Tuesday 6 May 2008

Fourniret Trial phase II: witnesses speak on the character of the two accused.

This week phase two of the Fourniret trial begins, in which relatives and acquaintances of the two accused will give evidence on their characters.

http://www.kidnapping.be/fourniret/index.html

Un ex-compagnon d'Olivier la décrit comme une "paumée"

L'ex-compagnon de Monique Olivier, épouse et complice présumée de Michel Fourniret, jugé par les assises des Ardennes pour sept meurtres, a dépeint lundi l'accusée comme une "paumée" lors d'un témoignage fantasque qui a poussé la cour jusqu'aux éclats de rire. "C'est une paumée. Je ne comprends pas cette fille. Elle ne fait que raconter des âneries", à déclaré à la barre André Michaux, ex-compagnon de Monique Olivier pendant une douzaine d'années dans les années 70, et père de deux de ses trois garçons.

An ex-partner of Olivier describes her as a, "loser."

The ex-partner of Monique Olivier, wife and alleged accomplice of Michel Fourniret, on trial at the Ardennes assizes for seven murders, described the accused on Monday as, "loser," during a whimsical witness statement which brought the court to outbursts of laughter. "She is a loser. I don't understand that girl. All she does is talk rubbish," stated André Michaux at the bar, Monique Olivier's partner for a dozen years in the 1970s, and father of her three sons.


Après six semaines de procès consacré à l'examen des faits, la cour se penche depuis lundi sur la personnalité des accusés, en commençant par l'examen de la personnalité de Monique Olivier. Lunettes de soleil sur le front, collier de barbe blanche, l'ancien gérant d'une auto-école de Nantes aujourd'hui retraité, a témoigné à la barre pendant deux heures sur sa vie commune avec "cette dame-là" qu'il n'a jamais voulu nommer. "C'est une fille spéciale, je n'ai même pas pu lui apprendre à nager. Je n'ai rien pu faire pour elle (...) Il y a quelque chose qui cloche, il lui manque une case", a-t-il ajouté, en niant toutefois l'avoir violentée.

After six weeks of the trial dedicated to the examination of th facts, since Monday the court directs itself to the personality of the accused, starting with the examination of Monique Olivier's personality. Sunglasses on his face, clipped white beard, the former manager of a Nantes driving school, now retired, gave evidence at the bar for two hours on his life, living with, "that woman there," whom he never wanted to name, "She is a special girl. I could not even teach her to swim. I could do nothing for her (...) There is something wrong somewhere, she is out of her box," he added, denying however, having raped her.

En début d'audience, Monique Olivier l'avait accusé de lui avoir immergé la tête à plusieurs reprises dans une baignoire ou de l'avoir forcée à pratiquer une fellation à un inconnu. Tout au long de sa déposition, André Michaux n'a cessé d'interrompre le président de la cour, de couper la parole aux avocats ou d'invectiver les accusés, provoquant à plusieurs reprises l'hilarité de la salle d'audience, accusés compris, par son langage fleuri. André Michaux, qui accuse Michel Fourniret d'avoir tenté de l'assassiner à trois reprises, a traité l'accusé de "chef de bande, avec des romanichels qu'il m'a mis sur le dos". "Baissez le son, Monsieur", lui a intimé le président de la cour Gilles Latapie, avant de rendre les armes devant la faconde du personnage. "On n'a pas beaucoup ri jusque là, mais là on se rattrape", a finalement reconnu le président.

At the start of the hearing, Monique Olivier had accused him of having immersed her head several times in a bath tub and of having forced her to practice fellatio on a stranger. Throughout his statement, André Michaux pesisted in interrupting the president of the court, rendering the lawyers speechless, and insulting the accused, several times provoking the hilarity of the court room, accused included, by his florid language. André Michaux, who accuses Michel Fourniret of having tried to kill him three times, treated the accused as, "the chief of a band of gypsies whom he set on my back." "Turn down the sound, sir," Gilles Latapie, president of the court told him, before cutting off the person's flow of words. "No one has laughed much until now, but we're catching up," the president finally admitted.

Qui êtes vous Monique Olivier?*

Monique Olivier s'est de nouveau décrite aujourd'hui comme une femme sous influence, victime à la fois de son époux et co-accusé Michel Fourniret et de son ex-compagnon André Michaux, qui s'est défendu de manière fantasque des accusations de violences portées contre lui. Après avoir passé en revue un à un les crimes reprochés au couple Fourniret lui est accusé de sept meurtres aggravés, elle d'être co-auteure de l'un et complice de plusieurs autres la cour d'assises des Ardennes entamait l'examen de leur personnalité en se penchant sur le passé de Monique Olivier

Who are you Monique Olivier?

Monique Olivier was again described today as a woman under the influence, victim of both her husband and co-accused Michel Fourniret and her ex-partner André Michaux, who defended himself in a whimsical manner on accusations of violence carried out on her. After having reviewed the crimes with which the Fourniret couple are charged, he accused of seven aggravated murders, she of being co-perpetrator of one and accomplice to several others, the Ardennes court of assizes began the examination of their personalities, by focusing on Monique Olivier's past.


ELLE QUITTE LA MAISON À 22 ANS POUR TOMBER ENTRE LES MAINS D'UN MARI VIOLENT

Née en octobre 1948 à Tours dans une famille d'artisans, Monique Olivier est une élève moyenne, dont les parents s'occupent peu. Sans son diplôme de secrétaire malgré les cours suivis, elle quitte la maison à 22 ans pour suivre le patron d'une auto-école voisine.
Cet homme, André Michaux, de treize ans son aîné, qui sera le père de deux de ses trois fils, se montrera rapidement, selon ses dires, «violent» et «jaloux».
«Il n'aimait pas que je parle avec qui que ce soit (...) Si je frôlais un homme dans la rue, il s'imaginait que je lui faisais des avances», a-t-elle expliqué Monique Olivier.
Un jour, raconte-t-elle, il la traîne par les cheveux, lui immerge de force la tête dans la baignoire, «comme on faisait avec les Arabes en Algérie», un autre jour il l'oblige à pratiquer une fellation à un inconnu.

She leaves home aged 22 to fall intot the hands of a violent husband.

Born in October 1948 in Tours into a family of craftsmen, Monique Olivier was an average pupil, with whom the parents spent very little time. Without her secretarial diploma, in spite of courses taken, she leaves home at 22 to follow the manager of a driving school nearby.
That man, André Michaux, thirteen years her senior, who was to be the father of her three sons, showed himself quickly, according to what she says, "
violent," and, "jealous."
"He didn't like me to talk to anyone at all (...) If I brushed against a man in the street, he imagined that I was making advances," explained Monique Olivier.
One day, she recounts, he grabbed her by the hair, forcibly immersing her head in the bath tub, "as happens with the Arabs in Algeria." Another day he forced her to perform fellatio on a stranger.


JE NE SUIS PAS CAPABLE DE DIRE NON

Toute sa vie, elle n'aurait pas trouvé les moyens de se révolter contre ce que les hommes lui faisaient subir: «je ne suis pas capable de dire non, c'est dommage, je fais ce qu'on me demande».
Au cours du procès entamé le 27 mars, elle avait déjà justifié sa complicité avec Fourniret par «la peur permanente» qu'il lui inspirait.
«Je n'ai pas eu la vie que j'aurais aimée», concède-t-elle à voix basse au président Gilles Latapie qui lui lance «qui êtes vous Monique Olivier?».
Une fois de plus les avocats des parties civiles n'obtiennent aucune réponse lorsqu'ils tentent de savoir pourquoi elle est restée seize ans au côté de Michel Fourniret sans jamais le dénoncer.

I AM NOT CAPABLE OF SAYING NO.

All her life she had not found the means to revolt against what men made her suffer: "
I am not capable of saying no. It is a pity. I do what I am asked."
During the trial which started on March 27th, she had already justified her complicity with Fourniret by, "
permanent fear," which he inspired in her.
"
I have not had the life which I would have liked," she concedes in a low voice to the president Gilles Latapie, who asks her, "who are you Monique Olivier?"
Once again the lawyers for the civil parties obtain no response while trying to find out why she stayed with Michel Fourniret for sixteen years without denouncing him.

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