier avait joué un rôle actif au côté de son mari, Michel Fourniret, dans les meurtres de cinq jeunes filles ou adolescentes commis entre 1989 et 2001. Au second jour des plaidoiries des parties civiles, les avocats ont une nouvelle fois accablé l'épouse du tueur en série présumé, jugé pour sept meurtres aggravés, en soulignant son rôle de "détonateur" dans l'équipée criminelle qu'elle a formée pendant dix-sept ans avec Michel Fourniret. Emboîtant le pas à Me Paul Lombard, qui avait dépeint mardi un "couple fusionnel où il y a une machine à tuer et une femme qui met en marche la machine", Me Didier Seban a dénoncé la culpabilité de Monique Olivier dans la "loterie sanglante" mise en oeuvre par le couple. "Ils se sont assistés, ils se sont aidés pour tuer Jeanne-Marie Desramault, pour la faire taire (...) Elle est l'auteur de ce meurtre autant que Fourniret", a déclaré l'avocat de la famille de l'étudiante, tuée en 1989.
Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families for her active role.
On Wednesday, before the Ardennes court of assizes, the lawyers for the victims' families, hammered home that Monique Olivier had played an active role with her husband, Michel Fourniret, in the murders of five young girls and teenagers, committed between 1989 and 2001. On the second day of the oral arguments for the civil parties, the lawyers once again overwhelmed the wife of the alleged serial killer, on trial for seven aggravated murders, stressing her role as, "detonator," in the criminal team which she formed for seventeen years with Michel Fourniret.
Following closely behind Me Paul Lombard, who on Tuesday had portrayed an, "intensely close couple where there is a killing machine and a woman who sets the machine in motion," Me Didier Seban denounced Monique Olivier's guilt in the, "bloody lottery," set up by the couple. "They assisted each other, they helped each other to kill Jeanne-Marie Desramault, to silence her (....) She is the perpetrator of this murder just as much as Fourniret," declared the lawyer for the family of the student, who was killed in 1989.
Accusée de complicité dans trois des homicides commis par son mari - ce qu'elle a reconnu pendant le procès -, Monique Olivier a fermement contesté avoir été co-auteur de ce meurtre. "Vous êtes deux tueurs en série qui n'en font qu'un", insiste l'avocat. Pour lui, l'ancienne garde-malade, qui accepte d'épouser Fourniret en juillet 1989, alors que le couple a déjà commis quatre meurtres, n'est pas "celle qu'elle veut bien dire". Pendant les débats, Monique Olivier n'avait cessé de répéter qu'elle avait agi sous la contrainte d'un mari qui la terrorisait. "Il lui suffisait d'un mot" pour dénoncer Michel Fourniret et s'en débarrasser, renchérit Me Sabine Barz, l'avocate de la famille de Natacha Danais, tuée en 1990.
Accused of complicity in three murders committed by her husband - which she has admitted during the trial - , Monique Olivier firmly contested having been co-perpetrator of this murder. "You are two serial killers who are one," insisted the lawyer. For him, the former nurse, who agreed to marry Fourniret in July 1989, when the couple had already committed four murders, is not, "the person she says she is." During the debates, Monique Olivier did not stop repeating that she had been under the control of her husband who terrified her. "It would have taken her just one word," to denounce Michel Fourniret and to be rid of him, continued Me Sabine Barz, lawyer for the family of Natacha Danais, who was killed in 1990.
Devant les neuf jurés, Me Hervé Dupuis, l'avocat des parents de Céline Saison, assassinée en 2000, avoue à son tour son impuissance à comprendre : "Comment une mère a pu élever, regarder son enfant grandir au quotidien avec des yeux d'assassin!", s'insurge-t-il dans une allusion à Sélim, le fils du couple Fourniret né en 1988. Fermant le ban des plaidoiries, Me Gérard Chemla, l'avocat des parents de Fabienne Leroy tuée en 1988 et de Mananya Thumpong assassinée en 2001, revient sur le rôle de cette "femme qui ne parle pas parce que tout ce qu'elle dit peut être mortel pour elle". "Qui était le chef? Michel Fourniret vous avez cru que c'était vous et qu'elle était votre troupe. Je pense que c'est le contraire", assène l'avocat. "Michel Fourniret n'est plus une énigme pour nous. Il est un grand pervers qui a reçu l'autorisation de tuer", ajoute-t-il.
Before the nine jurors, Me Hervé Dupois, lawyer for the parents of Céline Saison, who was killed in 2000, confesses in his turn his inability to understand: "How a mother could bring up and watch her son grow daily, with the eyes of a killer!", he protests strongly, alluding to Sélim, the Fourniret couple's son, born in 1988. Bringing the proceedings of the oral arguments to a close, Me Gérard Chemla, lawyer for the parents of Fabienne Leroy, who was killed in 1988 and of Mananya Thumpong, who was killed in 2001, reviewed the role of that, "woman who does not speak because everything she says could be fatal for her." "Who was the chief? Michel Fourniret you believed it was you and that she was your troop. I think it is the opposite," the lawyer hurls. "Michel Fourniret is no longer a mystery for us. He is a great evil who was given permission to kill," he adds.
Dans son box, Monique Olivier, comme la veille, reste sans réaction, la tête et les yeux baissés. A ses côtés, Michel Fourniret, figé sur son siège, garde le plus souvent les yeux fermés. Il reste impassible lorsque Me Barz évoque le possible viol post-mortem commis sur Natacha Danais, "cette domination ultime, cette déshumanisation". Au cours de leur plaidoirie, deux avocats ont également demandé que la justice et la police progressent dans l'identification des tueurs en série. "Le système n'a pas été à la hauteur. Il sait arrêter des voleurs (...) mais sait-il gérer le couple qui tue au hasard ?", s'est interrogé Me Chemla. "Il faut que le procès Fourniret serve de leçon. Il faut que l'on apprenne à travailler autrement", a demandé Me Seban. Les audiences reprennent jeudi à 13H00 avec le réquisitoire.
In her box, Monique Olivier, as on the previous day, shows no reaction, head and eyes lowered. Beside her, Michel Fourniret, motionless in his seat, mostly keeps his eyes closed. He remains impassive while Me Barz mentions the possible post-mortem rape committed on Natacha Danais, "that ultimate domination, that dehumanisation." In the course of their oral arguments, two lawyers also asked that the court and the police make progress in identifying serial killers. "The system has not been the best. It knows how to catch thieves (...) but does it know how to control the couple who kill at random?" Me Chemla asked himself. "Fourniret's trial must serve as a lesson. We must learn to work in other ways," Me Seban demanded. The hearing resumes on Thursday at 13.00 with the indictment.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
21/05/08
Monique Olivier accablée par les avocats des familles pour son rôle actif.
Des avocats des familles de victimes ont martelé mercredi devant la cour d'assises des Ardennes que Monique Olivier avait joué un rôle actif au côté de son mari, Michel Fourniret, dans les meurtres de cinq jeunes filles ou adolescentes commis entre 1989 et 2001. Au second jour des plaidoiries des parties civiles, les avocats ont une nouvelle fois accablé l'épouse du tueur en série présumé, jugé pour sept meurtres aggravés, en soulignant son rôle de "détonateur" dans l'équipée criminelle qu'elle a formée pendant dix-sept ans avec Michel Fourniret. Emboîtant le pas à Me Paul Lombard, qui avait dépeint mardi un "couple fusionnel où il y a une machine à tuer et une femme qui met en marche la machine", Me Didier Seban a dénoncé la culpabilité de Monique Olivier dans la "loterie sanglante" mise en oeuvre par le couple. "Ils se sont assistés, ils se sont aidés pour tuer Jeanne-Marie Desramault, pour la faire taire (...) Elle est l'auteur de ce meurtre autant que Fourniret", a déclaré l'avocat de la famille de l'étudiante, tuée en 1989.Monique Olivier is overwhelmed by the lawyers for the families for her active role.
On Wednesday, before the Ardennes court of assizes, the lawyers for the victims' families, hammered home that Monique Olivier had played an active role with her husband, Michel Fourniret, in the murders of five young girls and teenagers, committed between 1989 and 2001. On the second day of the oral arguments for the civil parties, the lawyers once again overwhelmed the wife of the alleged serial killer, on trial for seven aggravated murders, stressing her role as, "detonator," in the criminal team which she formed for seventeen years with Michel Fourniret.
Following closely behind Me Paul Lombard, who on Tuesday had portrayed an, "intensely close couple where there is a killing machine and a woman who sets the machine in motion," Me Didier Seban denounced Monique Olivier's guilt in the, "bloody lottery," set up by the couple. "They assisted each other, they helped each other to kill Jeanne-Marie Desramault, to silence her (....) She is the perpetrator of this murder just as much as Fourniret," declared the lawyer for the family of the student, who was killed in 1989.
Accusée de complicité dans trois des homicides commis par son mari - ce qu'elle a reconnu pendant le procès -, Monique Olivier a fermement contesté avoir été co-auteur de ce meurtre. "Vous êtes deux tueurs en série qui n'en font qu'un", insiste l'avocat. Pour lui, l'ancienne garde-malade, qui accepte d'épouser Fourniret en juillet 1989, alors que le couple a déjà commis quatre meurtres, n'est pas "celle qu'elle veut bien dire". Pendant les débats, Monique Olivier n'avait cessé de répéter qu'elle avait agi sous la contrainte d'un mari qui la terrorisait. "Il lui suffisait d'un mot" pour dénoncer Michel Fourniret et s'en débarrasser, renchérit Me Sabine Barz, l'avocate de la famille de Natacha Danais, tuée en 1990.
Accused of complicity in three murders committed by her husband - which she has admitted during the trial - , Monique Olivier firmly contested having been co-perpetrator of this murder. "You are two serial killers who are one," insisted the lawyer. For him, the former nurse, who agreed to marry Fourniret in July 1989, when the couple had already committed four murders, is not, "the person she says she is." During the debates, Monique Olivier did not stop repeating that she had been under the control of her husband who terrified her. "It would have taken her just one word," to denounce Michel Fourniret and to be rid of him, continued Me Sabine Barz, lawyer for the family of Natacha Danais, who was killed in 1990.
Devant les neuf jurés, Me Hervé Dupuis, l'avocat des parents de Céline Saison, assassinée en 2000, avoue à son tour son impuissance à comprendre : "Comment une mère a pu élever, regarder son enfant grandir au quotidien avec des yeux d'assassin!", s'insurge-t-il dans une allusion à Sélim, le fils du couple Fourniret né en 1988. Fermant le ban des plaidoiries, Me Gérard Chemla, l'avocat des parents de Fabienne Leroy tuée en 1988 et de Mananya Thumpong assassinée en 2001, revient sur le rôle de cette "femme qui ne parle pas parce que tout ce qu'elle dit peut être mortel pour elle". "Qui était le chef? Michel Fourniret vous avez cru que c'était vous et qu'elle était votre troupe. Je pense que c'est le contraire", assène l'avocat. "Michel Fourniret n'est plus une énigme pour nous. Il est un grand pervers qui a reçu l'autorisation de tuer", ajoute-t-il.
Before the nine jurors, Me Hervé Dupois, lawyer for the parents of Céline Saison, who was killed in 2000, confesses in his turn his inability to understand: "How a mother could bring up and watch her son grow daily, with the eyes of a killer!", he protests strongly, alluding to Sélim, the Fourniret couple's son, born in 1988. Bringing the proceedings of the oral arguments to a close, Me Gérard Chemla, lawyer for the parents of Fabienne Leroy, who was killed in 1988 and of Mananya Thumpong, who was killed in 2001, reviewed the role of that, "woman who does not speak because everything she says could be fatal for her." "Who was the chief? Michel Fourniret you believed it was you and that she was your troop. I think it is the opposite," the lawyer hurls. "Michel Fourniret is no longer a mystery for us. He is a great evil who was given permission to kill," he adds.
Dans son box, Monique Olivier, comme la veille, reste sans réaction, la tête et les yeux baissés. A ses côtés, Michel Fourniret, figé sur son siège, garde le plus souvent les yeux fermés. Il reste impassible lorsque Me Barz évoque le possible viol post-mortem commis sur Natacha Danais, "cette domination ultime, cette déshumanisation". Au cours de leur plaidoirie, deux avocats ont également demandé que la justice et la police progressent dans l'identification des tueurs en série. "Le système n'a pas été à la hauteur. Il sait arrêter des voleurs (...) mais sait-il gérer le couple qui tue au hasard ?", s'est interrogé Me Chemla. "Il faut que le procès Fourniret serve de leçon. Il faut que l'on apprenne à travailler autrement", a demandé Me Seban. Les audiences reprennent jeudi à 13H00 avec le réquisitoire.
In her box, Monique Olivier, as on the previous day, shows no reaction, head and eyes lowered. Beside her, Michel Fourniret, motionless in his seat, mostly keeps his eyes closed. He remains impassive while Me Barz mentions the possible post-mortem rape committed on Natacha Danais, "that ultimate domination, that dehumanisation." In the course of their oral arguments, two lawyers also asked that the court and the police make progress in identifying serial killers. "The system has not been the best. It knows how to catch thieves (...) but does it know how to control the couple who kill at random?" Me Chemla asked himself. "Fourniret's trial must serve as a lesson. We must learn to work in other ways," Me Seban demanded. The hearing resumes on Thursday at 13.00 with the indictment.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
Saturday, 19 April 2008
Fourniret trial: Fabienne and Jeanne-Marie may also have been violated post-mortem
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This is a continuation of the previous post concerning the case of Natacha Danais. I decided to post this Enfants Kidnappés article in two parts because it is very long and also because the details coming out at this trial are truly sickening. Writing up the trial reports has taken me to a place where I ponder the nature of evil. Does evil exist as a an energy or a force? For that matter, does goodness?
I do not believe that a person's soul can be evil. Yes, I do have a fundamental belief in the human soul and a belief that that soul is by its nature utterly pure. So, can I say that a person is evil or just that their actions or behaviour is evil? I think that what I come to is an idea that something is missing or distorted at the level of the person's emotional and mental processes. Genetic? I don't know and I am sure that most reputable scientists would hesitate to reach a conclusion on the subject. What I do think is that some people seem to become so poisoned at an emotional and mental level that what I would call the positive human emotions are absent or buried under so much toxicity that they hardly exist.
Michel Fourniret has brought evil into the courtroom in Charleville-Mézières. His odious presence there seems to be like a channel through which something awful flows through. If there is such a thing as, "pure evil," then there is something about Michel Fourniret, which has allowed him, as a person, to become a living conduit for it. At least, while he is in the hands of the judiciary, he is removed from perpetrating any further evil acts on young women and their families.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
Fabienne et Jeanne-Marie, elles aussi, pourraient avoir subi des outrages post-mortem.
Dans le cas de Natacha, deux éléments renforcent la suspicion. Primo, le médecin légiste a constaté en certains endroits intimes du petit corps (1,48m...), des traces suspectes. Le Pr Rodat émet deux hypothèses : l'utilisation de tampons hygiéniques, ou une pénétration « alors que la victime n'était plus vivante ». La mère de Natacha est interrogée par Me Sabine Barz, conseil de la famille. Elle est formelle : « Natacha n'avait eu ses règles que deux fois, et elle utilisait des serviettes. Je le sais parce que c'est moi qui les achetais ».
Secundo : lors de l'instruction, Michel Fourniret a déclaré qu'avant d'abandonner le cadavre sur une dune vendéenne, il a pris soin de le baigner dans l'océan pour éliminer les traces de souillure. Auparavant, il avait poignardé sa proie à trois reprises, avec un outil quelconque. Puis, comme la fillette se débattait encore, il l'avait étouffée en plaquant contre sa bouche et son nez l'une de ses « grosses paluches », comme dirait Me Didier Seban.
Fabienne and Jeanne-Marie, they too could have been violated post-mortem.
In the case of Natacha, two pieces of evidence reinforce suspicion. Firstly, the coroner found suspicious traces in certain intimate areas of the little body (1.48m) . Dr Rodat poses two hypotheses: the use of sanitary tampons, or a penetration, "while the victim was no longer living." Natacha's mother was questioned by Me Sabine Barz, lawyer for the family. She is definite. "Natacha had only had two periods, and she used towels. I know because it was I who bought them."
Secondly, during the indictment, Michel Fourniret stated that before he left the body on a Vendée dune, he took care to bathe it in the ocean to eliminate traces of soiling. Previously, he had stabbed his victim three times, with some tool or other. Then, when the little girl still struggled, he had suffocated her by placing one of his, "huge hands," over her mouth and her nose, as related by Me Didier Seban.
L'avocat général Nachbar : « Comme Jeanne-Marie, vous l'avez violée alors qu'elle était morte ? »
La famille pleure doucement. L'accusé refuse de répondre.
L'avocat général : « Vous la tuez une deuxième fois, Fourniret ! Vous entendez sa famille ? Vous êtes un monstre pédophile » !
L'accusé : « Je ne réagirai pas ».
La famille : « Heureusement! ».
Attorney General, Nachbar: "Like Jeanne-Marie, did you violate her when she was dead?"
The family cries softly. The accused refuses to respond.
Attorney General: "You are killing her a second time, Fourniret! Do you hear her family? You are a paedophile monster!"
The accused: "I will not respond."
The family: "Thankfully!"
C'est à cet instant que plusieurs personnes quittent la salle, écœurées. Michel Fourniret, pour autant, n'est pas un monstre. Il est bien pire que cela : un homme raté, qui fabrique à la chaîne des actes, des images, des mots, des silences, odieux. Une sorte de pellicule dont, au développement, on ne pourrait tirer qu'un négatif. Pourquoi la tentation de transformer certains criminels en créatures surnaturelles est-elle si forte qu'elle contamine même des magistrats ? La justice est-elle faite pour amplifier la voix de la meute qui gronde aux marches du palais ? L'audience se poursuit avec des questions adressées à Monique Olivier, laquelle, au bâtonnier Dupuis, affirme, pleine d'aplomb, qu'entre elle et son mari, « il n'y a jamais eu de pacte
It is at this moment that several people leave the room, sickened. Michel Fourniret, for so many, is not a monster. he is much worse than that: a wasted man, who manufactures a production line of odious acts, images, words and silences. A sort of film that can only be developed as a negative. Why is the temptation to transform certain criminals into supernatural creatures so strong that it affects even judges? Is justice made to amplify the voice of the mob that roars at the steps of the courthouse? The hearing continues with questions addressed to Monique Olivier, who, full of self-assurance, states to the president of the bar, that between her and her husband, "There was never a pact."
». Le jeune avocat général Xavier Lenoir, qui épaule, au ministère public, le dresseur de « monstre », place alors une intervention tranchante, remettant l'accusation à son juste niveau. A Mme Olivier, qui répète à l'envi qu'elle était terrorisée par M. Fourniret : « Le 24 juin 1991, vous lui écrivez, alors qu'il est incarcéré depuis la veille à Verdun, pour une autre agression : « J'espère que tu seras bientôt auprès de nous ». Le 25 juin, dans une nouvelle lettre : « Je donnerais cher pour te faire sortir de ta « résidence d'été » ». Et encore : « Tu es un petit taulard très attachant ». Monique Olivier, soudain bégayante, séparant ses bribes de phrases d'étranges aspirations, comme si elle sirotait un thé brûlant : « Il allait ressortir... La peur est là... »
The young attorney general, Xavier Lenoir, assistant at the public ministry, tamer of the, "monster," then makes a sharp intervention, taking the indictment back to its proper level. To Monique Olivier, who repeats angrily that she was terrified of M. Fourniret: "On June 24th 1991, you write to him, while he has been in prison since the previous day in Verdun for another assault. "I hope you will be with us soon." On June 25th in another letter: "I would give dearly to get you out of your, "summer residence." And again: "You are a very endearing little jailbird." Monique Olivier, suddenly stammering, separating snatches of phrases with odd inhalations, as though she is sipping burning tea: "He would be coming back out....The fear is there...."
J'avais peur de lui, en tout et pour tout !*
Monique Olivier, épouse et complice présumée de Michel Fourniret, a répété jeudi que la "peur" de son mari l'avait empêchée de le dénoncer entre 1987 et 2003, malgré un courrier de 1991, lu devant la cour d'assises des Ardennes, où elle lui témoigne son attachement.
I was totally afraid of him, in every way.
Monique Olivier, wife and alleged accomplice of Michel Fourniret, repeated on Thursday that, "fear," of her husband had prevented her from denouncing him between 1987 and 2003, in spite of a letter from 1991, read before the Ardennes Court of Assizes, in which she pledges her commitment to him.
"J'avais peur de lui, en tout et pour tout", a répété Monique Olivier aux avocats des parties civiles qui se sont relayés pour la questionner sur son absence de réaction lors du meurtre de Natacha Danais, le cinquième des sept jugés à Charleville-Mézières et que Michel Fourniret a reconnu. "Je n'étais pas capable de lui dire quoi que ce soit. Sachant ce qu'il était capable de faire, j'avais peur", a ajouté l'accusée jugée pour complicité dans plusieurs dossiers. Depuis mercredi, la cour examine le meurtre de Natacha, une adolescente de 13 ans, enlevée sur un parking de supermarché le 21 novembre 1990. Son corps avait été découvert trois jours après sa disparition sur une plage en Vendée.
"I was totally afraid of him in every way," Monique Olivier repeated to the lawyers for the civil parties, who took it in turns to question her about her absence of reaction to the murder of Natacha Danais, the fifth of the seven being tried at Charleville-Mézières and which Michel Fourniret has admitted. "I was not capable of telling him anything. Knowing what he was capable of doing, I was afraid." added the accused, on trial for complicity in several cases. Since Wednesday, the court has been examining the murder of Natacha, a 13 year-old teenager, abducted on a supermarket car park on November 21st 1990. her body had been discovered three days after her disappearance on a Vendée beach.
Dans un extrait de lettre, lue devant la cour par le substitut du procureur Xavier Lenoir, Monique Olivier témoignait pourtant de son attachement à son mari. "J'espère que tu seras libéré très vite (...) Tu sais que tu es un petit taulard très attachant. Et tu sais que je suis collante", écrivait-elle en juin 1991 à son mari alors qu'il était incarcéré pour des faits d'agression et violence. "La peur est quand même là. Cela n'empêche pas de vivre avec la peur", s'est-elle justifiée à nouveau à l'audience. Le meurtre de Natacha Danais est le dernier des dossiers examinés par la cour -sur les dix jugés- dans lequel est impliquée l'épouse du tueur en série présumé.
In an extract from the letter, read before the court by the prosecutor's deputy, Xavier Lenoir, Monique Olivier pledges, again, her commitment to her husband. "I hope that you will be freed very quickly (....) You know that you are a very endearing little jailbird. And you know that I am clingy," she wrote in June 1991 to her husband while he was in prison for acts of aggression and violence. "The fear is, all the same, there. Nevertheless, I live with the fear," she again justified herself to the court. The murder of Natacha Danais is the last of the cases being examined by the court - of the ten being tried - in which she is implicated, the wife of the alleged serial killer.
En début d'après-midi, Michel Fourniret regagne sa place avec une mine de papier mâché. Les traits creusés, plus gris que son pull, il peine visiblement à rester muet face au soupçon de viol post-mortem. Me Pierre Blocquaux qui, depuis le premier jour, assume son rôle difficile avec une dignité exemplaire, sollicite cinq minutes de suspension pour qu'il puisse, avec ses deux confrères, s'entretenir avec leur client. Lorsqu'ils reviennent, c'est au tour de Me Barz de s'isoler brièvement avec la famille Danais. Chacun comprend que l'accusé, à nouveau, réclame le huis clos. Réponse cinglante du camp des victimes : c'est non. L'Ardennais, qui avait reconnu n'avoir « pas de grandes révélations à faire », devient livide.
At the start of the afternoon, Michel Fourniret takes his place, looking like death warmed up. His features deeply lined, greyer than his sweater, he is visibly suffering in remaining silent faced with the suspicion of post-mortem rape. Me Pierre Blocquaux who, since the first day, has assumed his difficult role with an exemplary dignity, asks for a five minute adjournment, so that he may, with his two colleagues, confer with their client. When they return, it is the turn of Me Bartz to withdraw briefly with the Danais family. Everyone understands that the accused, once again, calls for the proceedings to be held in camera. The bitter response from the victims' camp: it is no. The Ardennes man, who had admitted not having, "any great revelations to make," becomes livid.
Le président Latapie embraye. Parfaitement dans son rôle, d'une grande justesse psychologique, il tente de raisonner l'entêté pathétique dont les réponses paraissent à présent de moins en moins sensées. Il ne parlera pas -pas aujourd'hui, en tout cas. Faut-il encore attendre, de cet homme qui tue des enfants, un sursaut de courage à l'heure du jugement ?
Devant la cour d'assises réunie à Charleville-Mézières, «l'ogre des Ardennes» n'a pas bronché face aux dires du légiste. «Il a juste passé un mot à son avocat, pour dire qu'il était prêt à en parler à huis clos», relate Me Sabine Barz. Demande refusée par les parties civiles, finalement «soulagées» d'en finir avec ce procès.
The president, Latapie, goes into action. Perfectly in his role, with great psychological soundness, he attempts to reason with the pathetic being whose responses seem at present to make less and less sense. He will not speak - not today in any case. Must he still await, from this man who kills children, a surge of courage at the hour of judgement? Before the court of assizes meeting in Charleville-Mézières, "the Ogre of the Ardennes," did not bother to speak to the Examiner. "All he did was pass a note to his lawyer, to say that he was ready to talk in camera." Me Sabine Bartz related. Request refused by the civil parties, finally, "relieved," to be finished with this trial.
L'après-midi, Michel Fourniret a fait une "dérogation" à sa résolution de mutisme en tentant de s'adresser directement aux parents de Joanna Parrish, une Britannique de 20 ans, tuée en mai 1990 près d'Auxerre. Le 11 mars il a été mis en examen pour ce meurtre qu'il a toujours nié. Roger Parrish et Pauline Sewell étaient présents à l'audience mercredi et jeudi pour l'examen du dossier Danais. L'accusé a invoqué un défaut de "mémoire" et nié une confusion entre les meurtres de Natacha et Joanna, pour expliquer une contradiction dans une déposition où il disait avoir entièrement dévêtu Natacha. Le corps de celle-ci a été retrouvé à moitié déshabillé, celui de Joanna l'était entièrement.
In the afternoon, Michel Fourniret made an, "exemption," to his resolution of silence by trying to directly address the parents of Joanna Parrish, a British woman aged 20, killed in May 1990 near Auxerre. On March 11th he was placed under investigation for this murder which he has always denied. Roger Parrish and Pauline Sewell were present at the hearing on Wednesday and thursday for the examination of the Danais case. The accused claimed a, "memory," failure and denied a confusion between the murders of Natacha and Joanna, to explain a contradiction in a statement where he said he had completely undressed Natacha. Her body had been found half-undressed, that of Joanna completely.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
Friday, 18 April 2008
Fourniret trial: Natacha Danais, aged 13 years.
A peine sortis du tribunal que le couple maudit enlève Natacha!*
Pour évoquer son amie d'enfance Natacha Danais, Sabrina a choisi des paroles du chanteur Jean-Jacques Goldmann. Le président de la cour d'assises les lit pour le témoin : « C'était une petite fille sans histoire et très sage/Sa vie c'était douceur, rêves et nuages blancs/Mais d'autres gens en avaient décidé autrement. » Ces autres gens, ce sont Michel Fourniret et Monique Olivier, impliqués dans le meurtre de cette fille de 13 ans retrouvée sur une plage de Vendée le 24 novembre 1990.
Hardly out of court, the evil couple abducts Natacha.
In memory of her childhood friend Natacha Danais, Sabrina chose the words of the singer Jean-Jacques Goldman. The president of the Court of Assizes read them for the witness: "She was a little girl without a history and very wise/Her life was gentle, dreams and white clouds/But other people decided otherwise about her." These other people, they are Michel Fourniret and Monique Olivier, implicated in the murder of that 13 year-old girl, found on a Vendée beach on November 24th 1990.
Natacha Danais est la cinquième victime mineure du couple. Une succession de petits riens l'ont cruellement fait tomber entre les mains du tueur ardennais et de sa complice. Le 21 novembre 1990, cette frêle collégienne au caractère entier part en famille au Leclerc de Rezé (Loire-Atlantique). Sa mère a oublié son porte-monnaie. Elle prie Natacha de retourner chercher de l'argent à la maison toute proche. « Natacha m'a demandé de venir avec elle, j'ai dit non », relate en pleurs la jeune soeur de la victime, hantée par son refus.
Natacha Danais is the fifth under-age victim of the couple. A succession of little things made her cruelly fall into the hands of the Ardennes killer and his accomplice. On November 21st 1990, this frail, intense-natured schoolgirl, sets out with her family for Leclerc de Rezé (Loire-Atlantique). Her mother has forgotten her purse. She asks Natacha to go back and find some money at the house, which is quite close. "Natacha asked me to go with her, I said no," the victim's younger sister relates, in tears, haunted by her refusal.
La collégienne rechigne mais se met en route. A bord de sa camionette C15 sur le parking du centre commercial, Michel Fourniret aperçoit ce « beau petit sujet ». Lui et sa femme rentrent de Nantes où ils ont été condamnés pour avoir brûlé des tableaux chez l'ex-compagnon de Monique Olivier. « Fourniret sortait du palais de justice, je ne comprends pas », dénonce à la barre la soeur aînée de Natacha. Pour elle aussi, les regrets sont éternels. Ce jour-là, elle pense bien avoir vu monter sa petite soeur à l'arrière d'un C15 blanc, scénario inconcevable tant Natacha est méfiante. Mais Fourniret a le don terrifiant de se montrer persuasif. Il demande à la collégienne l'adresse d'un médecin et elle grimpe dans la fourgonnette, signant son arrêt de mort.
The schoolgirl is reluctant but sets off. In his C15 van in the parking area of the commercial centre, Michel Fourniret notices this, "beautiful little person." He and his wife are returning from Nantes, where they have been convicted of burning pictures at the home of Monique Olivier's ex-partner. "Fourniret walked out of the courthouse, I don't understand." Natacha's older sister stated at the bar. For her too, the regrest are ever-lasting. That day, she remembers seeing her little sister climb into the back of a white C15, an inconceivable scenario, Natacha was so distrustful. But Fourniret has a terrifying gift of persuasion. He asks the schoolgirl for the address of a doctor and she climbs into the van, signing her death warrant.
Elle s'est défendue de manière énergique
Hier, Monique Olivier a raconté l'enlèvement, affirmant être restée « passive ». S'il a reconnu les faits, Michel Founiret est resté muet. Un policier belge relate à sa place la tentative de viol et le meurtre : « Elle s'est défendue de manière énergique. J'ai enfoncé doucement le poinçon dans la poitrine de Natacha. Elle m'a dit Qu'est ce que vous m'avez fait, je saigne ? Je l'ai étranglée de mes deux mains, les pouces en vis-à-vis sous le menton. » La victime est lavée pour effacer toute trace et abandonnée dans les dunes. Sa mort restera une énigme pendant quatorze ans.
She defended herself vigorously.
Yesterday, Monique Olivier related the abduction, stating that she remained, "Passive." If he accepted the facts, Fourniret remained silent. A Belgian policeman, in his turn, relates the attempted rape and murder: "She defended herself vigorously. I gently thrust the screwdriver into Natacha's chest. She said to me What have you done to me, I am bleeding? I strangled her with my two hands, thumbs touching under her chin." The victim was washed to remove all evidence and left in the dunes. Her death remained a mystery for fourteen years.
« J'avais l'impression que la justice et la police ne faisaient rien. Un vrai calvaire », déclarera la mère de Natacha. Traumatisée, elle n'a pas eu la force de témoigner hier. « J'aurais dû le dénoncer, mais j'avais peur de lui, une peur permanente », tente de se justifier Monique Olivier. « Il suffisait d'un mot pour arrêter la série criminelle. On aurait pu sauver Natacha », insiste M e Didier Seban, partie civile. Mais l'accusée s'est tue de longues années, se protégeant de ses propres crimes. Il a fallu attendre ses aveux de juin 2004 pour connaître la vérité sur le martyre de Natacha. De la petite victime, son frère a écrit : « Son coeur commençait tout juste à battre pour un garçon de son âge, et c'est l'horreur qui l'attendait. » La même horreur attendra d'autres jeunes filles encore.
"I had the impression that the judiciary and the police were doing nothing," declared Natacha's mother. Traumatised, she did not have the strength to make a witness statement yesterday. "I should have denounced him, but I was afraid of him, a permanent fear." Monique Olivier attempts to justify herself. "It would only have taken one word to stop the serial criminal. Natacha could have been saved," insists Me Didier Seban. But the accused kept silent for many years, protecting herself and her own crimes. It took until her confessions in June 2004 to learn the truth about Natacha's torture. Of the little victim, her brother wrote: "Her heart had only just started beating for a boy of her age, and this is the horror which was waiting for her." The same horror was waiting for still more young girls.
Natacha, 13 ans, prise au piège sur un parking *
Dans ce dossier, le dernier dans lequel l'épouse du tueur en série présumé est impliquée, Michel Fourniret est accusé d'avoir enlevé l'adolescente puis de l'avoir étranglée, après avoir tenté de la violer. Son corps avait été retrouvé sur une plage de Vendée trois jours après sa disparition. Comme pour les autres meurtres, Michel Fourniret s'est contenté en début d'audience de reconnaître laconiquement les faits. De son côté, Monique Olivier a raconté comment son mari lui avait dit "avoir repéré quelqu'un" alors qu'ils se trouvaient sur le parking d'un supermarché à Rezé (Loire-Atlantique) où le couple s'était arrêté alors qu'ils rentraient dans les Ardennes. La veille, ils avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Nantes pour avoir brûlé des tableaux d'André Michaux, le premier mari de Monique Olivier.
Natacha, aged 13, caught in a trap in a car park.
In this case, the last in which the wife of the alleged serial killer is implicated, Michel Fourniret is accused of having abducted the teenager then strangling her, after having attempted to rape her. Her body had been found on a Vendée beach three days after her disappearance. As with all the other murders, Michel Fourniret contented himself at the start of the hearing with laconically admitting the facts. For her part, Monique Olivier related how her husband had told her about, "having marked someone out," while they were in a supermarket car park in Rezé (Loire-Atlantique) where the couple had stopped while returning to the Ardennes. The previous day, they had been convicted by the criminal court at Nantes for having burned pictures belonging to André Michaux, Monique Olivier's first husband.
Accostée au prétexte d'une recherche d'itinéraire, Natacha était montée à l'arrière du véhicule du couple. Elle retournait alors à pied chez elle pour aller chercher le porte-monnaie oublié par sa mère. Entendue comme témoin, Christine Havez, une soeur de la victime, a confirmé qu'il lui "avait semblé voir la silhouette de sa soeur monter à l'arrière d'un véhicule C15". Selon l'accusation, le couple aurait roulé un certain temps avant de s'arrêter dans un endroit isolé. Alors que son épouse s'éloignait, Michel Fourniret aurait violé la jeune fille, dont le corps avait été ensuite déposé sur une plage en Vendée.
Approached on the pretext of looking for directions, natacha climbed into the back of the couple's vehicle. She was on her way on foot to her house to go and look for her mother's fogotten purse. Heard as a witness, Christine Havez, a sister of the victim, cofirmed that to her, "it seemed that she had seen the figure of her sister getting into the back of a C15 vehicle." According to the indictment, the couple would have driven for a while before stopping in an isolated place. While his wife took herself off, Michel Fourniret would have raped the young girl, whose body had been disposed of on a Vendée beach.
Un des enquêteurs belges qui a recueilli les aveux du couple en 2004, a rappelé comment l'accusé avait dit avoir été obligé d'étrangler la victime qui se débattait après lui avoir perforé deux fois la poitrine avec "un poinçon cruciforme" rangé dans sa boîte à outils. En début d'audience, Marie-Josèphe Sculo, la mère de Natacha, secouée de sanglots, n'a pas réussi prendre la parole. Davina, une autre soeur de la victime, a fondu en larmes en racontant avoir refusé ce jour-là de l'accompagner chercher le porte-monnaie. "Depuis des années, elle vit avec ce poids sur les épaules de ne pas être allée avec elle. Ca aurait tout changé. Comme pour ma soeur qui l'a vue monter dans le véhicule, elle porte ce poids depuis 18 ans", a déclaré hors audience Christophe Grelier, le frère de Natacha.
One of the Belgian investigators, who took the couple's confessions in 2004, recalled how the accused had said he had been obliged to strangle the victim who was struggling after he had stabbed her chest twice with, "a screwdriver," kept in his toolbox. At the start of the hearing, Marie-Josèphe Sculo, Natacha's mother, shaken with sobs, did not manage to speak. Davina, another of the victim's sisters, dissolved in tears in relating having refused that day to accompany her to look for the purse. "Since then, she lives with this weight on her shoulders of not having gone with her. That would have changed everything. As for my sister who saw her getting into the vehicle, she carries this weight for 18 years," Christophe Grelier, Natacha's brother, stated outside the court.
Révélations insoutenables *
Une jurée pleure. Des proches de Natacha Danais, pris de nausée, se faufilent hors de la cour d'assises. L'une des spécificités du procès des époux Fourniret, c'est qu'on espère chaque jour avoir touché le fond. Or, le lendemain, la relation des faits entraîne le prétoire plus bas encore, comme si le box était une gueuse de fonte emportant l'assistance au-delà des abysses.
Unbearable revelations.
A juror cries. Relatives of Natacha Danais, overcome by nausea, weave their way out of the court. A distinction of the Fourniret couple's trial is the hope every day of having touched the bottom. However, the next day, the telling of the facts takes the courtroom even lower, as if the box were a cauldron bringing a presence from beyond the abyss.
«Pour la première fois, le médecin-légiste a émis l'hypothèse d'un viol post-mortem», explique Me Sabine Barz, avocate de la famille. Michel Fourniret aurait ainsi violé le cadavre de l'adolescente de 13 ans dans les dunes de Brem-sur-Mer (Vendée), où son corps avait été retrouvé. Il l'avait préalablement étranglée, puis avait perforé sa poitrine à deux reprises avec un poinçon cruciforme, comme nous le précisions plus haut.
"For the first time, the coroner raised the idea of a post-mortem rape," explained Me Sabine Bartz, lawyer for the family. Michel Fouritet would thus have raped the body of the teenagers, aged 13, in the dunes at Brem-sur-Mer (Vendée) where her body had been found. He had previously strangled her and stabbed her in the chest twice with a screwdriver, as we told you before.
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
To be continued.
The transcript is very long and is quite sickening. My heart goes out to the families who are sitting through this trial, hearing of the truly horrendous things that happened to their loved ones at the hands of the evil couple, Michel Fourniret and his wife, Monique Olivier. I have absolutely no sympathy for Monique Olivier and give no credence to her snivelling, cowardly excuses for herself.
While Michel Fourniret was defiling the dead body of a little girl, where was she? If women who have been violently abused by men, beaten to within an inch of their lives, can leave, she could have left. If she had been afraid, the police would have arrested her husband immediately on her statement and she would then have been safe. So, no. I do not believe a word of it. She stayed with Michel Fourniret through those long years of killings, rapes and tortures, and only confessed when it looked like the police were onto them.
I hope she gets the same sentence as Fourniret, a whole life sentence. If she gets out of prison, she will have to be protected for the rest of her life. She helped a vile piece of human sewage to take the lives of so many young women, in a truly unthinkable way, and in doing so she has virtually taken the lives of the families of those victims. She does not deserve to have any kind of life in a civilised society. She must never, ever be free.
Thursday, 17 April 2008
Fourniret trial: parents of Joanna Parrish are present in court.
16 avril 2008
Les parents de Joanna Parrish présents au tribunal.*
Les parents de Joanna Parrish, une Britannique de 20 ans, enlevée, violée et tuée en 1990 près d'Auxerre (Yonne), assistent depuis mercredi au procès devant les assises des Ardennes de Michel Fourniret, qui devrait être jugé ultérieurement pour l'assassinat de cette jeune femme.
The parents of Joanna Parrish are present in court.
The parents of Joanna Parrish, A British woman, aged 20, abducted, raped and killed in 1990 near Auxerre (Yonne), have attended the trial at the Ardennes Assizes since Wednesday, of Michel Fourniret, who is expected to be tried later for the murder of that young woman.
Michel Fourniret, qui comparait pour sept meurtres aggravés est également soupçonné de deux autres crimes, perpétrés près d'Auxerre, pour lesquels il a été mis en examen le 11 mars : ceux de Joanna Parrish et de Marie-Angèle Domèce, une handicapée de 19 ans disparue le 8 juillet 1988 et dont le corps n'a jamais été retrouvé.
Michel Fourniret, who is appearing for seven aggravated murders, is also suspected of two other crimes, perpetrated near Auxerre, for which he was placed under investigation on March 11th; those of Joanna Parrish and of Marie-Angèle Domèce, a disabled girl, aged 19, who disappeared on July 8th 1988, and whose body has never been found.
Lorsque Michel Fourniret et (son épouse et complice présumée) Monique Olivier sont interrogés, il apparaît qu'ils confondent certaines affaires. Il y a des circonstances communes entre l'affaire de Joanna et celles de Natacha Danais et de Fabienne Leroy. C'est pour cela que nous sommes ici", a expliqué Roger Parrish, 75 ans, le père de Joanna, en présence de la mère de la jeune fille, Pauline Sewell, 63 ans. Joanna Parrish, une Britannique originaire de Leeds, assistante d'anglais dans un lycée d'Auxerre, avait été retrouvée morte, violée et étranglée, le 17 mai 1990 près de la ville.
While Michel Fourniret and (his wife and alleged accomplice) Monique Olivier were interrogated, it appears that they confuse certain cases. There are circumstances common to the cases of Joanna and those of Natacha Danais and Fabienne Leroy. "That is why we are here," explained Roger Parrish, Joanna's 75 year-old father, with the young woman's mother, Pauline Sewell, aged 63, also present. Joanna Parrish, a British woman, originally from Leeds, an English assistant at an Auxerre secondary school, had been found dead, raped and strangled, on May 17th 1990 near the town.
Depuis mercredi, la cour d'assises des Ardennes qui juge le couple Fourniret examine l'enlèvement et le meurtre de Natacha Danais, une adolescente de 13 ans enlevée le 21 novembre 1990 à Rezé (Loire-Atlantique). Son corps avait été retrouvé trois jours plus tard sur une plage de Vendée.
Since Wednesday, the Ardennes Assizes, which is trying the Fourniret couple, has been examining the abduction and murder of Natacha Danais, a teenager aged 13, abducted on 21st November 1990 at Rezé (Loire-Atlantique). Her body had been found three days later on a beach in Vendée.
A plusieurs reprises, l'accusé a dérogé à la règle qu'il s'était fixé au début du procès: observer un silence total.*
A plusieurs reprises, devant la cour d'assises des Ardennes, l'accusé Michel Fourniret a eu des mots avec Me Didier Seban, qui représente la famille de Jeanne-Marie Desramault, tuée en 1989. L'avocat défend également les parents de deux filles disparues étrangères à ce procès.
Il flaire la patte de Fourniret derrière l'enlèvement de la petite Estelle Mouzin à Guermantes (Seine-et-Marne), non loin de l'ancienne habitation de l'accusé, et le meurtre ancien de la Britannique Joanna Parrish dans l'Yonne, autre terre de prédilection du couple. Monique Olivier attribue d'ailleurs ce dernier crime à son mari et a été mise en examen, tout comme Michel Fourniret, voilà deux mois pour l'homicide de Joanna Parrish.
On several occasions, the accused has departed from the rule he made for himself at the start of the trial: to maintain a total silence.
On several occasions, before the Ardennes Court of Assizes, the accused Michel Fourniret has had words with Me Didier Seban, who is representing the family of Jeanne-Marie Desramault, killed in 1989. The lawyer is also representing the parents of two missing girls, outside of this trial.
He senses the hand of Fourniret behind the abduction of the little girl Estelle Mouzin at Guermantes (Seine-et-Marne) not far from the former home of the accused, and the murder of the British woman Joanna Parish in Yonne, another area favoured by the couple. Elsewhere, Monique Olivier attributes this latter crime to her husband and was placed under investigation, as well as Michel Fourniret, two months ago for the murder of Joanna Parrish.
Les insinuations de Didier Seban, teigneux et frontal, énervent au plus haut point Michel Fourniret qui a déjà piqué une colère contre lui lors d'une audience. «J'écris», avait-il tonné alors que Me Seban l'interpellait. Il refusait de se lever et de lui répondre : «Car je vous ai entendu proférer des âneries sur Estelle Mouzin», hurlait-il. Hors de lui, il lançait au Président qui tentait de le calmer : «JE NE CRIE PAS, JE GUEULE.»
Didier Seban's insinuations, nasty and head-on, were immensely annoying to Michel Fourniret, who had already gone ballistic with him during a hearing. "I am writing," he had thundered when Me Seban called on him. He refused to stand and to respond: "Because I heard you putting forward rubbish about Estelle Mouzin", he hurled. He also launched at the President, who was trying to calm him down: "I am not crying, I am shouting."
«Comment pouvez-vous vous tromper sur ce point, Michel Fourniret?»
Cet après-midi, Didier Seban a de nouveau insinué que Michel Fourniret doit confondre les scènes de crimes, et attribuer des détails à d'autres cas non élucidés. Ainsi, l'a-t-il alpagué sur les vêtements de Natacha Danais qu'il a transportée sur une plage de Vendée le 21 novembre 1990, morte étranglée et de deux coups de poinçon au coeur.
How could you get yourself mixed up on this point, Michel Fourniret?
This afternoon, Didier Seban again insinuated that Michel Fourniret must be confusing the crime scens, and attributing details to other outstanding cases. Thus, he was caught out about the clothing of Natacha Danais, killed by strangulation and two stab wounds to the heart, whom he had carried onto the beach at Vendée on November 21st 1990.
Dérogation
Me Seban, qui a posé une question sur Natacha Danais, lui fait remarquer son étrange association d'idées alors qu'il évoquait Natacha Danais: «C'est vous qui faites le rapport avec Joanna Parrish.» Fourniret: «La traduction était tellement évidente.» Me Seban poursuit: «Natacha a été retrouvée habillée alors que vous dites qu'elle était nue. Alors...?»
Exemption
Me Seban, who had asked a question about Natacha Danais, made him notice his strange association of ideas while he was talking about Natacha Danais: "It is you who is making the link with Joanna Parrish." Fourniret: "The interpretation is so obvious," continues Me Seban: "Natacha was found clothed while you say that she was naked. So...?
Fourniret annonce : «Je vais faire une dérogation à ma position de principe. Combien d'années se sont écoulées entre les faits (1990) et la relation des faits (2004)? De nombreuses années. Ma mémoire, je crois, est relativement bonne, détaillée, précise. J'ai emmagasiné pas mal de films dans ma mémoire. Mais ont été constatées des superpositions, des erreurs et des contradictions. Eh bien non monsieur Seban, je ne suis pas un surhomme, et ma mémoire n'est pas infaillible. Je pourrais essayer d'analyser, mais d'autres seront plus capables de le faire. Ce ne seraient que spéculations de ma part. Je m'abstiendrai, donc. Ce sont des erreurs de mémoire. Point. Contrairement à ce que vous pouvez penser Me Seban, vous n'êtes pas un ennemi.»
Me Seban: «Vous n'êtes pas non plus un ennemi, mais un accusé. Quand vous repassez le film, monsieur Fourniret, Natacha est -elle nue ou pas?» L'accusé rompt le ban: «J'ai terminé mon intervention.»
Fourniret announces: "I am going to make an exception to my position of principle. How many years have elapsed between these events (1990) and the telling of the events (2004) ? Many years. My memory, I think, is comparatively good, detailed, precise. Films are not stored badly in my memory. But there are overlays, errors and contradictions. And so, no Monsieur Seban, I am not superman, and my memory is not infallible. I could try to analyse it, but others will be more able to do that. These are only speculations on my part. I will abstain now. These are errors of memory. Point. Contrary to what you may think, Me Seban, you are not an enemy."
Me Seban: "You are not an enemy either, but an accused. When you replay the film. Monsieur Fourniret, Natacha is - she is naked or not?" The accused brings it to a close: "I have finished my contribution."
http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html
Thursday, 27 March 2008
Isabelle, Fabienne, Jeanne-Marie, Elisabeth, Natacha, Céline, Mananya, Farida
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As I was reading through the list of who had visited my blog today, where they were located and what search words they had used, I noticed that someone had been searching the name Céline Saison. When I read that I realised that these young girls and women, whose lives were taken violently by Michel Fourniret, were just lost in the articles I had posted, almost like incidentals in this courtroom drama that is Michel Fourniret.
So, here are their names and how old they were when they crossed the path of that monster Fourniret and were tragically lost to their families.
Elisabeth Brichet: 12 years old
Natacha Danais: 13 years old
Jeanne-Marie Desramault: 22 years old
Farida Hellegouarch
Isabelle Laville: 17 years old
Fabienne Leroy: 20 years old
Céline Saison: 18 years old
Mananya Thumpong: 12 years old
May this trial and its conclusion bring some peace to the families of these young women.
Natacha Danais: 13 years old
Jeanne-Marie Desramault: 22 years old
Farida Hellegouarch
Isabelle Laville: 17 years old
Fabienne Leroy: 20 years old
Céline Saison: 18 years old
Mananya Thumpong: 12 years old
May this trial and its conclusion bring some peace to the families of these young women.
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