Tuesday 27 May 2008

Enfants Kidnappés 26/05/08 - Fourniret trial: oral arguments for the defence and verdict expected this week.

(Francis Nachbar)


Enfants Kidnappés reports that the defence for Michel Fourniret and Monique Oliver will sum up this week and a verdict can be expected on Wednesday or Thursday.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

Place aux plaidoiries de la défense.*

Après le sévère réquisitoire de l'avocat général, les avocats de la défense s'expriment aujourd'hui et demain. Ils devraient notamment tenter de minimiser la culpabilité de Monique Olivier, qui se présente comme une femme soumise par la peur à l'emprise de son mari.

"Un couple assassin", un "diable à deux faces", "d'une cruauté et d'une inhumanité que jamais notre pays n'avait imaginé connaître". La semaine dernière, l'avocat général a prononcé un réquisitoire très dur. Dans lequel il accable tant Michel Fourniret que Monique Olivier, qui lui a "délivré son permis de tuer". Me Nachbar réclame ainsi la prison à perpétuité tant pour l'un que pour l'autre.

Hearing the oral arguments for the defence.

After the severe arraignment of the Attorney General, the lawyers for the defence speak today and tomorrow, they must notably try to minimise the guilt of Monique Olivier, who presents as a woman made submissive by fear to the control of her husband.

"A killer couple, " a , "devil with two faces," "of a cruelty and inhumanity that our country never imagined to know." Last week, the Attorney General presented a very hard arraignment, in which he overwhelmed Michel Fourniret as much as Monique Olivier, who had, "given him premission to kill." Me Nachbar thus called for a whole life sentence for both of them.

Un portrait que les avocats de Monique Olivier vont tenter aujourd'hui de redessiner. Non, vont-ils dire, l'accusée n'est pas une criminelle, mais une autre victime de son mari, qui l'a terrorisée et soumise à son mode de vie assassin. Les avocats de Monique Olivier vont notamment s'appuyer sur les déclarations de Fourniret, qui minimise le rôle de sa femme. Et qui la dédouane de l'accusation la plus grave, celle d'avoir participé au meurtre de Jeanne-Marie Desramault, en 1989. Monique Olivier nie ainsi avoir étouffé la jeune fille en la bâillonnant, parce que Fourniret peinait à l'étrangler.

A portrait which Monique Olivier's lawyers today are going to attempt to redraw. No, they are going to say, the accused is not a criminal, but another victim of her husband, who terrorised her and subjected her to his killer way of life. Monique Olivier's lawyers are going to notably rely on Fourniret's statements, which minimise his wife's role and which clear her of the most serious charge, that of having participated in the murder of Jeanne-Marie Desramault, in 1989. Monique Olivier thus denies having suffocated the young girl by gagging her, because Fourniret was having trouble strangling her.

Rappel du 22mai:

La réclusion criminelle à perpétuité a été requise par l'accusation contre Michel Fourniret et son épouse Monique Olivier. Le couple est jugé depuis deux mois pour sept meurtres de jeunes filles entre 1987 et 2001. L'avocat général a demandé que la peine de Michel Fourniret s'effectue sans aucune possibilité d'aménagement. Il a requis une peine de sûreté incompressible de trente ans à l'encontre de son épouse. La défense doit plaider la semaine prochaine et le verdict de la cour d'assises des Ardennes est attendu mercredi ou jeudi. Les deux accusés ont reconnu les faits à l'audience.

Fourniret, 66 ans, encourt une peine de perpétuité « incompressible » en raison du dernier des sept homicides aggravés dont il est accusé, un assassinat précédé de viol sur mineur de moins de 15 ans en l'occurrence celui de Mananya Thumpong, 13 ans, tuée en 2001 dans les Ardennes. Cette période de sûreté de trente ans a également été requise contre Monique Olivier, 59 ans l'autre tête de ce « diable à deux faces » ; elle est accusée d'un meurtre et de complicité dans plusieurs autres crimes, tous antérieurs à 1994.

Reminder about May 22nd.

A whole life sentence was requested by the prosecution for Michel Fourniret and his wife Monique Olivier. The couple have been on trial for two months for seven murders of young girls between 1987 and 2001. The Attorney General requested that Michel Fourniret's sentence is carried out with no possibility of adjustment. he requested a custodial sentence of thirty years without parole for his wife. The defence must plead next week and the verdict of the Ardennes court of Assizes is expected on Wednesday or Thursday. The two accused have admitted the facts at the hearing. Fourniret, aged 66, faces a whole life sentence, "non-adjustable," for reason of the last of the seven aggravated murders of which he is accused, murder preceded by rape of a minor under 15 years of age, in this instance that of Mananya Thumpong, aged 13, killed in 2001 in the Ardennes. This sentence of thirty years was also requested for Monique Olivier, aged 59, the other head of this, "devil with two faces." ; she is accused of one murder and of complicity in several other crimes, all before 1994.


Permis de tuer

En début de semaine, la « complémentarité criminelle » des époux a été soulignée par des experts témoignant à la barre, un psychologue estimant qu'Olivier avait « délivré son permis de tuer » à son mari. Pendant les premières plaidoiries de la défense aujourd'hui, les avocats de Monique Olivier devraient rebondir sur des propos tenus à l'audience par Fourniret, qui a clairement dédouané son épouse de toute participation dans le meurtre de Jeanne-Marie Desramault en 1989. Alors qu'elle-même a nié lors du procès, Olivier est considéré par l'accusation comme coauteure du meurtre. Pendant que son mari peinait à étrangler la jeune étudiante qui se débattait, elle l'aurait étouffée en la baillonnant. Mardi, les avocats de Fourniret, jusque-là réduits au silence par son souhait de se défendre lui-même, devraient revenir sur le cas Thumpong qui fait encourir à leur client la peine incompressible. À l'audience le 29 avril, l'accusé a reconnu l'enlèvement et le meurtre mais a nié la circonstance aggravante du viol.

Le verdict est attendu mercredi après des délibérations dans une caserne de CRS à Charleville.

Permission to kill. At the start of the week, the, "criminal complementarity," of the couple was stressed by the expert witnesses at the bar, a psychologist suggesting that Olivier had, "given her permission to kill," to her husband. Today, during the first oral arguments of the defence, Monique Olivier's lawyers will have to pick up again on Fourniret's words to the hearing, which apparently clear his wife of all aprticipation in the murder of Jeanne-Marie Desramault in 1989. While she herself has denied during the trial, Olivier is considered by the prosecution as co-perpetrator of the murder. While her husband was having trouble strangling the young student who was struggling, she would have suffocated her by gagging her. On Tuesday, Fourniret's lawyers, hitherto reduced to slience by his wish to defend himself, must go back to the Thumpong case, which incurs the sentence without parole for their client. At the hearing on April 29th, the accused admitted the abduction and murder but denied the aggravating circumstances of rape.

The verdict is expected on Wednesday after deliberation in the CRS barracks in Charleville.

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